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Revue de presse du 22/01/25: Formation gouvernementale et exclusion politique

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Le processus de formation du gouvernement libanais continue de cristalliser les tensions politiques. Le tandem chiite Hezbollah-Amal a boycotté les consultations pour le choix des ministres clés. Selon Al Akhbar (22 janvier 2025), ce désaccord reflète une dispute sur la répartition des portefeuilles, notamment celui des Finances, un poste historiquement contrôlé par Amal. Joseph Aoun, président libanais, fait face à une pression croissante pour constituer un gouvernement technocratique capable de débloquer l’aide internationale. Des observateurs estiment que cette formation est cruciale pour répondre aux exigences du FMI et éviter un effondrement total de l’économie​​.

Gaza : Escalade des tensions et violations de la trêve

À Gaza, les hostilités entre Israël et les factions palestiniennes s’aggravent malgré un cessez-le-feu fragile. Les forces israéliennes ont intensifié leurs frappes aériennes en réponse à des tirs de roquettes, causant des pertes humaines et matérielles importantes. Selon Al Quds Al Arabi (22 janvier 2025), ces attaques ont touché des infrastructures civiles, aggravant une crise humanitaire déjà critique. Un rapport des Nations unies indique que plus de 80 % de la population de Gaza vit sous le seuil de pauvreté. Un responsable local a déclaré : « Ces frappes ne détruisent pas seulement des infrastructures, elles anéantissent nos perspectives d’avenir »​.

Syrie : Nouveau pouvoir et défis internationaux

En Syrie, le gouvernement issu du renversement de Bachar el-Assad s’efforce de redéfinir ses alliances internationales. Selon Al Bina’ (22 janvier 2025), les dirigeants actuels cherchent à réduire leur dépendance envers la Russie et l’Iran tout en explorant de nouveaux partenariats avec les États-Unis et l’Europe. Cependant, les tensions régionales persistent. Israël a mené des frappes contre des cibles iraniennes en Syrie, exacerbant l’instabilité. Selon Al Akhbar (22 janvier 2025), la région reste un champ d’affrontements indirects entre les puissances internationales​.

Davos 2025 : Technologies et régulations au cœur des débats

Le Forum économique mondial de Davos 2025 a mis en lumière les avancées technologiques comme levier pour relever les défis mondiaux. L’intelligence artificielle et les technologies vertes ont dominé les discussions. Selon Nida’ Al Watan (22 janvier 2025), un cadre de régulation internationale est essentiel pour garantir une utilisation éthique et inclusive. Un expert technologique a souligné : « La fracture numérique, si elle persiste, risque d’aggraver les inégalités entre le Nord et le Sud »​.

Pays du Golfe : Acteurs-clés de la stabilisation régionale

Les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, poursuivent leurs efforts pour stabiliser la région. Selon Al Sharq (22 janvier 2025), ces initiatives incluent un soutien financier au Liban et des investissements stratégiques pour contrer l’influence iranienne. Ces pays insistent sur l’importance de réformes structurelles pour débloquer leurs aides, notamment dans les secteurs énergétiques et institutionnels​​.

Politique locale

Crise politique autour de la formation gouvernementale

Le Liban est confronté à une impasse politique majeure dans la formation de son nouveau gouvernement. Sous la présidence de Joseph Aoun, les consultations pour répartir les portefeuilles ministériels ont été marquées par des tensions croissantes, notamment entre le tandem chiite Hezbollah-Amal et les autres blocs politiques. Selon Al Akhbar (22 janvier 2025), le ministère des Finances reste un point de discorde central. Le refus d’accorder ce portefeuille à Amal, sous pression des institutions internationales, est perçu comme un signal fort en faveur des réformes.

Joseph Aoun, bien que soutenu par une partie de la communauté internationale, doit composer avec des factions politiques locales hostiles à son approche technocratique. Les pressions exercées par le FMI pour une transparence accrue et une gestion plus indépendante compliquent davantage le processus, selon Al Joumhouriyat (22 janvier 2025).

