dimanche, mai 18, 2025

Les derniers articles

Articles liés

Pourquoi Alger se rapproche de Madrid mais s’éloigne de Paris

- Advertisement -

Un réchauffement mesuré entre Alger et Madrid après une crise diplomatique profonde

Les relations entre l’Algérie et l’Espagne ont traversé une période de fortes turbulences à partir de 2022, lorsque Madrid a décidé de soutenir officiellement la position marocaine sur le Sahara occidental. Ce revirement de la diplomatie espagnole, qui jusqu’alors prônait une position de neutralité et de médiation sous l’égide des Nations Unies, a été perçu par Alger comme une trahison directe de ses intérêts et une ingérence dans un dossier ultra-sensible pour la politique étrangère algérienne. L’Algérie, principal soutien du Front Polisario, n’a pas tardé à réagir en suspendant immédiatement le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qui liait les deux pays depuis 2002.

Cette décision a été suivie par une série de mesures économiques et politiques qui ont gelé les échanges entre les deux pays, notamment dans le secteur énergétique. Alger a interrompu une partie de ses exportations de gaz vers l’Espagne via le gazoduc Medgaz, redirigeant certaines de ses ventes vers l’Italie, qui est rapidement devenue un partenaire énergétique privilégié de l’Algérie. Ce basculement a marqué un changement stratégique majeur dans les alliances méditerranéennes et a privé l’Espagne d’un accès stable et privilégié au gaz algérien, dans un contexte où l’Europe faisait face à une crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine.

La rupture diplomatique ne s’est pas limitée à l’énergie. Les relations commerciales entre les deux pays ont également été affectées, avec des restrictions imposées sur les exportations espagnoles vers l’Algérie, notamment dans le secteur agroalimentaire et industriel. Des entreprises espagnoles opérant en Algérie ont subi des blocages administratifs et une incertitude accrue quant à l’avenir de leurs investissements. Cette situation a engendré des pertes économiques importantes pour les entreprises des deux pays, ce qui a poussé Madrid à multiplier les tentatives de dialogue pour apaiser la crise.

Malgré cette période de tensions, des signes de réchauffement diplomatique ont commencé à émerger fin 2023. L’Algérie a décidé de nommer un nouvel ambassadeur à Madrid, après plus d’un an de vacance du poste, marquant ainsi une volonté de reprendre le dialogue. Cette initiative a été suivie par des discussions bilatérales entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et son homologue espagnol José Manuel Albares, qui ont ouvert la voie à une coopération plus apaisée. Bien que ces contacts ne signifient pas un retour immédiat à la relation privilégiée d’avant 2022, ils témoignent d’une volonté mutuelle de sortir d’une impasse diplomatique qui nuisait aux intérêts des deux nations.

L’un des premiers signes concrets de ce rapprochement a été la levée progressive des restrictions commerciales imposées par l’Algérie aux entreprises espagnoles. Certaines sociétés, notamment dans les secteurs des infrastructures et de la construction, ont pu reprendre leurs activités après avoir été mises en attente en raison des tensions diplomatiques. L’Espagne, de son côté, a montré des signes de bonne volonté en insistant sur la nécessité d’un règlement politique et pacifique du conflit au Sahara occidental, même si elle ne s’est pas officiellement rétractée sur son soutien à la proposition marocaine d’autonomie pour ce territoire.

Cette position ambiguë de Madrid est l’un des principaux obstacles à une normalisation totale des relations. L’Algérie reste inflexible sur le dossier sahraoui et considère toute reconnaissance implicite de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental comme une atteinte à ses intérêts géostratégiques. Pour Alger, le soutien au Front Polisario est non seulement un enjeu de politique étrangère mais aussi une question de cohérence historique, ancrée dans son propre passé de lutte pour l’indépendance face à la colonisation française.

