La république islamique d’Iran, est un pays d’Asie de l’Ouest. Il est bordé au nord par la mer Caspienne, au sud par le golfe Persique et le Golfe d’Oman ou Golfe Persique. Il partage des frontières avec l’Afghanistan, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, l’Irak (Gouvernement régional du Kurdistan), le Pakistan, le Turkménistan et la Turquie.
Etiquette: Iran
Edito: Donald Trump, un programme face à la réalité politique
Le programme de Donald Trump, ambitieux et controversé, s’attaque à des réformes structurelles profondes : démantèlement des ministères, réduction des dépenses publiques et révision des accords internationaux. Les accords d'Abraham, bien que salués, ont occulté la question palestinienne, intensifiant les tensions. En parallèle, les enjeux liés à l’Otan, au nucléaire iranien et au rapprochement Chine-Iran-Arabie saoudite redéfinissent la géopolitique mondiale. Entre défis internes et rivalités globales, sa mise en œuvre reste incertaine.
De la montée en puissance de l’influence iranienne jusqu’à ses revers régionaux
La chute de Bachar al-Assad en 2024 marque un tournant géopolitique majeur, redéfinissant les rapports de force au Moyen-Orient. L’effondrement du régime syrien ébranle l’axe chiite soutenu par l’Iran et entraîne une reconfiguration des alliances, avec la montée en puissance de l’Arabie saoudite et de la Turquie. Ce bouleversement impacte directement la politique libanaise, en affaiblissant le Hezbollah. Parallèlement, Israël, confronté à une augmentation des menaces régionales, intensifie ses actions pour contrer l’Iran. La situation géopolitique en Syrie se répercute sur l'ensemble de la région, modifiant les dynamiques de pouvoir et accentuant les tensions sectaires.
Israël intensifie ses frappes aériennes près de la frontière libanaise : al-Qusayr sous le...
Le mercredi 13 novembre 2024, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé la ville d'al-Qusayr, située dans l'ouest de la Syrie, près de la frontière libanaise. Selon les médias d'État syriens, ces attaques ont visé des ponts et des points de contrôle militaires dans la région, entraînant l'activation des défenses aériennes syriennes. Le bilan humain reste indéterminé, et l'armée israélienne n'a pas commenté ces opérations.
Le Yémen, une équation incontournable du pouvoir décisionnaire régional du fait de son engagement...
En proie à une agression pétro monarchique depuis 2015, en superposition à un blocus, tant terrestre de la part des pétromonarchies, que naval de la part de la Vème flotte américaine dont le point d’ancrage est à Manama, le Yémen a été une reproduction miniature de Gaza. La répétition générale avant terme de la guerre de Gaza de 2023-2024En dépit de la considérable disproportion des forces et la destruction systématique des infrastructures du Yémen par l’aviation saoudienne, à l’instar des Israéliens à Gaza, les Houthistes ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, infligeant des dégâts aux centres vitaux de l’économie de leurs adversaires, l’ARAMCO saoudienne et les installations pétrolières d’Abou Dhabi, à l’instar du Hamas contre Israël.
Bahreïn-Israël : Coopération sécuritaire et économique sous la Menace Iranienne
Les relations entre Bahreïn et Israël ont connu une transformation spectaculaire au cours des dernières années, notamment avec la signature des Accords d'Abraham en 2020. Ces accords marquent un tournant historique, faisant de Bahreïn l'un des premiers pays arabes à normaliser ouvertement ses relations avec Israël. Derrière ce rapprochement, des motivations géopolitiques et économiques sont à l'œuvre, notamment face à la menace commune que représente l'Iran. Cependant, ce réalignement diplomatique s'inscrit dans un contexte national et régional complexe, marqué par des tensions internes à Bahreïn entre le pouvoir sunnite et une majorité chiite, qui a exprimé des réserves vis-à-vis de cette normalisation.
Le conflit israélo-palestinien et ses conséquences sur le Liban
Les réfugiés palestiniens, depuis leur arrivée au Liban à partir de 1948, vivent principalement dans des camps. Ces camps, initialement destinés à être temporaires, sont devenus permanents, avec des infrastructures délabrées et un accès limité aux services essentiels. Ain al-Hilweh, l’un des plus grands camps de réfugiés palestiniens au Liban, est souvent qualifié de « poudrière » en raison des affrontements fréquents entre factions rivales et de la présence de groupes armés.
Donald Trump promet de résoudre la crise au Liban et d’apporter « la paix au...
Dans une interview exclusive avec MTV Liban, l’ancien président américain Donald Trump s’est exprimé sur sa vision pour le Liban et la région du Moyen-Orient, tout en menant une campagne auprès de la communauté arabe lors de sa tournée électorale dans l’État clé du Michigan. Trump a affirmé qu'en dépit des nombreux défis auxquels le Liban est confronté, "les choses se termineront très bien", promettant que le peuple libanais "sera heureux à la fin".
