Tag: pouvoir d’achat
Le coût d’envoi de fonds vers le Liban diminue au T4 2024 mais reste...
Le coût moyen d’envoi de fonds vers le Liban a enregistré une baisse modeste au quatrième trimestre de 2024, passant à 5,93% depuis les États-Unis et 5,85% depuis la France. Toutefois, le Liban reste parmi les destinations les plus coûteuses au monde. Cette situation pèse sur les ménages libanais qui dépendent des transferts pour subvenir à leurs besoins essentiels, dans un contexte de crise économique persistante
Le salaire réel dans le secteur privé libanais reste inférieur de 40 % à...
#ECO: En 2025, le salaire réel moyen dans le secteur privé libanais reste inférieur de 40 % à son niveau de 2018, malgré une reprise nominale. Les secteurs comme l’informatique progressent, mais la majorité des fonctions commerciales, RH ou financières subissent encore des baisses importantes. Cette dégradation alimente les inégalités sociales et la fuite des compétences. L’étude InfoPro met en lumière une fracture croissante du marché du travail, malgré quelques signaux de stabilisation.
Crise au Liban : quand les salles de sport défient la médecine en ruines
La crise économique au Liban pousse les habitants à abandonner les soins médicaux coûteux pour des remèdes naturels, tandis que, paradoxalement, les salles de sport et centres de bien-être prospèrent malgré un pouvoir d’achat en chute. Les produits bio et locaux gagnent en popularité, mais restent un luxe pour les riches. Entre pénuries de médicaments et stress chronique, les Libanais cherchent des alternatives pour préserver leur santé dans un pays en crise.
L’inflation alimentaire progresse de 6,8 % en janvier 2025 au Liban
#ECO: En janvier 2025, l’inflation alimentaire au Liban a atteint 6,8 % sur un an, affectant principalement les boissons, les fruits et les légumineuses. Les gouvernorats du Sud et de Baalbeck-Hermel enregistrent les hausses les plus fortes, conséquence des tensions géopolitiques et des perturbations logistiques. La dépendance du Liban aux importations et la volatilité des prix mondiaux laissent présager une persistance des tensions sur les prix alimentaires, accentuant la précarité des ménages
Les tarifs douaniers de Trump : un pari risqué pour l’économie américaine
#ECOMONDIALE: Les tarifs de Trump, avec 10 % sur les importations et 34 % sur la Chine, visent à protéger l’industrie américaine, mais risquent d’augmenter les prix (11,4 % sur les voitures, J.P. Morgan) et l’inflation (2,8 %, OCDE). À long terme, les entreprises perdront en compétitivité internationale, tandis que 684 000 emplois pourraient disparaître (Tax Foundation). Les représailles de l’UE et du Canada menacent le commerce, et les ménages perdront 1 200 dollars par an (ECFR), creusant les inégalités
Dans la presse: un taux de change de 92 000 LL/USD dans les marchés...
#ECO: La livre libanaise reste stable à 89 000 pour un dollar sur Sayrafa, mais dépasse 92 000 sur le marché parallèle, selon Al Sharq Al Awsat. Avec une économie dollarisée à 85 %, l’inflation érode le pouvoir d’achat, malgré une accalmie du taux officiel. Le déficit public atteint 11 % du PIB en 2025, compliquant les défis du futur gouverneur de la Banque du Liban face à une crise monétaire persistante.
Nawaf Salam met en avant la levée du secret bancaire comme clé de la...
#BANQUE: Le 24 mars 2025, Nawaf Salam, Premier ministre, a rencontré « Cri des déposants », insistant sur la levée du secret bancaire pour lancer la réforme financière et restituer les fonds gelés (93 milliards de dollars en 2019). Il exige des banques plus de capitaux et une restructuration, dans un Liban où la livre vaut 92 000 LBP pour 1 USD et 82 % des habitants sont pauvres. Les déposants réclament un audit pénal, mais les divisions politiques menacent ce projet.
