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Le ministre de l’Industrie, George Boushekian, a annoncé l’interdiction d’exportation des denrées alimentaires fabriquées au Liban sauf après l’obtention d’une licence délivrée par le ministère chargé de l’industrie et signée exclusivement par le ministre chargé de l’industrie lui-même l’autorisant.

Cette décision était attendue en raison des conséquences à la sécurité alimentaire de la population libanaise face au conflit entre l’Ukraine et la Russie.

Parmi les produits visés par cette interdiction de sortir du Liban, on trouve, la viande mise en conserve, y compris la volaille, les produits de conserves à base de viande et de poissons, les pommes de terres en conserves, les jus de fruits et ed légumes, les fruits et légumes transformés en conserve, les huiles et matières grasses d’origine animales raffinés ou non, le beurre et les crèmes fraiches, les féculants, les nourritures pour les animaux domestiques, le pain et les produits sucrés, le cacao et les produits dérivés comme le chocolat, les pâtes, le café et le thé, et les alcools.

Cette information intervient alors que le Liban est confronté aux conséquences du conflit entre l’Ukraine et la Russie avec 55% de son blé importé d’Ukraine alors que les stocks locaux de blé sont au plus bas avec seulement 1 mois à 1 mois et demi de consommation et aux conséquences de la crise économique locale, avec une détérioration de la valeur de la livre libanaise face au dollar de plus de 92% en moins de 3 ans alors que les prix mondiaux des matières premières dont le blé, les carburants et d’autres types de produits de première nécessité, explosent actuellement.

Des mesures similaires ont déjà été annoncés dans d’autres pays.

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