Adam et Ève découvrent le ciel et un jardin.
Le paradis sur terre n’a pas suffit.
Après avoir tourné le dos à la parole de Dieu, ils choisissent l’interdit au lieu de la gratuité. Dès lors, les générations se succèdent à contourner les normes, à souffrir et à cohabiter avec l’épine.

Au XXIème siècle, la terre se fait toujours massacrer par les abus de ses habitants et par des affaires en cours. Ce sont des stratégies d’hégémonies, d’instabilités multiples, de guerres, de génocides et de déplacements de problèmes et de populations. Depuis Noah, les séismes fissurent le sol et accélèrent la montée des eaux et le carnage de précieuses valeurs. Celles-ci distinguent pourtant l’humain de toute autre espèce et de tout objet.

Néanmoins, la gouvernance perd considérablement aujourd’hui de son potentiel de discernement, de la participation effective des électeurs, de sa magnanimité et de la sagesse des conduites. Les dirigeants de ce monde se retrouvent désormais pour tempérer ou manier des désordres afin de préserver des  places aux solutions à venir.

La donne démocratique se prête à une éthique de principe mais bien souvent, au delà de toute rigueur, au gré des directrives subjectives et des promesses illusoires.
Le Moyen Orient ainsi composé, poursuit une trajectoire de convenances aux intérêts de grandes puissances. Cette région continue de s’accrocher à ses dépendances ancestrales et à ses garants au gré des gesticulations, des  orchestrations multiples, de la persévérance des faux semblants et des injustices flagrantes. Les pouvoirs de cette région sont souvent peu représentatifs des aspirations de leurs citoyens et font davantage prévaloir leurs  assises selon, la politique du fait accompli, la profusion des règles, les voix dissonantes, le va de soi des influences et le volte-face paradoxal.

Du premier individu jusqu’au dernier, du berger du troupeau aux tutelles des hommes, du désert aux villes, du rituel à  la standardisation, de la distanciation des élans courageux à la tolérance des médiocrités, la désinvolture de l’homme pourrait lui coûter non seulement sa liberté de construire son évolution mais aussi son reste d’humanité.

2 COMMENTAIRES

  1. Nous ne croyons plus à la force sensible.
    Nous resolvons les problèmes par le fer, le mépris de l’autre, et l’éloge de soi.
    Nous n’avons plus de mérite des devoirs patriotiques, mais des devoirs rendus à soi-même.

  2. Personne ne donne avantage à la force sensible.
    On resoud les problèmes par le fer, le mépris de l’autre, la contagion du stress, et l’éloge de soi.
    Nos devoirs sont rendus à nous-mêmes, jamais à la patrie.
    Nous manquons donc d’éthique.

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