Réformes économiques : Une nécessité politique

L’impératif des réformes économiques pèse lourdement sur le climat politique. Selon Al Diyar (22 janvier 2025), la communauté internationale a clairement conditionné son aide au Liban à des réformes structurelles, y compris une gestion transparente des fonds publics. Cependant, les intérêts divergents des partis politiques freinent ces initiatives. Le tandem Hezbollah-Amal, qui a historiquement contrôlé des postes stratégiques comme les Finances, voit ces réformes comme une menace à son influence traditionnelle.

Un analyste politique cité par Al Quds Al Arabi (22 janvier 2025) a déclaré : « La politique libanaise est enlisée dans une lutte entre ceux qui prônent le changement et ceux qui veulent préserver le statu quo. »

Blocages parlementaires et ingérences étrangères

Le Parlement libanais, déjà fragmenté, est paralysé par les rivalités politiques. Les blocs pro-Hezbollah et pro-réformes s’opposent sur des questions cruciales comme l’adoption des budgets et l’approbation des lois anticorruption. Selon Nida’ Al Watan (22 janvier 2025), l’intervention croissante des acteurs internationaux, notamment la France et les États-Unis, exacerbe les divisions internes.

En parallèle, les sanctions économiques imposées par les États-Unis contre des personnalités politiques influentes ajoutent à la complexité. Ces sanctions visent à isoler les figures accusées de corruption et à soutenir les efforts de réforme. Cependant, leur efficacité reste limitée, car elles alimentent un sentiment anti-occidental chez certains groupes politiques.

Impact sur les services publics

La crise politique a également des conséquences directes sur les services publics. Le retard dans la formation du gouvernement empêche l’adoption de réformes nécessaires pour stabiliser le réseau électrique, améliorer l’accès à l’eau potable et renforcer le secteur de la santé. Selon Al Sharq (22 janvier 2025), les citoyens libanais subissent une détérioration continue de leurs conditions de vie, aggravée par l’inflation et la dévaluation de la livre libanaise.

Un médecin d’un hôpital public a déclaré : « Nous manquons de ressources essentielles pour traiter nos patients, et la situation ne fait qu’empirer. »

Mobilisation sociale : Les citoyens réclament le changement

Face à l’inaction politique, des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes libanaises, notamment à Beyrouth et Tripoli. Les protestataires dénoncent la corruption et appellent à un renouvellement complet de la classe politique. Selon Al Quds Al Arabi (22 janvier 2025), ces mobilisations restent pacifiques, mais leur intensité pourrait augmenter si aucune solution politique n’est trouvée.

Un manifestant a résumé la frustration générale : « Nous voulons un gouvernement qui travaille pour le peuple, pas pour les élites. »

Diplomatie

L’implication de la communauté internationale dans la crise libanaise

La communauté internationale continue de jouer un rôle central dans la tentative de résoudre la crise libanaise. Selon Al Diyar (22 janvier 2025), la France, les États-Unis et l’Union européenne ont multiplié les initiatives pour encourager la formation d’un gouvernement capable de mettre en œuvre des réformes économiques et institutionnelles. Ces acteurs insistent sur l’importance de garantir une gestion transparente des fonds et de limiter l’influence des groupes politiques accusés de corruption.

Un diplomate européen a déclaré : « Le Liban ne peut se permettre de retarder davantage les réformes ; l’inaction compromet la stabilité régionale. »

Le repositionnement de la Syrie sur la scène internationale

Avec le nouveau gouvernement syrien succédant à Bachar el-Assad, la diplomatie syrienne cherche à redéfinir ses alliances. Selon Al Akhbar (22 janvier 2025), les dirigeants actuels se concentrent sur une normalisation des relations avec les pays arabes tout en cherchant à réduire leur dépendance envers la Russie et l’Iran. Cette réorientation, bien que prometteuse, suscite des tensions avec Israël, qui intensifie ses frappes pour contrer les positions iraniennes en Syrie.

