L’armée israélienne a confirmé dimanche qu’elle poursuivait ses frappes dans la bande de Gaza, affirmant que le cessez-le-feu avec le Hamas n’était pas encore entré en vigueur. Cette décision, selon les autorités israéliennes, est conditionnée au respect des engagements du Hamas concernant la libération d’otages.
Aucune liste d’otages fournie, selon Israël
Le porte-parole militaire israélien, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lors d’une allocution télévisée que « l’armée israélienne continue de frapper dans la zone de Gaza à l’heure actuelle. Selon les directives du Premier ministre, le cessez-le-feu ne prendra effet que lorsque le Hamas respectera ses engagements. » L’armée israélienne reproche au Hamas de ne pas avoir fourni la liste des otages devant être libérés, condition préalable à toute trêve. Cette déclaration souligne les tensions persistantes, malgré les efforts diplomatiques internationaux pour instaurer un cessez-le-feu.
Le Hamas évoque des problèmes techniques
Du côté du Hamas, les responsables affirment que le retard dans la transmission de la liste des otages est dû à des problèmes techniques. Les experts soulignent que le groupe militant utilise un système de communication archaïque reposant sur la transmission des informations de bouche à oreille. Cette méthode a été fortement perturbée par les intenses bombardements israéliens, qui ont entravé les déplacements et la coordination entre les différents responsables. Cette situation complique encore davantage la mise en œuvre d’un accord, selon des analystes spécialisés dans le conflit israélo-palestinien.
Les bombardements se poursuivent à Gaza
Des frappes ont été signalées dans plusieurs zones de Gaza, provoquant des dégâts matériels et des pertes humaines. Les autorités palestiniennes rapportent une intensification des attaques dans certains quartiers densément peuplés, aggravant la crise humanitaire déjà critique.
Contexte et enjeux humanitaires
La bande de Gaza fait face à une situation humanitaire désastreuse après des semaines de bombardements intensifs. Les infrastructures médicales, les habitations et les ressources vitales sont gravement endommagées. Selon l’ONU, des centaines de milliers de personnes sont déplacées, et l’accès à l’eau potable et à la nourriture reste critique. Israël maintient un blocus strict sur Gaza, ce qui complique davantage l’acheminement de l’aide humanitaire. De son côté, le Hamas continue de tirer des roquettes vers le territoire israélien, selon des rapports militaires.