Dans ce contexte, la reprise progressive des relations entre l’Algérie et l’Espagne reste fragile et dépendra des évolutions à venir dans la région. L’un des éléments clés sera l’attitude de l’Union européenne, qui a déjà exprimé son soutien à Madrid sur le Sahara occidental tout en appelant à une stabilisation des relations avec Alger. Bruxelles joue un rôle d’intermédiaire discret, cherchant à éviter une escalade qui pourrait compliquer davantage les équilibres en Méditerranée occidentale.

Un autre facteur déterminant sera l’évolution des relations entre l’Espagne et le Maroc. Si Madrid maintient un rapprochement trop marqué avec Rabat sur le dossier sahraoui, Alger pourrait durcir à nouveau sa position et freiner toute initiative de réconciliation. À l’inverse, si l’Espagne adopte une posture plus équilibrée, l’Algérie pourrait progressivement relancer certains accords de coopération suspendus et rétablir un niveau de partenariat similaire à celui d’avant la crise.

La question énergétique reste également un levier important dans ce rapprochement. L’Algérie demeure l’un des principaux fournisseurs de gaz naturel de l’Europe, et bien que l’Italie ait pris une place dominante dans les importations algériennes, l’Espagne reste un acteur clé dans cette équation énergétique. La crise énergétique mondiale et les défis liés à la transition énergétique imposent aux deux pays de maintenir des canaux de communication ouverts, notamment en matière d’approvisionnement et d’investissements dans les énergies renouvelables.

Enfin, le facteur interne en Algérie jouera un rôle non négligeable dans l’évolution de cette relation. Le président Abdelmadjid Tebboune, qui cherche à renforcer la position internationale de son pays tout en consolidant son pouvoir en interne, doit équilibrer pragmatisme économique et fermeté diplomatique. Une normalisation avec Madrid peut lui permettre d’afficher une victoire diplomatique en montrant qu’Alger reste un acteur influent en Méditerranée. Cependant, il doit aussi composer avec une opinion publique et des cercles de pouvoir attachés à la défense du Sahara occidental, qui perçoivent tout rapprochement avec l’Espagne comme une concession potentielle à Rabat.

En conclusion, bien que les relations entre Alger et Madrid connaissent un début d’apaisement, elles restent conditionnées à de nombreux facteurs externes et internes. Le retour d’un partenariat stratégique fort entre les deux pays nécessitera des efforts soutenus et une gestion habile des tensions persistantes. La question sahraouie demeurera le principal obstacle à une réconciliation totale, tandis que les impératifs économiques et énergétiques joueront un rôle déterminant dans la redéfinition de cette relation diplomatique.

Des relations franco-algériennes sous haute tension

Les tensions entre l’Algérie et la France ne datent pas d’hier, mais elles ont atteint un niveau inédit ces dernières années, marquant une détérioration significative des relations bilatérales. Alors que l’Algérie s’efforce de redéfinir sa position sur la scène internationale, elle adopte une posture de plus en plus affirmée vis-à-vis de Paris, qu’elle considère comme un partenaire historique mais aussi un adversaire politique sur plusieurs dossiers clés. Cette méfiance accrue s’explique par un ensemble de facteurs, allant des questions mémorielles aux différends diplomatiques, en passant par des frictions économiques et des tensions liées à la politique migratoire.

La mémoire coloniale reste un sujet central dans les tensions entre les deux pays. Plus de soixante ans après l’indépendance de l’Algérie en 1962, le passé colonial continue de peser sur les relations entre Alger et Paris. Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a tenté d’adopter une approche plus ouverte sur cette question, notamment en reconnaissant la responsabilité de la France dans l’assassinat d’Ali Boumendjel, militant nationaliste torturé par l’armée française en 1957. Toutefois, ces gestes ont été jugés insuffisants par Alger, qui réclame des excuses officielles et une reconnaissance plus large des crimes coloniaux. Le gouvernement algérien considère que la France tente d’adopter une stratégie de communication plutôt qu’un engagement sincère vers une réconciliation historique. Cette perception a été renforcée par certaines déclarations de responsables français, jugées condescendantes par Alger, notamment lorsqu’Emmanuel Macron a suggéré en 2021 que l’Algérie devait « se libérer de son passé colonial » pour avancer.

