Tag: Sécurité Alimentaire

Au printemps 2025, la hausse des prix alimentaires mondiaux exerce une pression intense sur le Liban, pays déjà fragilisé par une crise économique prolongée. La dépendance élevée du Liban aux importations de denrées essentielles, notamment les céréales, aggrave la vulnérabilité de sa population. Les ménages libanais, confrontés à une inflation galopante, voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Les autorités peinent à répondre à cette crise multifactorielle, malgré le soutien ponctuel des organisations internationales.

#IMPORTATIONS: Ad Diyar note une chute de 12 % des importations libanaises, freinée par la crise logistique et la liste grise du GAFI. La dépendance au blé ukrainien (85 %) menace la sécurité alimentaire, tandis que l’insolvabilité des banques bloque les lettres de crédit. Les agences exclusives et les retards au port de Beyrouth aggravent les risques de pénuries de médicaments et de denrées, exposant un Liban vulnérable.

Le Liban a obtenu 298 millions de dollars dans le cadre du Flash Appeal 2024, mais cette somme ne couvre que 60 % des besoins humanitaires. Face à une inflation de 135 % et à une pauvreté touchant 80 % de la population, l’ONU et les bailleurs internationaux appellent à un renforcement des engagements financiers. Sans une aide accrue, les programmes de soutien alimentaire, de santé et d’éducation risquent d’être insuffisants pour répondre aux besoins urgents de la population.

e conflit en cours a touché 70 % du secteur agricole libanais, détruisant des milliers d’hectares et 65 000 oliviers. Le ministère de l'Agriculture cherche à compenser les pertes par l'expansion des zones agricoles dans des régions plus sûres.

Selon le rapport du PAM et les données d’août 2024, le coût total du SMEB pour une famille de cinq personnes s’élève à 41 millions de livres libanaises (environ 454 $), soit une augmentation de 0,7 % par rapport à juillet 2024. Le MEB pour une famille de cinq personnes a également augmenté, atteignant 49,6 millions de livres (550 $) en août 2024, en hausse de 1,3 % par rapport à juillet.

La décision fait suite à une analyse de laboratoire qui a révélé que des produits de la marque Sweidan, provenant de l'usine laitière de Swaidan située à Shamstar, ne respectaient pas les normes libanaises en vigueur. En particulier, les échantillons ont été jugés non conformes à la norme libanaise n° 1999 : 21 concernant les spécifications et conditions techniques des produits laitiers, notamment en ce qui concerne le contenu en huiles végétales. Cette non-conformité a conduit à la suspension de la commercialisation de ces produits jusqu'à ce qu'une vérification complète soit effectuée.

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