Un analyste régional cité par Nida’ Al Watan (22 janvier 2025) a noté : « La Syrie se trouve à un tournant critique. Toute tentative de repositionnement risque d’attirer des réactions hostiles de la part de ses anciens alliés. »

Davos 2025 : Un forum pour le multilatéralisme

Le Forum économique mondial de Davos 2025 a également mis en lumière des initiatives diplomatiques visant à renforcer la coopération multilatérale face aux crises mondiales. Selon Al Quds Al Arabi (22 janvier 2025), les discussions se sont concentrées sur des accords internationaux pour réguler l’intelligence artificielle et promouvoir les technologies vertes. Des tensions ont émergé concernant la fracture numérique, qui marginalise les pays en développement dans l’économie numérique mondiale.

Un représentant de l’Union africaine a déclaré : « Nous avons besoin d’un partenariat mondial équitable pour garantir que personne ne soit laissé pour compte. »

Relations irano-saoudiennes : Un dialogue difficile

Les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite, bien que marquées par des différends persistants, montrent des signes d’ouverture. Selon Al Sharq (22 janvier 2025), des discussions ont été organisées en marge des négociations sur le Yémen pour apaiser les tensions et explorer des voies de coopération économique. Cependant, les divergences sur les dossiers syrien et yéménite continuent de poser des obstacles majeurs.

Un expert en géopolitique a déclaré : « Toute tentative de rapprochement entre Riyad et Téhéran doit surmonter des décennies de méfiance et d’hostilité. »

Le rôle des Nations unies dans les crises régionales

Les Nations unies, bien qu’actives dans les dossiers de Gaza, du Liban et du Yémen, peinent à imposer des solutions concrètes. Selon Al Joumhouriyat (22 janvier 2025), l’ONU a renouvelé ses appels à un cessez-le-feu à Gaza et à une reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Cependant, l’absence d’un consensus international affaiblit ces initiatives, rendant difficile leur mise en œuvre sur le terrain.

Politique internationale

Les tensions croissantes entre Israël et la Cisjordanie

Les affrontements entre Israël et les Palestiniens en Cisjordanie se sont intensifiés au cours des derniers jours, marquant une escalade inquiétante. Selon Al Quds Al Arabi (22 janvier 2025), les forces israéliennes ont mené plusieurs raids dans des villages palestiniens, provoquant des affrontements meurtriers. Cette montée de la violence coïncide avec les déclarations controversées de Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances, affirmant que la Cisjordanie est une « partie indivisible de l’État d’Israël ».

Les réactions internationales ont été vives. Les Nations unies ont condamné les actions israéliennes, tandis que les États-Unis ont exprimé leur inquiétude quant aux violations des droits de l’homme dans la région.

La rivalité sino-américaine dans le Pacifique

La concurrence entre la Chine et les États-Unis dans la région indo-pacifique s’intensifie. Selon Nida’ Al Watan (22 janvier 2025), Washington a renforcé ses partenariats militaires avec l’Australie et le Japon dans le cadre de l’alliance AUKUS, tandis que Pékin continue de développer ses infrastructures maritimes et d’étendre son influence économique.

Un diplomate asiatique a déclaré : « Cette rivalité ne concerne pas seulement la puissance militaire, mais aussi la domination technologique et économique, avec des conséquences pour l’équilibre mondial. »

L’accord nucléaire iranien dans l’impasse

Les négociations sur l’accord nucléaire iranien restent dans l’impasse malgré les efforts européens pour relancer les discussions. Selon Al Akhbar (22 janvier 2025), Téhéran exige une levée totale des sanctions avant de revenir à la table des négociations, tandis que Washington insiste sur un contrôle strict des activités nucléaires iraniennes.

Un expert en relations internationales a noté : « L’impasse actuelle reflète un manque de confiance mutuelle, rendant toute percée diplomatique improbable à court terme. »

Crise humanitaire au Yémen

Le conflit au Yémen continue de provoquer une crise humanitaire sans précédent. Selon Al Sharq (22 janvier 2025), les efforts de médiation menés par l’ONU et le Qatar pour parvenir à une trêve durable sont ralentis par l’implication de puissances régionales comme l’Iran et l’Arabie saoudite. Pendant ce temps, les civils paient le prix fort, avec des pénuries alimentaires et des attaques ciblant des infrastructures essentielles.

