Le libanais possède l’élan nécessaire pour les mesures obligées. Il convient volontiers à restreindre son parcours individuel pour répondre aux multiples obligations sociales.
Il se plie à la forme souhaitée , s’aligne au tracé convenu, se pourvoie d’apparences indiquées et se délecte de languages détournés, propices aux usures ou aux condescendances. Des chemins tracés d’avance constituent son tas de convenances.
Elles caractérisent le “lézem” ou le “devoir obligé” au détriment du choix différé , non semblable, inattendu ou carrément différent.
La responsabilisation nous apprend à nous prendre en charge. Celle belle leçon commence à la maison et continue à l’école alors qu’aussitôt le chantage affectif des parents, des grands-parents et de bien d’autres entraîne l’habitude des désirs suspendus. Ainsi nous possédons des aspirations vers la démocratie alors qu’il nous reste bien peu d’entente sur une pratique proprement citoyenne.
L’apprentissage n’est pas une fin en soi mais le moyen de récupérer des droits abandonnés, de défendre des convictions et d’éviter les erreures. On pourrait bien mieux composer main dans la main un changement à visée nationale si les moyens de nos concitoyens sont reconnus et sollicités comme des atouts constructifs.
Le désastre humain confirme chez nous autant de légitimes méfiances, de franches réticences que de nombreux dégoûts. Pour que le sens de l’appréciation ne se limite plus à l’évitement du pire en dernier recours on a besoin de ressembler à une clef de sol.
“La connaissance de toutes les clefs n’est indispensable qu’aux musiciens désirant étudier la transposition, l’orchestration, la direction ou la composition, les autres pouvant se contenter de la clef correspondant à leur type de voix ou à leur instrument.” Wikipedia.
Ce passe partout d’innovations aux niveaux individuel et collectif peut réveiller la république de ses répétitifs, secourir la gouvernance de ses îlots et permettre au citoyen de participer au rétablissement de sa nation !