Une déclaration explosive avant son entrée en fonction
Le 8 janvier 2025, Donald Trump, président élu des États-Unis, a lancé une mise en garde spectaculaire à l’égard du Hamas. Depuis son resort de Mar-a-Lago, en Floride, Trump a affirmé que si les otages israéliens détenus par le Hamas n’étaient pas libérés avant sa prise de fonction officielle, il ouvrirait les « portes de l’enfer » contre l’organisation palestinienne.
Cette déclaration, rapportée par Al Sharq Al Awsat (8 janvier 2025), marque un ton ferme qui laisse présager une politique étrangère particulièrement offensive au Moyen-Orient. Trump, connu pour ses positions pro-israéliennes, a également insisté sur le rôle des États-Unis dans la médiation d’un échange d’otages et d’un cessez-le-feu à Gaza.
Un avertissement sans précédent
Donald Trump a souligné : « Si les otages ne sont pas libérés avant ma prise de fonction, je m’assurerai que le Hamas regrette ce jour. » Ces paroles, prononcées lors d’une conférence de presse, témoignent de son intention de replacer le Moyen-Orient au cœur de l’agenda américain.
Selon Al Liwa’ (8 janvier 2025), cette menace inclut des mesures militaires potentielles ainsi que des pressions diplomatiques accrues sur les alliés du Hamas, notamment le Qatar et la Turquie. Trump a également critiqué l’administration sortante de Joe Biden pour son manque de fermeté à l’égard du Hamas et d’autres groupes qu’il qualifie de « terroristes ».
Réactions internationales
Les réactions à cette déclaration n’ont pas tardé. Israël, principal allié des États-Unis dans la région, a salué les propos de Trump comme un signal clair de soutien. Selon Al Joumhouriyat (8 janvier 2025), le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a qualifié Trump de « partenaire déterminé dans la lutte contre le terrorisme ».
En revanche, des pays comme le Qatar, qui ont joué un rôle clé dans les négociations pour un échange d’otages, ont exprimé leurs préoccupations. Le Hamas, de son côté, a rejeté les propos de Trump, les qualifiant de « rhétorique vide » destinée à renforcer sa popularité auprès de l’électorat pro-israélien.
Contexte du conflit à Gaza
La situation à Gaza est marquée par une escalade de violence depuis plusieurs mois. Le Hamas détient plusieurs otages israéliens capturés lors de récents affrontements. Selon Al 3arabi Al Jadid (8 janvier 2025), les négociations en cours, impliquant des médiateurs internationaux, visent à un échange d’otages contre la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Ces négociations sont toutefois compliquées par l’intensification des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a récemment élargi ses frappes, ciblant des infrastructures supposées appartenir au Hamas. Ces actions, combinées aux menaces de Trump, exacerbent la tension dans une région déjà volatile.
Une stratégie prévisible ?
Les observateurs politiques considèrent ces déclarations comme une continuité de la politique étrangère de Trump durant son premier mandat. Son administration avait reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et encouragé les accords de normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes.
Cependant, selon Nida’ Al Watan (8 janvier 2025), cette posture pourrait également être perçue comme un calcul politique interne. En adoptant un ton musclé sur le Moyen-Orient, Trump chercherait à consolider sa base électorale et à envoyer un message de force avant son entrée en fonction officielle.
Implications pour la politique américaine au Moyen-Orient
La prise de position de Trump pourrait avoir des répercussions significatives sur la politique américaine au Moyen-Orient. En ciblant directement le Hamas, il pourrait renforcer les relations avec Israël tout en aliénant d’autres acteurs régionaux, comme les Palestiniens et leurs alliés.
De plus, cette approche risque de compliquer les efforts diplomatiques internationaux, notamment ceux des Nations unies, qui plaident pour une désescalade et une résolution pacifique du conflit. Selon Ad Diyar (8 janvier 2025), les tensions pourraient également affecter les relations entre les États-Unis et les puissances européennes, qui soutiennent généralement une approche plus équilibrée du conflit israélo-palestinien.