La Banque BEMO célèbre la parution de l’ouvrage de la 3ᵉ édition du concours national d’écriture « Liban comme nous le rêvons »
Beyrouth, le 27 octobre 2025 – La Banque BEMO a célébré la parution de l’ouvrage de la troisième édition de son concours national d’écriture « Rêver le Liban », sous le titre « Liban 2050 : Lettre à ma famille à l’étranger ». L’événement s’est tenu dans le cadre du Festival “Beyrouth Livres”, organisé par l’Institut français du Liban (IFL), à l’École Supérieure des Affaires (ESA).
L’événement s’est tenu en présence du Dr Riad Obégi, Président-Directeur Général de la Banque BEMO et initiateur du projet, de M. Maxence Duault, Directeur Général de l’ESA, de l’équipe de la Banque, ainsi que des partenaires de l’initiative : le ministère de l’éducation et de l’enseignement supérieur, l’IFL, la Librairie Antoine, et l’Association Assabil. Étaient également présents des personnalités du monde culturel et éducatif, des étudiants, et des familles d’enseignants.
Une initiative éducative et culturelle devenue un rendez-vous national
Lancée en 2022 par la Banque BEMO, l’initiative « Rêver le Liban » est née d’une vision humaniste et pragmatique visant à préparer l’avenir avec confiance. Au fil des ans, elle s’est transformée en un forum national permettant à la jeunesse libanaise, au Liban et à l’étranger, d’exprimer sa vision du Liban de demain à travers l’art de l’écriture. Ce projet éducatif, porteur d’espérance, invite les jeunes à redécouvrir leur pays, à renouer avec leurs racines et à exprimer, par les mots, leur foi dans un avenir commun.
Les mots d’ouverture
La cérémonie s’est ouverte par une allocution de Mme Myrna Panayot, qui a remercié les partenaires pour leur soutien constant, annonçant l’arrivée de deux nouveaux partenaires pour l’édition 2026 : L’Orient-Le Jour et la Commission nationale libanaise pour l’UNESCO. Elle a également salué la participation active des étudiants, élèves et enseignants, soulignant que le concours repose sur l’amour des mots et l’art de l’écriture, piliers d’un dialogue fécond entre les générations et entre le savoir et la sensibilité.
Rêver comme acte fondateur
Dans son discours, le Dr Riad Obégi a rappelé la force du rêve comme moteur de transformation : « À la Banque BEMO, nous avons rêvé de rassembler les jeunes du Liban – filles et garçons – dans un même élan pour rêver un pays meilleur. Aujourd’hui, quatre ans plus tard, ce rêve est devenu réalité ; il grandit jour après jour, du Sud au Nord, à travers les régions du Liban, porté par des élèves et des étudiants qui écrivent leurs rêves pour ce pays, en arabe, en français et en anglais. L’écriture est née au Liban ; elle habite les gènes, le souffle et le regard des Libanais sur la vie. » Il a ajouté : « J’ai, moi aussi, un rêve : que ce concours s’ouvre un jour à toutes les langues parlées par les enfants de la diaspora libanaise, pour devenir un pont entre les rêves du Liban et ceux de ses fils et filles dispersés à travers le monde. ». Il a également signalé que « le thème de cette année, « Faire parler les murs », invite chacun à écouter la mémoire des lieux, à entendre leurs voix et à découvrir, dans leurs silences, les échos d’un Liban plus beau à rêver ensemble. »
Les Discours
Le poète Antoine Boulad, membre du jury francophone, a pris la parole au nom de l’Association Assabil, rappelant que celle-ci représente le réseau des bibliothèques publiques au Liban et qu’elle s’associe à ce projet pour promouvoir la lecture et la culture. Il a souligné : « Il n’y a pas d’écriture sans lecture », insistant sur la nécessité de rendre les livres accessibles à tous dans les bibliothèques nationales.
Émile Tyan, Président-Directeur Général de la Librairie Antoine, a exprimé sa fierté de prendre part à cette aventure intellectuelle et humaine, la qualifiant de “projet ambitieux porté par le rêve d’un banquier qu’est Dr Riad Obegi”. Selon lui, le rêve est à l’origine de tout ; il donne un avenir à la nation.
De son côté, Mme Mona Al-Mawla, représentant la Direction des affaires culturelles et des beaux-arts au ministère de l’Éducation, a salué un ouvrage « qui n’est pas une simple collection de textes, mais le battement du cœur du Liban vu par une génération qui croit que la parole peut bâtir des ponts entre la douleur et l’espérance. »
Mme Sabine Sciortino, Conseillère de coopération et d’action culturelle et Directrice de l’Institut français du Liban, a mis en avant l’importance d’une initiative qui s’adresse directement à la jeunesse et lui donne la parole. Elle a souligné la valeur du plurilinguisme – arabe, français et anglais – qui incarne l’identité même du Liban et la richesse de son patrimoine culturel. Elle a également salué la pertinence des thèmes abordés, qui contribuent à consolider la conscience identitaire. Selon elle, ce projet entre en parfaite résonance avec la mission de l’Institut français du Liban, et trouve naturellement sa place au sein de “Beyrouth Livres”, le rendez-vous culturel de la capitale.
Enfin, Me Amal Fayez Haddad, ancienne Bâtonnière, a souligné dans son discours que ce projet culturel redonne à la parole son rôle fondateur dans la construction du pays. Elle a déclaré : « L’écriture n’est pas un luxe de langage, mais un acte d’appartenance et de responsabilité envers le Liban. » Elle a ajouté que ce travail collectif, porté par des étudiants venus de toutes les régions, incarne le vrai Liban — celui du dialogue et du vivre-ensemble, où les rêves deviennent une force qui construit et éclaire.
Le mot de clôture
En clôture, Mme Nevine Toutounji Hage Chahine, Présidente du concours, a rendu hommage à tous les participants et partenaires, avant de rappeler que rêver, c’est redonner sens au réel. Elle a dit que « Ce projet est né pour rendre à l’écriture son rôle dans la construction du pays, pour que les jeunes du Liban se retrouvent autour d’une même vision de l’avenir. “Faire parler les murs” est une invitation à écouter la mémoire des lieux, à se plonger dans l’histoire de nos villages et de nos régions, afin de redécouvrir le secret du Liban : le vivre-ensemble. Rêver le Liban, c’est écrire la feuille de route du Liban de demain, à l’encre des valeurs et de l’espérance. »
Une mission culturelle et humaniste
À travers cette initiative, la Banque BEMO réaffirme sa mission culturelle et humaniste, liant éducation et créativité, culture et citoyenneté, rêve et action.