Outre la question mémorielle, la politique migratoire française constitue un autre point de friction majeur. En 2021, Paris a décidé de réduire drastiquement le nombre de visas accordés aux Algériens, une mesure qui a été perçue comme une provocation à Alger. Cette décision a été prise en réaction au refus de l’Algérie de délivrer des laissez-passer consulaires permettant le retour de ses ressortissants en situation irrégulière en France. Alger a dénoncé une politique discriminatoire, visant à faire pression sur son gouvernement en jouant sur la question migratoire. Bien que la France ait partiellement assoupli cette restriction en 2023, la confiance entre les deux pays sur cette question reste ébranlée.

Ces tensions migratoires s’inscrivent dans un contexte plus large de crispation autour de la communauté algérienne en France. L’Algérie surveille de près la manière dont ses ressortissants et leurs descendants sont traités par les autorités françaises, notamment en ce qui concerne la montée de discours politiques assimilant l’immigration algérienne à des problématiques sécuritaires. Certains responsables algériens accusent la France d’entretenir une « instrumentalisation » de la question migratoire pour des raisons de politique intérieure, notamment à l’approche des élections.

Les désaccords entre Paris et Alger ne se limitent pas aux questions historiques et migratoires. La politique étrangère française en Afrique, notamment au Sahel, est une autre source de tensions. L’Algérie se considère comme un acteur clé dans la stabilisation de la région et voit d’un mauvais œil l’interventionnisme français, qu’elle accuse de prolonger l’instabilité plutôt que de contribuer à la paix. La décision de la France de se retirer militairement du Mali en 2023 a été suivie d’un rapprochement d’Alger avec les nouvelles autorités maliennes, ce qui a accentué les divergences entre Paris et Alger.

L’Algérie considère également que la France cherche à maintenir une influence militaire et économique au Maghreb, notamment en consolidant ses relations avec le Maroc. Or, Alger et Rabat entretiennent des relations extrêmement tendues, exacerbées par la question du Sahara occidental. L’Algérie reproche à la France d’avoir une position ambivalente sur cette question, oscillant entre un soutien discret au Maroc et des appels à un règlement sous l’égide de l’ONU. Cette perception d’un « double jeu » français renforce la méfiance algérienne et alimente l’idée que Paris cherche à affaiblir la position d’Alger dans la région.

Dans le domaine économique, la coopération entre l’Algérie et la France connaît également des turbulences. Bien que la France reste l’un des premiers partenaires commerciaux de l’Algérie, les investissements français dans le pays ont diminué ces dernières années, en partie à cause des tensions politiques mais aussi en raison de la volonté d’Alger de diversifier ses alliances économiques. L’Algérie cherche à réduire sa dépendance à l’égard de la France en renforçant ses liens avec d’autres pays européens comme l’Italie et l’Allemagne, ainsi qu’avec des puissances émergentes comme la Chine et la Russie.

La crise entre Alger et Paris s’est manifestée par plusieurs gestes symboliques forts. En 2022, l’Algérie a rappelé son ambassadeur en France pour protester contre ce qu’elle considérait comme des ingérences françaises dans ses affaires internes. Cette décision a marqué une rupture diplomatique sans précédent depuis plusieurs décennies. Par ailleurs, Alger a suspendu plusieurs accords bilatéraux, notamment en matière de défense et de coopération sécuritaire.

Malgré ces tensions, les deux pays restent interdépendants sur de nombreux aspects. Plus de 500 entreprises françaises sont présentes en Algérie, et la communauté algérienne en France représente un lien humain et culturel majeur. Toutefois, cette interdépendance ne suffit pas à surmonter les divergences politiques profondes qui continuent d’empoisonner la relation bilatérale.

