Le vivre ensemble ressemble de plus en plus à un espace de rapports définis à l’avance sans devoir  croiser l’essentiel qui compose le genre humain. Ceux-ci deviennent perplexes et embarrassants quand il s’agit de considérer des regards différents ou de répondre concrètement à des personnes et des familles souffrantes de besoins précaires. Que de parcours construits par des dirigeants de par le monde pour mener des objectifs sans devoir aussi considérer la part du dialogue ouvert avec tous ses imprévus. C’est là où le sens des avancées et des prérogatives sont favorables à partager ensemble des perceptions parfois opposées et des révisions nécessaires à de vieilles démocraties en excès de va de soi. Que de souffrances clamées et négligées face à des gouvernances distantes des prises de consciences non matérielles. On y trouve de nombreuses failles , sensibles et strictement humaines. ” De l’Antiquité grecque jusqu’au XIXe siècle, seul un régime que nous appelons aujourd’hui démocratie directe, où les lois sont débattues et votées par l’assemblée (ekklèsia) des citoyens, pouvait être qualifié de démocratique. La désignation des gouvernants par l’élection, en réservant le pouvoir à « quelques-uns » et non « à tous », était considérée comme un procédé aristocratique. ” Encyclopédia universalis.

La catastrophe qui nous touche plus particulièrement au Liban concerne bien plus que des représentants politiques totalement ineffectifs .

Il s’agit de mentalités arbitraires  influentes ou sous influence qui pensent posséder le seul monopole de la pensée valable et les seules actes possibles pour gérer des conservations ancestrales et de prochains acquis. Cependant, toute proclamation, surtout verbale des droits du citoyen, ne correspond plus aujourd’hui qu’à fuir l’urgence du faire face  inévitable et le courage des concertations ouvertes au grand public. Il vous faudrait peu de chose mesdames et messieurs, mais le juste courage et la résolution de communiquer avec bienveillance autour d’une grande table. Il s’agirait ainsi d’indiquer par vos présences l’utilité d’un grand débat non pour se disputer encore mais pour discuter devant les citoyens ce que votre monde politique peut encore faire ou plus du tout sur le terrain des gens et pour notre république qui se noie ! Ainsi on sort de par la transparence de vos meilleures intentions aux pas concrets pour le libanais ! On pourrait alors et enfin entendre un événement politique composé par vous pour notre nation !! 

1 COMMENTAIRE

  1. Effectivement, la valeur fondamentalement psychologique d une société dite communautaire et privilégiée par des droits communautaires évide l idée nouvelle de société politique ou voix du peuple par des microsociétés microcentrées sur leurs possibilités d enrichissement à l encontre du sentiment général de nation.

    En effet, si nous continuons à affaiblir l idée psychologique de nation, les nécessités de lois pour tous concommitantes aux lois particulières et communautaires de jurisprudence risquent de frotter le pays dans une minorité où l inconscient collectif les privera de recours, car nous, nation libanaise, nous n admettons pas les lois nécessaires comme parties d une minorité mais biens comme des biens nécessaires et vitaux à l économie pour être reconnus internationalement comme un peuple des droits de l homme.

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