Un représentant de l’ONU a averti : « Sans un engagement sérieux des parties prenantes, la crise au Yémen risque de s’aggraver davantage. »

L’expansion des BRICS et ses implications mondiales

Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont annoncé leur intention d’intégrer de nouveaux membres pour renforcer leur poids sur la scène internationale. Selon Al Joumhouriyat (22 janvier 2025), l’Arabie saoudite et l’Iran figurent parmi les candidats potentiels. Cette expansion pourrait transformer l’équilibre du pouvoir mondial, en consolidant l’influence des économies émergentes face aux institutions dominées par l’Occident.

Un économiste a déclaré : « Une expansion des BRICS pourrait redéfinir les règles du jeu économique et politique mondial, offrant une alternative aux pays du Sud global. »

Économie

Réformes économiques au Liban : Une mise en œuvre laborieuse

Le Liban reste embourbé dans une crise économique sans précédent, marquée par une hyperinflation et une dévaluation massive de la livre libanaise. Selon Al Diyar, les réformes économiques exigées par le FMI avancent à un rythme lent, en raison des blocages politiques et des résistances internes. Parmi les réformes les plus attendues figurent la restructuration du secteur bancaire, la rationalisation des subventions, et une refonte complète de la fiscalité.

Un économiste libanais a noté : « Sans une volonté politique forte, ces réformes resteront des promesses vides et ne résoudront pas les problèmes structurels du pays. »

Davos 2025 : Les technologies comme moteur de la croissance mondiale

Le Forum économique mondial de Davos 2025 a mis en avant les technologies innovantes comme levier pour stimuler la croissance économique. Selon Nida’ Al Watan, les discussions ont porté sur l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables, qui pourraient transformer des secteurs clés comme l’industrie et les transports. Cependant, des experts ont souligné que les écarts technologiques entre les pays riches et les pays en développement restent un défi majeur.

Un représentant de l’Union africaine a déclaré : « Pour que ces technologies profitent à tous, nous avons besoin d’investissements dans l’infrastructure numérique et d’un transfert équitable des connaissances. »

Expansion des BRICS : Une nouvelle configuration économique mondiale

Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) envisagent d’intégrer de nouveaux membres, dont l’Arabie saoudite et l’Iran. Selon Al Joumhouriyat, cette expansion pourrait renforcer l’influence des économies émergentes face aux institutions économiques dominées par l’Occident, comme le FMI et la Banque mondiale. Si elle se concrétise, cette initiative pourrait changer les dynamiques économiques mondiales.

Un analyste économique a déclaré : « L’expansion des BRICS n’est pas seulement symbolique, elle reflète une redéfinition des alliances économiques mondiales. »

Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis

La rivalité économique entre Pékin et Washington s’est intensifiée, notamment sur les semi-conducteurs et la technologie. Selon Al Quds Al Arabi, les sanctions américaines sur les exportations technologiques vers la Chine visent à limiter l’ascension de Pékin dans des domaines stratégiques. En réponse, la Chine investit massivement dans ses propres chaînes d’approvisionnement pour réduire sa dépendance aux technologies américaines.

Un spécialiste en commerce international a déclaré : « Cette guerre commerciale pourrait remodeler les chaînes d’approvisionnement mondiales, avec des implications majeures pour les économies en développement. »

Le secteur de l’énergie : Des transformations en cours

La transition énergétique reste un enjeu crucial en 2025, notamment dans les pays du Golfe. Selon Al Sharq, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont intensifié leurs investissements dans les énergies renouvelables, cherchant à diversifier leurs économies au-delà du pétrole. Cependant, les défis liés aux infrastructures et aux financements freinent encore cette transition.

Un expert en énergie a souligné : « Les pays producteurs de pétrole doivent équilibrer leurs objectifs de diversification avec la volatilité des marchés énergétiques. »

Justice

Enquête sur l’explosion du port de Beyrouth : Une lente quête de justice

Plus de quatre ans après l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth, l’enquête reste paralysée par des interférences politiques et des blocages judiciaires. Selon Al Akhbar, les magistrats responsables du dossier sont confrontés à des pressions massives de la part de diverses factions politiques, retardant la mise en accusation des responsables.

