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L’attaque israélienne contre un convoi diplomatique à Jénine provoque une réaction sans précédent de l’Union européenne. Plusieurs États membres dénoncent une violation grave du droit international et appellent à la révision des accords bilatéraux avec Israël. Le Parlement européen réclame un embargo sur les armes, tandis que le Service européen pour l’action extérieure évoque un tournant dans les relations diplomatiques. Israël tente de minimiser l’incident et mobilise ses relais pour désamorcer la crise.

La guerre à Gaza entre dans une nouvelle phase : l’échec d’une opération israélienne à Khan Younès, l’implication du Yémen et la montée des pertes humaines redessinent les lignes du conflit. Tandis que 92 % des logements sont détruits, les appels à un cessez-le-feu se multiplient. Sur la scène diplomatique, les fractures s’élargissent entre puissances occidentales. Le conflit, désormais régionalisé, échappe de plus en plus aux acteurs initiaux.

Donald Trump et Keir Starmer ont signé un accord commercial ciblé, abaissant les droits de douane américains sur l’automobile et la sidérurgie britanniques. En échange, Londres ouvre son marché au bœuf, à l’éthanol et aux moteurs Rolls-Royce américains. Isolé post-Brexit, le Royaume-Uni cède sous pression. Cet accord vise aussi Bruxelles : alors que les négociations transatlantiques piétinent, Trump cherche à affaiblir l’UE en exhibant Londres comme exemple de coopération tarifaire bilatérale.

En mars 2025, la transition énergétique allemande vacille. L’éolien stagne à 140 TWh, le solaire atteint 60 TWh mais est freiné par des réseaux saturés et un stockage limité. Les coûts énergétiques élevés menacent l’industrie face à la Chine. Friedrich Merz, élu en février, doit concilier écologie et économie. Sans investissements massifs, l’Allemagne risque de rater ses objectifs climatiques et son rang économique, fragilisant l’Union européenne.

#CHRONIQUE: "Les conflits, de l’Antiquité à 2025, naissent de la quête des ressources – terres, pétrole, eau, terres rares. Rome luttait pour le blé sicilien, Trump impose des surtaxes pour les semi-conducteurs, la Chine vise l’hélium-3 lunaire. L’Union européenne partage, évitant la guerre, mais ailleurs, les rivalités s’intensifient : Israël sécurise l’eau, le Yémen dispute Bab el-Mandeb, et la voie du pôle Nord attire Trump et Xi. Cette répétition historique, technologiquement amplifiée, menace une nouvelle ère de tensions.

#Presse: Le Liban traverse en 2025 une crise multidimensionnelle qui bouleverse tous les pans de la société. De la dépréciation dramatique de la livre libanaise aux pressions internationales croissantes, en passant par les enquêtes pour corruption et les tensions communautaires, la population subit de plein fouet les conséquences d’un contexte économique et politique délétère. Malgré les initiatives locales et les appels à la réforme, le pays reste confronté à des défis structurels majeurs menaçant sa stabilité.

#USA: Donald Trump, souvent vu comme conservateur, s’écarte de la droite américaine traditionnelle. Ses tarifs massifs, comme les 10 % sur toutes les importations en 2025, rejettent le libre marché prôné par Reagan. Son isolationnisme, critiquant l’OTAN et admirant des autocrates comme Poutine, contredit le leadership néoconservateur. Même ses taxes absurdes sur Heard et McDonald ou le Groenland montrent un populisme nationaliste, loin des valeurs républicaines classiques. Trump n’est pas de droite ; il est un ovni populiste.

#EDITO: Dans la nuit du 2 au 3 avril 2025, Donald Trump a décrété son ‘Liberation Day’, imposant une taxe de 10 % sur toutes les importations, et jusqu’à 54 % pour la Chine. Le Liban, fragile, écope de 10 %, tandis que des absurdités comme les îles Douglas, Heard et McDonald, et le Groenland sont taxées. La Chine et l’UE préparent une riposte, les marchés plongent, et les consommateurs américains paieront le prix d’une croisade économique qui vire au délire.

#USA: Donald Trump a lancé le « Jour de la libération commerciale », imposant une hausse de 20 % des droits de douane sur les importations, y compris celles de l’Union européenne, pour relancer l’industrie américaine et réduire le déficit commercial. Ursula von der Leyen a promis une riposte proportionnée, alors que les échanges UE-USA atteignaient 606 milliards de dollars d’importations contre 370 milliards d’exportations en 2024. Cette mesure protectionniste secoue le commerce mondial.

#CHRONIQUE: Des lettres de l’ambassade américaine pressent les entreprises françaises d’abolir la diversité sous peine de perdre des contrats, tandis que des statues confédérées reparaissent. Ce chantage extraterritorial défie notre souveraineté. L’Europe doit répondre : une défense autonome face à l’OTAN, des lois renforcées, une économie libérée du dollar. Trump nous force à choisir entre capitulation et dignité. Une Europe unie peut transformer ce défi en une affirmation de sa puissance.

#Perspective: En ce 3 mars 2025, une vague de défiance envers les produits américains s’intensifie à travers le Canada, l’Europe et le Moyen-Orient, portée par des tensions géopolitiques exacerbées par le retour de Donald Trump. Ce boycott, amplifié par la guerre commerciale, l’annexion proposée du Canada, le désengagement en Ukraine et le soutien à Israël, perturbe le commerce mondial et interroge l’impact sur le PIB des États-Unis et des pays boycotteurs, révélant les limites de la stratégie transactionnelle de Trump.

Ce 1er mars 2025, l’UE menace de couper son aide au Liban sans réformes – bancaire, anti-corruption, énergétique – refusant un réseau corrompu. Avec 70 milliards $ perdus et 1,5 million de réfugiés syriens, Beyrouth défie Bruxelles sur les retours forcés. Pilier à 3,5 milliards € depuis 2011, l’Europe pourrait lâcher un pays où 82 % sont pauvres. Aoun peut-il plier sans briser son fragile équilibre ?

EDITO: Et ce n’est pas fini : il est à craindre que cette politique transactionnelle s’étende au Moyen-Orient, notamment au Liban, où Trump pourrait bien débarquer avec son carnet de chèques et une idée lumineuse. "Vous voulez sauver votre pays de la crise économique ? Naturalisez vos réfugiés palestiniens, prenez un peu de cash, et on appelle ça un deal !

L’Union européenne et la Fondation Samir Kassir ont lancé la 20e édition du Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse, un prix récompensant les journalistes du Moyen-Orient, du Golfe et d’Afrique du Nord. Destiné à promouvoir la liberté d’expression et le journalisme d’investigation, il comprend trois catégories : article d’opinion, investigation et reportage audiovisuel. La cérémonie de remise des prix se tiendra à Beyrouth le 3 juin 2025, en hommage au journaliste assassiné en 2005.