Le Liban pleure la disparition de l’ancien Premier ministre Salim Hoss, une figure emblématique de la politique libanaise, à un moment critique où le pays traverse de profondes crises politiques et économiques. Salim Hoss, décédé à l’âge de 89 ans, laisse derrière lui un héritage marqué par l’intégrité, la sagesse, et un sens aigu de la responsabilité envers la nation.
Hommage des responsables politiques
Le Premier ministre actuel, Najib Mikati, a exprimé sa tristesse dans un communiqué officiel, déclarant que « Salim Hoss est parti à un moment où le Liban a cruellement besoin de son sens aigu de la justice, de son nationalisme et de son engagement envers les valeurs arabes ». Mikati a souligné la difficulté de décrire en quelques mots l’ampleur de la contribution de Salim Hoss à la vie publique libanaise, le qualifiant de « modèle d’expertise, d’éthique et de savoir », mettant toujours l’intérêt du pays et de ses citoyens avant toute considération personnelle. Hoss, connu pour son dévouement et sa rigueur, a souvent été qualifié de « Conscience du Liban » par ses pairs.
Tamman Salam, un autre ancien Premier ministre, a également rendu hommage à cette grande figure nationale. Depuis l’étranger, il a déclaré que « le Liban a perdu aujourd’hui une personnalité qui incarnait l’honnêteté, la noblesse, et la rectitude », soulignant que Salim Hoss servait son pays avec loyauté et courage, tout en se tenant fermement contre les forces armées illégitimes qui ont marqué une partie de la vie politique libanaise. Pour Salam, Beyrouth, la ville natale de Hoss, restera profondément liée à l’héritage de cet homme de principes.