Les familles des victimes continuent de réclamer justice et transparence, organisant des manifestations régulières pour rappeler l’importance de cette tragédie. Un avocat représentant plusieurs familles a déclaré : « La vérité sur cette explosion est essentielle pour restaurer la confiance dans le système judiciaire libanais. »

Corruption dans l’administration publique : Un fléau persistant

La corruption reste l’un des principaux obstacles à la réforme au Liban. Selon Al Diyar, plusieurs responsables gouvernementaux sont accusés de détournement de fonds publics, tandis que les enquêtes sur ces affaires avancent lentement. La Cour des comptes, pourtant habilitée à surveiller la gestion des ressources de l’État, manque de moyens et de soutien pour remplir efficacement son rôle.

Un rapport publié par Transparency International, cité par Nida’ Al Watan, place le Liban parmi les pays les plus corrompus du monde. « La corruption est ancrée dans tous les niveaux de l’administration », déplore un expert en gouvernance.

Pressions internationales pour une réforme judiciaire

Les partenaires internationaux, notamment l’Union européenne et le FMI, insistent sur l’importance de réformer le système judiciaire comme condition préalable à tout soutien financier. Selon Al Quds Al Arabi, ces réformes incluent l’indépendance des magistrats, la digitalisation des tribunaux et la mise en place d’un mécanisme pour surveiller les abus de pouvoir.

Un diplomate européen a déclaré : « Un système judiciaire transparent est la pierre angulaire de toute réforme durable au Liban. »

Justice transitionnelle en Syrie : Un processus délicat

En Syrie, la chute de Bachar el-Assad a ouvert la voie à une discussion sur la justice transitionnelle pour les victimes de décennies de conflits. Selon Al Joumhouriyat, les organisations internationales et les nouveaux dirigeants syriens cherchent à établir des mécanismes pour juger les crimes de guerre et garantir la réconciliation nationale.

Cependant, ce processus est entravé par l’absence d’un consensus sur la manière de gérer les responsables de l’ancien régime. Un activiste syrien a déclaré : « La justice transitionnelle doit équilibrer la quête de justice et le besoin de stabilité politique. »

Affaires internationales : Le rôle de la CPI au Yémen

La Cour pénale internationale (CPI) a intensifié ses enquêtes sur les crimes de guerre au Yémen, ciblant des acteurs des deux camps du conflit. Selon Al Sharq, ces investigations sont perçues comme un signal fort pour la lutte contre l’impunité dans la région. Toutefois, les défis logistiques et politiques ralentissent le processus.

Un représentant de la CPI a affirmé : « Nous ne pouvons pas permettre que les crimes de guerre restent impunis, mais le contexte complexe du Yémen rend notre mission extrêmement difficile. »

Société

Crise sociale au Liban : Une population en quête de survie

La crise économique au Liban a engendré une détérioration alarmante des conditions de vie. Selon Al Diyar, plus de 80 % de la population vit désormais en dessous du seuil de pauvreté, tandis que les prix des biens essentiels continuent de grimper. Les pénuries de carburant, d’électricité et de médicaments exacerbent cette situation. Les citoyens, épuisés par des années de difficultés, expriment leur frustration à travers des manifestations pacifiques mais régulières.

Un habitant de Beyrouth a déclaré : « Nous travaillons dur, mais cela ne suffit plus pour survivre. Nous sommes abandonnés par notre propre gouvernement. »

Migration et fuite des cerveaux

L’un des impacts sociaux les plus marquants de la crise libanaise est l’exode massif de jeunes talents. Selon Nida’ Al Watan, des milliers de professionnels qualifiés, notamment des médecins, des ingénieurs et des enseignants, ont quitté le pays à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger. Cette fuite des cerveaux fragilise encore davantage les institutions publiques déjà en difficulté.

