Tag: crise financière
Le portefeuille d’euro-obligations libanaises atteint 2,3 milliards USD au T1 2025, stimulé par la...
Le portefeuille d’euro-obligations libanaises atteint 2,3 milliards USD au T1 2025, porté par une vague d’achats spéculatifs de fonds vautours. Ces investisseurs étrangers contrôlent près de la moitié des titres, alors que le Liban reste sans plan de restructuration officiel. La valorisation du marché secondaire masque une situation de défaut non résolu, exposant les banques et les finances publiques à de lourds risques juridiques et financiers dans les mois à venir.
Crise bancaire au Liban : vers une restructuration différenciée sans transparence
Le Liban introduit une classification bancaire (Alpha, Beta, Gamma) sans cadre public clair, alimentant l’inquiétude sur une restructuration opaque. L’inaction du gouverneur de la Banque centrale et les liens d’intérêts entre politique et banques suscitent de vives critiques. Dans un contexte de pertes massives, d’absence de loi bancaire, et de méfiance populaire, cette segmentation apparaît comme une tentative d’éviter les réformes structurelles exigées depuis le début de la crise.
Nouvelle contraction des dépôts bancaires résidents au Liban : tensions sur la liquidité et...
La semaine du 8 mai 2025 a vu une contraction brutale des dépôts bancaires résidents au Liban, de plus de 17 000 milliards LL. Les retraits massifs en devises et en livres traduisent une défiance persistante envers le secteur bancaire. Ce phénomène alimente une baisse de l’agrégat M4 et un renchérissement du taux interbancaire à 100 %, dans un climat de liquidité extrêmement tendu. Les banques libanaises restent piégées dans une spirale de survie.
Diaspora contre tourisme, de l’Acropole à Baalbeck, quand l’argent qui tue l’économie
Le Liban et la Grèce, de l’Acropole à Baalbeck, incarnent une chute économique liée à la maladie hollandaise. Les remises de la diaspora libanaise, stérilisées par un multiplicateur keynésien de 0,3, et le tourisme grec ont surévalué leurs monnaies, étouffant industrie et agriculture. Aujourd’hui, avec des remises tombant à 5,7 milliards USD en 2025, le Liban doit contourner un système bancaire corrompu via un fonds souverain pour investir directement dans une économie réelle en ruines.
Les dépôts bancaires des résidents au Liban chutent sous l’effet de la baisse des...
ECO: Les dépôts bancaires des résidents au Liban ont chuté de 2 300 milliards de livres libanaises début avril 2025, principalement sous l'effet d'une baisse massive des dépôts en devises. Selon la Banque du Liban, cette contraction reflète la fuite continue des capitaux et la perte de confiance envers le système bancaire. Malgré une légère hausse des dépôts en livres libanaises, la structure financière reste fragile et expose le pays à des risques de liquidité accrus.
Comment les Banques ont étouffé l’état et le privé au Liban
Les banques libanaises ont canalisé 5-6 milliards USD annuels de remises dans des emprunts publics, leurs actionnaires-politiciens empochant des dividendes via un effet de crowding-out. Avec un multiplicateur de 0,3, ces fonds ont gonflé une dette de 90 milliards USD, pas l’économie réelle. Insolvables en 2025, vidées par un défaut et la dollarisation, elles laissent un privé asphyxié, victime d’une collusion qui a privilégié les profits sur les réformes.
Les banques libanaises augmentent leur liquidité à l’étranger de 350 millions de dollars malgré...
#ECO: Au cours des deux premiers mois de 2025, les banques libanaises ont accru leur liquidité à l’étranger de 350 millions de dollars, atteignant 5 044 millions. En parallèle, leurs fonds propres ont reculé de 187 millions, signe d’un affaiblissement continu de la base de capital au niveau local. Ce contraste révèle une reprise partielle de confiance à l’international, tandis que le système bancaire reste structurellement fragile sans véritable recapitalisation.
Liban : adoption du projet de réforme bancaire
Le Liban vote une réforme bancaire historique, visant à restructurer un secteur en ruine et à répondre au FMI. Mais face à 73 milliards de dollars de pertes et une méfiance généralisée, le texte soulève des doutes.
Analyse critique du projet de loi libanais sur la restructuration et la liquidation des banques
#BANQUE #ROUTE: Le projet de loi libanais du 27 mars 2025 promet stabilité et protection des déposants, mais ses termes vagues, comme les "garanties prévues", sèment le doute. Avant 2019, ces garanties couvraient 75 000 USD au taux de 1500 LL/USD, une somme dérisoire aujourd’hui. L’Autorité de restructuration, dominée par la Banque du Liban, manque d’indépendance. Sans répartition chiffrée des pertes ni audits juricomptables, ce texte esquive les vraies questions, risquant de décevoir le FMI et les épargnants.
Affaires bancaires et soupçons d’évasion de fonds : le retour d’un dossier explosif
#CORRUPTION: Un dossier explosif refait surface au Liban, révélant des transferts suspects de fonds par des banques vers Chypre, la Suisse, le Luxembourg et Malte, via des structures écrans. Alors que les épargnants étaient privés de leurs dépôts dès 2019, des cercles juridiques exigent la réouverture des enquêtes. Ces pratiques présumées de blanchiment menacent les négociations avec le FMI et ravivent la défiance envers les autorités, tandis que des plaintes collectives se préparent.
EDITO: Secret bancaire au Liban, Nawaf Salam tendre d’ouvrir la boîte de Pandore
EDITO: Nawaf Salam veut lever le secret bancaire pour révéler les magouilles des banques et politiciens libanais, promettant aux déposants leurs sous. Pendant qu’ils le supplient, l’ABL court chez Yassine Jaber pour protéger ses arrières.
Un nouveau gouverneur pour la Banque centrale du Liban avant la fin du mois?
#BDL: Yassine Jaber a confirmé qu’un nouveau gouverneur de la Banque centrale sera nommé avant fin mars 2025 pour assurer la continuité. Il doit être expérimenté et réputé, avec un plan pour traiter les dépôts gelés, sans les effacer, tandis que les créanciers attendront 2028.
Liban : les enseignants en grève face à des salaires impayés depuis sept mois
#SOCIETE: Les enseignants contractuels libanais, impayés depuis plus de sept mois, sont en grève, laissant les écoles publiques à l’agonie. "Certains ont cessé d’enseigner, mettant en péril l’avenir de milliers d’élèves", tandis que le personnel réduit compromet la qualité de l’enseignement. La crise financière de l’État, incapable de payer les salaires, menace une génération et creuse les inégalités avec le privé, dans un pays où 80 % vivent sous le seuil de pauvreté.
Le FMI prêt à soutenir le Liban : vers un nouveau programme d’aide
Le Fonds monétaire international a exprimé sa volonté de collaborer avec le Liban pour élaborer un nouveau programme d'aide économique. Cette annonce intervient après la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam et la nomination de Yassine Jaber au poste de ministre des Finances. Le Liban, en proie à une crise économique sévère depuis 2019, espère que cette collaboration permettra de restaurer la stabilité financière et de mettre en œuvre les réformes nécessaires.