La valse de responsables étrangers impliqué dans le dossier libanais se poursuit au Liban avec la présence de la ministre de la défense française Florence Parly, de celle du ministre des affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif arrivé hier soir au Pays des Cèdres ou encore de celle du sous-secrétaire d’État en charge du Proche-Orient américain David Hale.

Ces différents responsables devraient ainsi évoquer la constitution du prochain gouvernement libanais, le gouvernement Hassan Diab ayant démissionné des suites de l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020.

Ce sont déjà portés à la rencontre du chef de l’État, la ministre française de la défense Florence Parly accompagnée par l’ambassadeur de France au Liban Bruno Foucher. Elle s’était déjà rendue hier dans les zones sinistrées de l’explosion du 4 août.

Ce matin également, David Hale a rencontré le Président de la République le général Michel Aoun.

Pour le moment, si on ignore le contenu des propos échangés, il semblerait qu’on s’achemine vers la nomination de l’ancien premier ministre Saad Hariri comme nouveau locataire du Palais de Baabda qu’il avait quitté le 29 octobre dernier. Cependant, la constitution du prochain gouvernement butterait sur le refus des partis politiques traditionnels à ce que ce soit inclus au sein du prochain cabinet des représentants de la société dite civile et des membres de la contestation.

Des sources proches de dirigeants de la communauté internationale se montreraient également inquiet de la tournure des événements au Liban notamment en raison d’obstacles et de résistances d’une partie de la classe politique qui refuseraient, pour des raisons d’intérêt personnel, les réformes pourtant nécessaire dans le secteur de l’énergie ou dans d’autres domaines voire le principe d’un audit des comptes de la banque centrale.

Ces mesures constituent cependant les conditions préalables à l’octroi d’une aide économique internationale au pays des cèdres.