Les prochaines années seront déterminantes pour l’avenir des relations franco-algériennes. La volonté d’Alger de s’émanciper de l’influence française et de diversifier ses partenariats internationaux pourrait marquer un tournant dans la relation entre les deux pays. De son côté, Paris devra décider s’il souhaite apaiser les tensions en adoptant une approche plus conciliatrice ou maintenir une ligne plus ferme, au risque de voir l’Algérie se tourner davantage vers d’autres partenaires.

La crise actuelle entre l’Algérie et la France est révélatrice d’un rapport de force en pleine mutation. Si, pendant des décennies, Paris a conservé une influence prépondérante en Algérie, la montée en puissance d’autres puissances économiques et militaires dans le pays pourrait progressivement reléguer la France à un rôle plus secondaire. L’évolution des relations entre Alger et d’autres acteurs internationaux, notamment la Chine, la Russie et l’Italie, pourrait redéfinir durablement la place de la France dans la politique algérienne.

En conclusion, la relation entre l’Algérie et la France traverse une phase critique qui pourrait bien marquer un tournant historique. Entre différends mémoriels, tensions migratoires et rivalités géopolitiques, les contentieux entre les deux pays sont nombreux et profonds. Malgré une interdépendance économique et humaine forte, les tensions actuelles laissent présager une redéfinition des rapports entre Alger et Paris dans les années à venir.

Une diversification diplomatique pour réduire la dépendance à la France

L’Algérie, longtemps liée à la France par des relations historiques complexes, a progressivement adopté une stratégie de diversification diplomatique pour réduire son interdépendance avec Paris. Cette orientation s’est accélérée ces dernières années, notamment dans un contexte de tensions accrues entre Alger et Paris, mais aussi face aux recompositions géopolitiques au Maghreb, en Afrique et en Méditerranée. La politique étrangère algérienne s’appuie désormais sur un élargissement des partenariats stratégiques avec d’autres puissances, dont l’Italie, la Chine, la Russie et la Turquie, tout en renforçant son influence sur la scène africaine et arabe.

L’Italie est devenue l’un des principaux bénéficiaires de ce réalignement diplomatique. Dans le domaine énergétique, Rome a su profiter des tensions entre l’Algérie et l’Espagne, ainsi que des besoins accrus de l’Europe en approvisionnement gazier après la guerre en Ukraine. En 2022, l’Algérie est devenue le premier fournisseur de gaz naturel de l’Italie, dépassant la Russie, avec des accords renforcés entre Sonatrach et ENI, le géant italien de l’énergie. Ce partenariat énergétique s’est accompagné d’une intensification des relations commerciales et industrielles. L’Italie est aujourd’hui le premier investisseur européen en Algérie et joue un rôle clé dans le développement de projets d’infrastructure, notamment dans les transports et les énergies renouvelables.

La Chine est un autre acteur majeur dans la stratégie de diversification algérienne. Pékin s’impose comme le premier partenaire commercial de l’Algérie et participe activement à des projets d’envergure dans le pays. À travers son initiative des « Nouvelles Routes de la Soie », la Chine investit massivement en Algérie dans des secteurs stratégiques comme le bâtiment, les transports et l’énergie. Des projets emblématiques comme la Grande Mosquée d’Alger ou l’autoroute transsaharienne ont été réalisés avec l’appui de groupes chinois. L’Algérie considère Pékin comme un partenaire fiable, car les relations sino-algériennes ne sont pas soumises aux mêmes conditionnalités politiques que celles imposées par les puissances occidentales.

La Russie joue également un rôle croissant dans les relations extérieures de l’Algérie, notamment sur le plan militaire. L’Algérie est historiquement l’un des plus gros importateurs d’armes russes et continue de renforcer sa coopération avec Moscou dans ce domaine. En 2022, Alger et Moscou ont signé des accords de défense incluant des exercices militaires conjoints et un approfondissement du partenariat sécuritaire. La Russie voit en l’Algérie un allié clé en Afrique du Nord et soutient activement sa politique d’indépendance stratégique vis-à-vis des influences occidentales. Ce rapprochement s’inscrit aussi dans une dynamique de contestation de l’hégémonie occidentale, un point commun partagé entre les deux pays.

