” La thèse voulant que les Etats-Unis s’opposent à l’islamisme radical est ridicule. L’Etat islamiste le plus fondamental du monde est l’Arabie saoudite, un favori de Washington.
Le Royaume-Uni a lui aussi soutenu l’islamisme de manière assidue. Cet appui decoule de la nécessité de combattre le nationalisme séculier. La relation de proximité qui existe entre les États-Unis et Israel s’est établie en 1967 quand l’Etat hébreu a généreusement écrasé le nationalisme séculier tout en défendant l’Islam radical”. (1)

L’Amérique a subit l’acte terroriste le plus grave depuis le 11 Septembre 2001 et L’Europe confirme une croissante inquiétude quant à la gérance de sa sécurité alors que le niveau d’adhérence des jeunes à l’extrémisme barbare de l’EI ne fait que se développer. De vieilles nations démocratiques façonnent les politiques internationales et font chavirer le pouvoir de la cité vers la suprématie des intérêts stratégiques et géopolitiques. Elles adressent malgré les réticences et les critiques des monarchies arabes, la tolérance pour le maintien des valeurs archaïques pourtant insultantes des droits de l’homme et du pluralisme religieux.

Néanmoins, les organisations extrémistes ont été sélectionnées secrètement, financées et maintenues pour prétexter des instabilités propices, des conflits, des guerres, les ventes d’armes et les “nécessaires” interventions pour “démocratiser” le Moyen Orient. Cependant, des superpuissances s’avèrent aujourd’hui acculées à préserver les intérêts stratégiques de la sécurité interieure et le rétablissement de la modération. Ces gouvernements vont davantage prévaloir l’hésitation entre l’amalgame et la reconnaissance adequate de la religion musulmane. La coexistence avec l’Islam a été pourtant maintes fois confirmée historiquement alors que la laïcité a besoin de concilier les connaissances, théorique et pratique des religions. Cela permettrait d’initier plus précisément le respect des valeurs humaines partagées réciproquement à travers l’ouverture effective des uns vers la différence positive des autres. En encourageant la connaissance des origines bienveillantes entre les cultures et les religions on favorise ainsi des comportements citoyens protecteurs de la conciliation dans nos sociétés. Cependant, la méfiance des individus prédomine avec des clichés alarmants d’ignorance et citer Allah au lieu de Ouf dans une assemblée peut encore transmettre la panique en un lieu public!

D’autre part, la “préservation” du droit des américains à se défendre par les armes conduit au paradoxe suivant: L’exécution facile des terreurs multiformes avec du hand-made USA inspiré du jihadisme! Néanmoins, l”esprit” americain hésite à confirmer ses préférences à quelques mois de l’élection présidentielle et balbutie entre la vérité d’une économie favorable au business indomptable des armements et la nostalgie d’une Amérique puritaine.

Où est-il le Nouveau Monde d’une génération de cinéastes et d’acteurs; John Ford, John Wayne, Michael Curtiz, Humphrey Bogart, Arthur Pen, Marlon Brando, John Huston, Peter Fonda, fidèles promoteurs de l’esprit libre? IIs ont énoncé, analysé autant que critiqué la condition humaine, les inégalités et l’American way of life.

On aimerait tant résoudre les problèmes, le temps d’un bon film de série noire qui finit bien avec les salauds en tôle. Cependant, entre l’égalité difficilement applicable pour tous et une politique étrangère agressive ou démissionnaire, les États-Unis manquent de candidats à la lettre de la constitution et au détour des armes.

(1) L’occident terroriste, Noam Chonsky et Andre Vltchek, p 106 et 107, écosociété 2015. 

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