Tag: désarmement Hezbollah
Revue de presse du 15/07/25: Un calendrier américain pour le désarmement
La récente réponse américaine sur le désarmement du Hezbollah met Beyrouth face à un ultimatum exigeant un calendrier précis d’ici fin 2025. Cette revue de presse fait ressortir les réactions institutionnelles, l’équilibre délicat de la diplomatie régionale, la pression sur l’économie nationale et les tensions sécuritaires exacerbées, notamment dans les prisons et les zones frontalières. Elle met en lumière une société fragilisée mais mobilisée, confrontée à des défis multidimensionnels entre souveraineté et réalités intérieures.
Tom Barak à Beyrouth : une visite sous tension maîtrisée
La visite de Tom Barak à Beyrouth marque un tournant diplomatique majeur dans les relations entre le Liban et les États-Unis. Malgré les tensions régionales, les échanges ont été jugés constructifs par les deux parties. Les autorités libanaises ont adopté une posture mesurée, évitant l’escalade tout en maintenant leurs positions fondamentales sur le désarmement du Hezbollah. Cette séquence met en lumière une diplomatie active mais fragile, entre coordination institutionnelle et équilibre géostratégique délicat.
Tom Barrack au Liban : dialogue, opportunité et limites américaines
L’émissaire américain Tom Barrack a salué la réponse libanaise aux propositions américaines sur le désarmement du Hezbollah lors d’une visite à Baabda. Affirmant ne pas imposer de calendrier, il a évoqué une opportunité historique pour le Liban, tout en soulignant la nécessité d’un dialogue interne. Ce déplacement intervient dans un climat régional tendu, marqué par des frappes israéliennes. Washington affiche un soutien affirmé tout en déléguant aux Libanais la responsabilité des décisions.
Feuille sous pression : la mission Barak face à l’impasse libanaise
La mission diplomatique de Thomas Barak au Liban provoque une intense recomposition politique. Attendue pour clarifier les engagements libanais face aux exigences américaines, cette visite met en lumière les divisions internes, notamment sur le désarmement du Hezbollah et les réformes économiques. Malgré une volonté de coordination entre les présidences, les lignes rouges internes entravent l’émergence d’une position unifiée. Cette mission devient le révélateur des impasses libanaises sous pression internationale.
Revue de presse du 01/07/25: l’offensive parlementaire sur la réforme du code électoral
Une Chambre confrontée à la querelle du vote des expatriés, un gouverneur de la Banque du Liban cherchant 2,6 milliards de dollars de liquidités, des diplomates américains soumettant le désarmement à un cessez-le-feu régional, tandis que la Haute Commission de Secours révèle un gouffre financier et qu’un festival célèbre la mémoire musicale des années soixante. Entre arbitrages budgétaires et diplomatiques, tensions militaires et effervescence culturelle, le Liban traverse une semaine décisive sur tous les fronts.
La diplomatie iranienne réaffirme sa présence au Liban tout en appelant à un dialogue...
La visite du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi à Beyrouth marque une volonté de Téhéran de redéfinir ses relations avec le Liban. En affirmant son soutien à la souveraineté libanaise et en privilégiant les relations étatiques, l'Iran semble adopter une approche plus institutionnelle. Cette démarche intervient alors que des discussions nationales sur le désarmement du Hezbollah émergent, dans un contexte de négociations nucléaires tendues entre l'Iran et les États-Unis.
Entre trêve politique et méfiance stratégique : Nawaf Salam face à l’épreuve du Hezbollah
La rencontre entre Nawaf Salam et le Hezbollah, décrite comme une tentative de construction de confiance, illustre l'impasse institutionnelle du Liban. Entre pressions internationales pour le désarmement et réalités politiques internes, l'État peine à affirmer son autorité face à une formation politico-militaire enracinée. Cette trêve fragile, dépourvue de réels engagements, révèle un pouvoir divisé sur les questions de souveraineté, de sécurité et de légitimité armée.
Nawaf Salam et les partis chiites : les dessous d’un virage stratégique au sommet...
Nawaf Salam modifie son approche face aux partis chiites libanais, amorçant un dialogue stratégique avec le Hezbollah et Amal, sur recommandation du président Joseph Aoun. Une rencontre déterminante avec Nabih Berri cristallise ce tournant, recentrant les priorités de l’exécutif sur la reconstruction plutôt que sur les clivages idéologiques. Si les tensions s’apaisent en surface, les réformes restent bloquées, illustrant les limites d’un compromis dicté par l’urgence institutionnelle.
Liban : un gouvernement au bord de l’implosion face au dossier explosif du Hezbollah
Le gouvernement libanais est au bord de l’implosion, fragilisé par des tensions internes sur la question du Hezbollah. Entre divisions institutionnelles, pressions diplomatiques occidentales et blocage des réformes, l’exécutif peine à survivre. La fracture entre Joseph Aoun et Nawaf Salam s’aggrave, tandis que l’absence d’un consensus sur la souveraineté militaire plonge le pays dans l’impasse. Dans ce contexte, toute tentative de sortie de crise semble vouée à l’échec sans compromis stratégique.
Média: Jasper Jeffers à Beyrouth, focus sur le cessez-le-feu et le désarmement du Hezbollah
#VISITE: Le 30 avril 2025, le général américain Jasper Jeffers, chef du comité de suivi du cessez-le-feu, retourne à Beyrouth pour s’entretenir avec le président Joseph Aoun, le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Nawaf Salam. Cette visite intervient alors que les négociations USA-Iran se poursuivent et que le désarmement du Hezbollah est en débat.
Le Liban dans les négociations américano-iraniennes : enjeu direct ou variable d’ajustement ?
Le Liban, bien qu’absent des négociations officielles entre l’Iran et les États-Unis, reste un paramètre stratégique incontournable. Utilisé comme variable d’ajustement dans les discussions sur le nucléaire et la sécurité régionale, il subit les effets d’une diplomatie triangulaire dont il ne maîtrise ni les enjeux ni les termes.
Yusuf Raji au cœur de la diplomatie libanaise : pragmatisme ou marginalisation présidentielle ?
Yusuf Raji, ministre libanais des Affaires étrangères, incarne une diplomatie modérée et technique. Mais ses choix, parfois en décalage avec la présidence, interrogent sur la cohérence de la politique étrangère du Liban. À travers une gestion autonome des dossiers sensibles, sa stratégie soulève des tensions internes et des doutes à l’international. Une plongée dans les enjeux institutionnels, politiques et diplomatiques autour d’une figure aussi centrale que controversée.
Entre Doha et Naqoura : diplomatie du soutien et géopolitique de l’équilibre au Liban
La visite du président libanais à Doha, conclue par une aide de 100 millions de dollars pour l’armée, réaffirme le rôle croissant du Qatar dans l’équation régionale. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de médiation et de repositionnement, à un moment où le Liban est soumis à des injonctions sécuritaires internationales. En soutenant l’institution militaire, Doha cherche à stabiliser le pays tout en redessinant subtilement les lignes d’influence au Levant.
Revue de presse du 17/04/25: désarmement au Liban et pressions diplomatiques croisées
Le 17 avril 2025, la scène libanaise est rythmée par des dynamiques croisées : soutien qatari accru, débats sur le désarmement du Hezbollah, préparatifs électoraux et réforme bancaire controversée. Sur le plan régional, la guerre à Gaza s'intensifie tandis que les pressions diplomatiques sur Beyrouth se renforcent. La société libanaise, entre mémoire de la guerre civile et réalités sociales fragmentées, s’exprime aussi dans une vie culturelle foisonnante et des performances sportives de haut niveau.