Ghassan Moukheiber rappelle l’opposition de son oncle à la mainmise syrienne à travers les accords de Taëf

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S’exprimant à l’occasion la 33ème commémoration de la signature des accords de Taëf, l’ancien député Ghassan Moukheiber, neveu d’Albert Moukheiber décédé en 2002 et député entre 1957 et 1992, a indiqué avoir boycotté la cérémonie organisée par l’Arabie saoudite, rappelant l’opposition de son oncle à la mainmise sur le Liban par la Syrie, une mainmise entérinée à travers ces accords notant par ailleurs son soutien à la constitution issue de ces accords qui comprenaient de nouvelles dispositions qui affirment la charte de coexistence et contribuent au développement du système constitutionnel.

“Aujourd’hui, après 33 ans de cet accord et l’amendement de la constitution conformément à ce qu’il stipulait, et 22 ans après l’évacuation de l’armée syrienne, il reste beaucoup à faire, notamment le contrôle permanent de la libanisation des décisions et le renforcement de la souveraineté nationale dans les domaines de la sécurité, de la politique et de l’économie, ainsi que la poursuite de l’application structurelle de ce qui n’a pas encore été réalisé dans la constitution et la loi, en ce qui concerne l’établissement d’un État civil, l’abolition du sectarisme conformément au mécanisme stipulé dans la constitution, l’approbation du Sénat, une décentralisation administrative élargie et un pouvoir judiciaire indépendant”, constate l’ancien député.

Il s’agit par conséquent de renforcer les institutions et de lutter contre la corruption structurelle fondée sur le clientélisme politique et assurer l’effectivité des libertés et de la démocratie au sein d’un état de droit et de citoyenneté.

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