Les frappes aériennes israéliennes du vendredi 11 octobre ont fait 26 morts et 144 blessés, selon un bilan fourni par le Centre des opérations d’urgence du Ministère de la Santé publique libanais. Ces attaques s’inscrivent dans un conflit en cours qui a déjà coûté la vie à 2255 personnes et fait 10 524 blessés depuis le début de l’agression.
La situation est particulièrement grave dans le sud du Liban, où les bombardements de vendredi ont tué 17 personnes et en ont blessé 62 autres. Ces frappes, concentrées dans les régions les plus touchées du sud, viennent exacerber une crise humanitaire déjà critique.
À Nabatieh, trois personnes ont trouvé la mort et 41 autres ont été blessées. La région de la Bekaa a également été durement frappée, avec une victime et 22 blessés. Dans le Baalbek-Hermel, les frappes ont fait cinq morts et 19 blessés.
Ces frappes ont intensifié la violence qui secoue le pays, frappant des infrastructures civiles, des habitations et des installations publiques, et augmentant les pertes humaines. Plusieurs organisations humanitaires, dont le Croissant-Rouge libanais, peinent à fournir de l’aide dans ces régions en raison des accès coupés et des bombardements continus.
Contexte des frappes et aggravation de la situation
Ces attaques s’inscrivent dans une escalade militaire entre Israël et le Hezbollah, avec des tirs de roquettes réciproques et des frappes aériennes qui touchent des zones civiles, militaires et des infrastructures critiques. L’intensité des bombardements a considérablement augmenté ces dernières semaines, frappant désormais des régions jusqu’ici épargnées comme Kesrouan et Batroun. Des appels internationaux à un cessez-le-feu continuent de se multiplier, mais la situation reste incertaine sur le terrain, les tensions militaires n’ayant montré aucun signe de ralentissement.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati et d’autres dirigeants internationaux, notamment le président français Emmanuel Macron, continuent de pousser pour un cessez-le-feu, mais les négociations diplomatiques restent difficiles en raison de la violence continue.