Léon Benouville: “Saint Francois d'Assise, transporté mourant à Sainte-Marie-des-Anges, bénit la ville d'Assise”, 1853

“Pour sauver tous les hommes, Jésus-Christ a voulu les rejoindre dans leur humanité. Dans leur humanité la plus authentique qui ne soit pas encombrée de richesses, d’argent, d’honneur. Il devait prendre corps dans l’humanité la plus dépouillée de ce qui n’est pas elle, de tout pouvoir économique, politique et religieux. Cette humanité là, ce sont les plus pauvres et non les riches qui la possèdent. En eux l’essentiel n’est pas entamé. C’est pourquoi le Christ pouvait s’y incarner sans peine “.  
Père Joseph Wresinski, p 121 Ref, François d’Assise et la miséricorde, 2017

La terre continue de trembler alors que la concordance humaine entre les hommes demeure une forme de pensée pour tant de dirigeants de par le monde. Eux défendent les textes pour ” le droit des peuples à disposer d’eux mêmes” alors que l’avenir ressemble de plus en plus à un mot vide, à un horizon dissocié du lien sensitif et chaleureux spécifique à la créature de Dieu. 

À quoi sert des objectifs à atteindre, des préjugés à prévaloir et des perspectives basées sur un socle d’intérêts stratégiques quand c’est pour vivre mieux, plus tard ou “jamais”. 

Nous allons mal à tourner en rond quand le lien indispensable pour la confiance entre les hommes est gravement menacé. On ne le dit probablement pas assez mais on le sait. La conscience humaine a longtemps faillit pour convenir davantage aux façades alors que  le progrès entre les habitants de la planète se résoud à des rassurances froides. Les uns et les autres craignent de ne plus convenir aux mentalités opportunes alors que l’intelligence s’est figée en un pouvoir solitaire. 

Les compétences cognitives et socio-comportementales, le raisonnement et l’efficacité personnelle croisent nos capacités d’adaptation et d’évolution. Cependant, l’élan des tripes, proprement humain, est un parcours de vécus si étrangers à une large part de la population mondiale face à la pandémie du COVID-19. Un nouvel ordre du jour a résussité des règles obligées du système vers un  confinement obligé. Grâce à la perplexité des échanges distants, la démarcation se précise pour la prise en charge des uns et de leurs proches. Dans les contextes où s’adapte l’espace mental on peut aussi éveiller un savoir de cœur peu connu. Allons rencontrer la lumineuse différence de la réalité vivante naturelle et douce en chacun de nous !

La résonance du cœur peut taire nos arrogances. La résurrection de la paix commence en nous d’abord .

” Et Jésus répond : Luttez pour entrer par la porte étroite car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas” (Lc 13, 23-24). Que signifie cette “porte étroite” ?… Le passage à la vie éternelle est ouvert à tous, mais il est “étroit” car il est exigeant, il demande application, abnégation, et mortification de son égoïsme. “
BENOÎT XVIANGÉLUS Castel Gandolfo Dimanche 26 août 2007

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