Recevant l’ambassadeur plénipotentiaire français Pierre Duquesne en charge du dossier libanais depuis la conférence CEDRE d’avril 2018, le premier ministre Najib Mikati a indiqué que des contacts sont toujours en cours pour réactiver son gouvernement, notant que la période à venir “nécessite la tenue de sessions intensives du Cabinet pour prendre des décisions sur de nombreux dossiers”, allusion aux nombreux dossiers désormais sur la table du conseil des minsitres dont l’achat de médicaments ou encore la relance des négociations avec le Fonds Monétaire International.

Le premier ministre Najib Mikati a cependant estimé que convoquer le gouvernement sans avoir résolu la crise actuelle pourrait aggraver la situation. Il faisait ainsi allusion au boycott du cabinet par les ministres du mouvement Amal et du Hezbollah après que le juge Tarek Bitar en charge de l’enquête concernant l’explosion du port de Beyrouth ait publié un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil, bras-droit du président du Parlement, Nabih Berri.

Par ailleurs, Najib Mikati a estimé que les négociations avec le Fonds monétaire international “se déroulent bien”, alors que de source médiatique, mis-à-part le déplacement d’une délégation du FMI, aucune session formelle de négotiation n’a encore été tenue, les procédures étant liées au chiffrage des pertes du secteur bancaire.

Pour sa part, le diplomate français a appelé parties libanaises à s’entendre sur les “principes généraux pour faire face à la crise libanaise avant de parvenir à un accord avec le FMI”, un préalable nécessaire au déblocage de l’aide économique de la communauté internationale face à la crise économique et notamment de l’aide promise lors de la conférence CEDRE.

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