FOCUSLIBAN: La situation monétaire au Liban se dégrade
#ECO: Le 24 mars 2025, le FMI revient à Beyrouth, où la livre libanaise s’échange à 92 000 pour un dollar, les réserves de la Banque du Liban tombent à 7,9 milliards, et 82 % des Libanais sont pauvres. Les réformes – banques, secteur public, budget – exigées pour débloquer 3 milliards d’aide stagnent. La dollarisation atteint 78 % des transactions, et l’économie s’effondre. Sans volonté politique, le pays de Nawaf Salam reste au bord du précipice.
2019-2024 : En route pour l’effondrement financier final du Liban
De 2019 à 2024, les dépôts nominaux chutent de 170 à 88,39 milliards USD, les réels de 45-65 à 13-43 milliards USD. En 2024, les dépôts réels (15-49 % des nominaux) reflètent un schéma de Ponzi insoutenable. Le refus des banques en 2020 de restructurer, minimisant les pertes à 20 milliards USD contre 73 milliards USD (FMI), aggrave la crise. Les déposants, limités à 400 USD/mois à taux désavantageux, subissent un "haircut" de 75-90 %, contre 25-50 % possible en 2019 avec collaboration.
L’illusion des dépôts bancaires libanais avant 2019, un cas typique de Ponzi de haute volée
Le système bancaire libanais fonctionnait comme une pyramide de Ponzi à deux niveaux : les banques attiraient les déposants avec des rendements artificiels (10-15 %), financés par des placements à la BDL, qui elle-même dépendait de nouveaux dollars pour honorer ses engagements à 15-20 %. Les dépôts nominaux de 170 milliards USD n’étaient qu’une façade, soutenue par un schéma de Ponzi d’une ampleur exceptionnelle. Avec une parité réelle estimée à 3 000 LBP/USD en 2018 – contre 1 507,5 LBP/USD nominal – les dépôts réels se situaient entre 45 et 65 milliards USD, soit 26-38 % du total. L’écart de 105-125 milliards USD reflétait une richesse fictive, composée d’intérêts excessifs (40-50 milliards USD), de surévaluation monétaire (10-15 milliards USD), et de profits fictifs ou fraudes (~30-45 milliards USD).
Hausse du salaire minimum au Liban : un remède au pouvoir d’achat ou une bombe inflationniste ?
#FOCUSECO: Un projet de loi au Liban propose un salaire minimum à 550 dollars pour relancer le pouvoir d’achat face à l’inflation. Mais cette mesure risque d’alimenter une spirale inflationniste et de détruire des emplois dans un secteur privé exsangue, incapable de suivre. Loin de doper la consommation durablement, elle pourrait creuser les inégalités et aggraver la crise, faute d’un plan économique solide dans un pays en ruines.
Essence en chute au Liban : une baisse sous surveillance
#ECO: Les prix des carburants baissent au Liban ce 4 mars 2025 : l’essence 95 et 98 octane perdent 7 000 livres, le mazout 2 000, tandis que le gaz reste à 1 115 000 livres. Une détente liée aux marchés pétroliers et au taux de change offre un répit fragile. Dans une économie exsangue, cette réduction soulage sans régler les failles structurelles d’un pays dépendant et exposé.
Fitch Solutions prévoit une amélioration de la consommation au Liban en 2025
Fitch Solutions prévoit une croissance de 4,1 % de la consommation au Liban en 2025, après une contraction de 18 % du PIB en 2024. Cette reprise serait portée par un cessez-le-feu stabilisateur, une baisse de l’inflation à 25,0 %, et une reprise des secteurs clés. Toutefois, la consommation réelle resterait 30 % inférieure à son niveau de 2019, nécessitant des réformes économiques durables pour assurer une croissance soutenue.
L’inflation annuelle atteint 12 % en 2024 au Liban, portée par l’éducation et l’alimentation
L’inflation au Liban a atteint 12 % en 2024, avec une hausse marquée des prix de l’éducation (+30,5 %) et de l’alimentation (+14,4 %). L’indice des prix à la consommation a augmenté de 11,7 % en décembre, impactant directement le pouvoir d’achat des ménages. Le coût des services financiers a explosé (+569,7 %), contribuant à l’inflation globale. L’absence de réformes économiques et les tensions monétaires laissent présager une poursuite de cette tendance en 2025.