Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a révélé ce vendredi que plus de 100 médecins et secouristes ont perdu la vie au Liban depuis le début du conflit entre Israël et le Hezbollah, il y a un an. Cette annonce souligne l’ampleur des pertes humaines parmi ceux qui travaillent en première ligne pour sauver des vies dans ce contexte de violence continue.
Des victimes parmi les secouristes en première ligne
Ces professionnels de la santé, ainsi que les travailleurs d’urgence, sont confrontés à des conditions extrêmement dangereuses alors qu’ils tentent de porter assistance aux civils touchés par le conflit. Les bombardements fréquents et l’intensité des combats ont considérablement augmenté les risques pour ceux qui assurent des soins médicaux, souvent dans des zones difficiles d’accès.
L’ONU a exprimé sa profonde préoccupation concernant la sécurité des personnels de santé, qui jouent un rôle crucial dans les efforts de secours. Le respect du droit international humanitaire, qui protège les équipes médicales en temps de guerre, est plus que jamais nécessaire dans cette situation. Ces pertes humaines témoignent de la gravité du conflit et de ses conséquences sur les populations civiles et les équipes qui s’efforcent de les secourir.
Un appel à la protection des équipes médicales
Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a exhorté toutes les parties prenantes à respecter les obligations légales internationales visant à protéger les personnels de santé et les infrastructures médicales. L’organisation a également réitéré la nécessité d’un accès sûr et sans entrave aux soins pour toutes les personnes affectées par le conflit.
L’impact de ces violences sur les secouristes complique encore davantage les efforts humanitaires au Liban, un pays déjà fortement éprouvé par les conséquences économiques, sociales et politiques du conflit.