Les événements du 13 avril 1975 ont commencé par une attaque contre une église à Ain el-Remmaneh, un quartier chrétien de Beyrouth, suivie d’une embuscade mortelle contre un bus transportant des Palestiniens dans le même quartier. Ces incidents ont exacerbé les tensions déjà vives entre les factions chrétiennes libanaises, principalement représentées par les Phalangistes (ou Kataeb), et les groupes palestiniens et leurs alliés de gauche et musulmans au Liban.
La guerre civile libanaise était caractérisée par sa complexité, avec de multiples factions internes et l’implication de puissances étrangères, y compris Israël, la Syrie et l’Iran, chacune soutenant différents groupes pour ses propres intérêts géopolitiques. Le conflit a vu une série de massacres, d’assassinats et de déplacements massifs de populations, ainsi que la fragmentation du pays en différentes zones contrôlées par diverses milices.
La guerre a officiellement pris fin en 1990, avec l’accord de Taëf qui a révisé le système politique libanais pour mieux refléter la démographie du pays et a mis fin à l’hégémonie politique maronite en établissant une répartition plus équitable du pouvoir entre les différentes sectes religieuses. Cependant, les séquelles de la guerre, y compris les divisions sectaires, les problèmes économiques et les interférences étrangères, continuent d’affecter le Liban.
Ainsi, le 13 avril 1975 représente pour le Liban le début d’une période extrêmement sombre de son histoire, dont les répercussions se font encore sentir aujourd’hui.