La centrale électrique de Deir el Ammar au Nord Liban. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.
La centrale électrique de Deir el Ammar au Nord Liban. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.

Le quotidien Al Akhbar indique que la fourniture d’électricité en provenance de Jordanie ne pourrait avoir lieu qu’à partir du début de l’année prochaine, 63% des pylones ayant été au final endommagés en Syrie durant la guerre civile. Quelques semaines seraient ainsi nécessaires pour réparer le réseau électrique au Sud de la Syrie.

En retour, les autorités syriennes souhaiteraient obtenir 8% de l’électricité qui y transite en raison des coûts de maintenance du réseau sur place qui atteindrait 5 millions de dollars et demi.

Cependant, la fourniture de ce courant pourrait intervenir avant l’arrivée du gaz en provenance d’Egypte, note le journal, une fourniture pour l’heure toujours retardée en raison des retards pris par les autorités américaine dans l’annonce d’exemption du CAESAR Act sur ce dossier.

Le Liban devrait ainsi recevoir 650 millions de mètres cube de gaz par an, permettant la production de 4 à 6 heures d’électricité. Le premier ministre Najib Mikati aurait tenté de convaincre le président égyptien Abdel Fattah al Sissi d’augmenter cette quantité jusqu’à atteindre 1 milliard de mètres cubes, permettant encore la production de 4 à 6 heures d’électricité supplémentaire.

Parmi les autres causes des retards pris, les autorités locales envisagent désormais de relever les tarifs de l’électricité publique, actuellement à 140 livres le coût du kilowatt. Ainsi, cette hausse pourrait ainsi finance une hausse de la production et réduire le coût des générateurs pour la population. A terme, 10 heures d’électricité supplémentaires pourraient également être ainsi fournis.

Le nouveau prix pourrait atteindre 3 000 livres libanaises le kilowatt, contre plus de 6000 livres pour les générateurs de quartier.

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