Au Liban, la mesure subjective qui détermine l’application ou non d’une fonction semble ne plus suffire pour justifier le poste honorable.

Les influences et les circonstances favorables peuvent à leur guise indiquer selon un contexte socio-politique favorable, qu’un tel ou qu’un autre peut “se garantir” d’une fonction. Cependant, la dynamique d’une base citoyenne décente et conséquente ne peut se contenter de la logique du pré-acquis et du “devoir” assumé selon des considérations et des redevances particulières. Le temps s’impose pour des communications ouvertes entre les institutions de l’état et les composantes de la société civile. La transparence dans toutes ses dimensions est plus que jamais nécessaire afin de pouvoir réfléchir ensemble, d’adapter des propositions aux questionnements et de répondre aux craintes légitimes d’une population usée par des influences néfastes, des corruptions multiples, des dysfonctionnements institutionnels et des promesses stériles.

Le chemin courageux entrepris par le parti Sabaa, l’intrépide député Mme Paula Yaakoubian et les divers mouvements de la société civile libanaise est indispensable.
Il consiste à clamer des rapports sains et légitimes quoique négligés entre les responsables et les libanais. L’objectif premier est de passer du flou des décisions en hauts lieux à la clarté des points. Les étapes majeures au nom du citoyen ne peuvent être démocratiquement décidées au delà de sa connaissance alors que des indicateurs multiples pointent au désastre !
Il ne s’agit ici de lui accorder le droit d’exprimer ses maux sans le restreindre mais de convenir à sa valeur incontournable pour l’échange interactif avec des personnages qui détiennent les dossiers capitaux du libanais. C’est peut-être ce dernier temps qui lui reste pour ne plus tolérer des apparences trompeuses mais pour insister à rétablir la transparence de la pensée et des actes.

Beaucoup parmi nous ont délaissé pour longtemps leurs rôles. Si ceux là ne font pas autrement, ils mènent leurs irresponsabilités à accélérer le marasme et la dégradation de leurs conditions, physique, psychique et matérielle. La culture du faire face demeure, quoique peu assumée au Liban, l’exercice d’une citoyenneté ordinaire qui est essentielle à une coexistence responsable. Celle-ci est censée favoriser, initier, poursuivre et maintenir des rapports francs sur des sujets divers et  publics, sensibles et épineux. Les chambres privées où l’on décide à plusieurs des mécanismes, des étapes et des délais devront désormais valider un espace ouvert. 

Le 1er Août nous avons fêté notre glorieuse armée. Elle assume la remarquable sauvegarde du territoire avec des moyens limités. L’assainissement de l’environnement au Liban présente un genre unique de problème sécuritaire. Il concerne la santé que le libanais risque de perdre pour de bon.

Elle est pourtant ce qui lui reste de plus accessible et de plus précieux.

Bien au delà des “problématiques” issues des susceptibilités litigieuses des divers mentors politiques, les dialogues avisés avec des professionnels indépendants et hautement qualifiés sont absolument nécessaires pour commercer à respirer un esprit de confiance et  l’air non toxique!

2 COMMENTAIRES

  1. La clarté n est jamais d essence politique.
    Elle est l assainissement de chacun dans la fin des guerres entre les hommes et les femmes.
    D’où le débat économique lancé avec de faibles membres en considérant une population fatiguée de son manque d’introspection solennelle entre le devoir et les impératifs socio-économiques. Si la nation ne joue plus aucuns rôles on ne peut pas réfléchir politiquement à tous les niveaux économiques d assainissement. Les lois sont pourtant là. Mais des renegades s emploient à démanteler le pouvoir législatif et institutionnel ainsi que civil.

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