Parallèlement, la Turquie a considérablement renforcé sa présence en Algérie, notamment dans les secteurs industriel et commercial. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait de l’Algérie un axe central de sa politique africaine, multipliant les visites officielles et signant des accords économiques de grande envergure. Ankara investit dans l’industrie textile, l’agroalimentaire et le BTP, tout en cherchant à établir une coopération plus étroite sur le plan militaire. L’Algérie, qui voit en la Turquie un contrepoids aux influences française et européenne, se montre favorable à un approfondissement des relations bilatérales.

Sur le plan régional, l’Algérie renforce également ses liens avec le monde arabe et africain. Elle joue un rôle actif dans la diplomatie maghrébine et cherche à s’imposer comme un acteur de stabilité dans les crises régionales, notamment en Libye et au Sahel. L’Algérie a multiplié les initiatives de médiation, notamment en soutenant des pourparlers entre factions libyennes et en s’impliquant dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. En tant que membre fondateur de l’Union africaine, Alger cherche à accroître son influence au sein des institutions africaines et à consolider des alliances sur le continent.

Cette diversification diplomatique répond à plusieurs objectifs stratégiques pour l’Algérie. D’une part, elle permet d’éviter une dépendance excessive à un seul partenaire, notamment à la France, qui a longtemps exercé une influence politique et économique prédominante. D’autre part, elle offre à l’Algérie une plus grande marge de manœuvre sur la scène internationale, en lui permettant de naviguer entre plusieurs pôles d’influence sans être contrainte par des alliances exclusives. Enfin, cette stratégie permet à l’Algérie de renforcer son poids diplomatique et d’affirmer son statut de puissance régionale, notamment en jouant un rôle clé dans les enjeux méditerranéens et africains.

Toutefois, cette diversification n’est pas sans défis. En cherchant à multiplier les partenaires, l’Algérie doit gérer des équilibres complexes et éviter de se retrouver piégée dans des rivalités entre grandes puissances. Par exemple, son rapprochement avec la Russie doit être mené avec précaution pour ne pas nuire à ses relations avec l’Europe, qui reste un marché essentiel pour son économie. De même, ses liens croissants avec la Turquie ne doivent pas être perçus comme un alignement contre certaines puissances arabes, notamment l’Égypte et les Émirats arabes unis, qui entretiennent des relations plus ambivalentes avec Ankara.

Dans un contexte où le monde est marqué par des tensions géopolitiques croissantes, l’Algérie devra faire preuve de pragmatisme pour naviguer entre ces différents partenaires sans compromettre son autonomie stratégique. La réussite de cette diversification dépendra de la capacité d’Alger à renforcer ses propres capacités économiques et industrielles, afin de ne pas dépendre uniquement des exportations énergétiques pour asseoir son influence.

En conclusion, la stratégie de diversification diplomatique de l’Algérie représente une évolution majeure dans sa politique étrangère. En réduisant sa dépendance à la France et en s’ouvrant à de nouveaux partenariats stratégiques, Alger cherche à se repositionner comme un acteur autonome sur la scène internationale. Toutefois, cette ambition repose sur un équilibre fragile entre coopération économique, autonomie politique et gestion des rivalités entre grandes puissances.

- Advertisement -
Newsdesk Libnanews
Newsdesk Libnanewshttps://libnanews.com
Libnanews est un site d'informations en français sur le Liban né d'une initiative citoyenne et présent sur la toile depuis 2006. Notre site est un média citoyen basé à l’étranger, et formé uniquement de jeunes bénévoles de divers horizons politiques, œuvrant ensemble pour la promotion d’une information factuelle neutre, refusant tout financement d’un parti quelconque, pour préserver sa crédibilité dans le secteur de l’information.

A lire aussi