La présidente de l’association des importateurs d’équipements médicaux Salma Assi a accusé la Banque du Liban d’être à l’origine des problèmes infrastructurels actuels, après une série de décisions prises dès juin 2019, limitant l’approvisionnement de l’achat de fournitures médicales en devises étrangères. Elle a également rappelé que la BdL ne prend pas en charge l’achat de pièces de rechange destinées aux équipements déjà existants.

Elle a également accusé la BdL d’avoir annulé le versement des fonds de toutes les factures remontant à 300 jours, reportant donc la pression financière sur ces entreprises déjà en difficulté sur le plan économique.

Concernant plus spécifiquement l’approvisionnement en oxygène, un gaz nécessaire pour de nombreuses personnes qui souffrent actuellement de complications respiratoires, les générateurs d’oxygène ne sont actuellement pas pris en compte. 70% de ces équipements auraient également été achetés par des personnes n’en ayant pas besoin des 30% des équipements déjà présents seulement à des personnes souffrant d’insuffisance respiratoire.

Salma Assi appelle par conséquent l’état à sécuriser l’approvisionnement de ces engins et d’accorder la priorité aux personnes en ayant réellement besoin.

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