La crise diplomatique entre l’Iran, le Liban et la 1701: Ingérence ou résultat de...
L’assassinat de Hassan Nasrallah en septembre dernier a bouleversé l’équilibre interne du Hezbollah, révélant des fractures profondes au sein de l’organisation. En effet, Nasrallah n'était pas seulement une figure de proue de la résistance libanaise, mais aussi un acteur essentiel dans la gestion des équilibres entre les intérêts libanais et ceux de l'Iran. Sa disparition soudaine a mis en lumière l'existence de deux pôles distincts au sein du Hezbollah : d'un côté, un pôle libanais, concentré sur les enjeux politiques et militaires locaux, et de l'autre, un pôle iranien, axé sur la dimension régionale et les ambitions géopolitiques de Téhéran.
Mikati rejette l’ingérence iranienne dans l’application de la résolution 1701
Mikati a répondu en qualifiant cette initiative d'"ingérence flagrante" dans les affaires internes libanaises et a dénoncé une tentative d'imposer une "tutelle inacceptable" sur le pays. Il a rappelé que "la mise en œuvre de la résolution 1701 est la responsabilité de l'État libanais", tout en appelant les partenaires internationaux, y compris la France, à soutenir le Liban dans ses efforts pour faire pression sur Israël afin de mettre fin aux hostilités.
Israël-Iran : Une alliance stratégique sous le Shah et ses prolongements secrets dans les...
Les relations entre Israël et l'Iran sous le règne du Shah Mohammad Reza Pahlavi sont une facette souvent ignorée de l'histoire diplomatique du Moyen-Orient. Ces deux nations, aujourd'hui farouchement opposées, ont autrefois entretenu une relation discrète mais stratégique, fondée sur des intérêts communs en matière de défense, de renseignement et d'économie. Cette alliance, qui s'est intensifiée dans le cadre de la guerre froide, s'est même poursuivie de manière clandestine après la chute du Shah, malgré la rhétorique anti-israélienne de la République islamique. Pour comprendre la profondeur et la complexité de cette relation, il est essentiel de se pencher sur les enjeux géopolitiques de l'époque, les collaborations entre les services secrets, ainsi que sur le scandale de l'Irangate qui a marqué les années 1980.
Les USA et Israël coordonnent les représailles de Tel Aviv contre l’Iran (Axios)
D'après Axios, le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont fait un pas de plus vers un accord concernant les plans israéliens d'une attaque contre l'Iran. Les deux dirigeants ont discuté en détail des éventuelles représailles lors d'une conversation téléphonique mercredi, ont rapporté trois responsables américains et israéliens.
Assassinat de Nasrallah : Qaani en détention à Téhéran selon les rumeurs qui circulent
Ismail Qaani, chef de la Force Qods des Gardiens de la Révolution iraniens, est vivant et indemne mais sous surveillance stricte, selon plusieurs sources...
La stratégie de Netanyahu et la logique du conflit à Gaza, au Liban et...
Le conflit actuel au Moyen-Orient n'est pas une simple conséquence de tensions régionales, mais le fruit d'une politique longuement mûrie par des figures telles que Benjamin Netanyahu. Derrière chaque décision du Premier ministre israélien, on perçoit une stratégie complexe, façonnée par une vision idéologique bien précise du monde et du Moyen-Orient. En retraçant la trajectoire politique de Netanyahu, il apparaît clairement que cette guerre et ses enjeux ne sont pas le fruit du hasard, mais plutôt la concrétisation d'une vision définie dès ses débuts diplomatiques. Les liens étroits entre Netanyahu, l'AIPAC, les républicains américains et les néoconservateurs ont contribué à façonner une stratégie articulée autour de la confrontation avec l’Iran, l’invisibilisation des Palestiniens, et l’établissement d’un nouvel ordre régional.
Hommage à Hassan Nasrallah à Téhéran: Khamenei promet une résistance inébranlable contre Israël
Lors de cet événement, l'ayatollah Ali Khamenei a pris la parole dans un rare discours public. Il a réaffirmé la position ferme de l'Iran vis-à-vis d'Israël, déclarant que ce dernier « n'en a plus pour longtemps ». Il a également insisté sur le fait que les alliés de Téhéran, dont le Hezbollah, « ne reculeront pas » face à l'ennemi israélien. Le guide suprême a qualifié le combat mené par la milice chiite libanaise de « service vital à toute la région », soulignant l'importance de la résistance dans le maintien de la stabilité au Moyen-Orient.