Un sociologue a noté : « La perte de capital humain est un coup dur pour le Liban. Cela ralentira sa capacité à se redresser, même si des réformes sont mises en place. »

Éducation en péril

Le secteur éducatif au Liban est également gravement affecté. Selon Al Joumhouriyat, de nombreuses écoles publiques peinent à fonctionner en raison du manque de financement et des grèves répétées des enseignants, qui réclament de meilleurs salaires. La pandémie de COVID-19 a déjà creusé les écarts d’apprentissage, et la crise actuelle risque de priver une génération entière d’une éducation adéquate.

Un enseignant a déclaré : « Nous voulons enseigner, mais comment le faire quand nous ne pouvons même pas subvenir à nos besoins essentiels ? »

Les inégalités de genre exacerbées par la crise

La crise a également un impact disproportionné sur les femmes et les jeunes filles. Selon Al Akhbar, les taux de chômage chez les femmes ont augmenté, tandis que les cas de violences domestiques ont grimpé de manière alarmante. Les organisations locales tentent de combler les lacunes laissées par l’État en fournissant des services de soutien, mais leurs ressources restent limitées.

Une militante pour les droits des femmes a déclaré : « Les femmes paient un prix plus élevé dans cette crise. Nous avons besoin de politiques spécifiques pour les protéger et les autonomiser. »

Initiatives locales pour faire face à la crise

Malgré ces défis, des initiatives communautaires émergent pour atténuer les effets de la crise. Selon Al Quds Al Arabi, des groupes locaux organisent des distributions de nourriture, des cliniques mobiles et des programmes éducatifs gratuits pour soutenir les populations les plus vulnérables. Ces efforts, bien que louables, ne peuvent à eux seuls compenser l’absence de solutions structurelles de la part du gouvernement.

Un membre d’une ONG a déclaré : « Nous faisons ce que nous pouvons, mais ce n’est pas suffisant. Le gouvernement doit agir pour apporter un changement durable. »

Culture

La scène artistique libanaise face à la crise

Malgré la crise économique et sociale qui frappe le Liban, la scène artistique demeure active, offrant un espace de résilience et d’expression pour les artistes locaux. Selon Al Joumhouriyat, plusieurs galeries et centres culturels continuent d’organiser des expositions, bien que leurs ressources soient limitées. Ces initiatives visent à préserver la culture libanaise tout en mettant en lumière les défis sociétaux.

Un artiste beyrouthin a déclaré : « L’art est un moyen de survie, une façon de résister à l’effondrement qui nous entoure. »

L’industrie cinématographique arabe en mutation

L’industrie cinématographique dans le monde arabe traverse une période de transformation, marquée par une augmentation des productions locales et des coproductions internationales. Selon Al Akhbar, plusieurs réalisateurs libanais ont trouvé des opportunités à l’étranger, collaborant avec des plateformes de streaming pour élargir leur audience. Cependant, les financements locaux pour le cinéma restent rares, ce qui pousse de nombreux talents à chercher des soutiens extérieurs.

Un producteur a noté : « Le cinéma arabe a un potentiel énorme, mais il doit encore surmonter des obstacles liés au financement et à la distribution. »

Les festivals culturels : Une renaissance limitée

Malgré les difficultés, certains festivals culturels emblématiques ont repris au Liban, avec des éditions adaptées aux contraintes budgétaires. Selon Al Quds Al Arabi, le Festival international de Baalbek et d’autres événements similaires ont permis de maintenir la tradition culturelle vivante. Ces festivals, bien que réduits, attirent encore des spectateurs et des artistes locaux et internationaux.

Un organisateur a déclaré : « Nous faisons de notre mieux pour maintenir la flamme de la culture allumée, malgré les défis. »

La littérature comme miroir de la société

Les écrivains libanais continuent de produire des œuvres marquantes, souvent inspirées par la crise actuelle. Selon Al Diyar, plusieurs romans et essais publiés récemment explorent des thèmes tels que la corruption, l’exil et la résilience. Ces œuvres trouvent un écho particulier auprès des lecteurs, à la fois au Liban et dans la diaspora.

Un auteur a déclaré : « Écrire est une manière de documenter notre douleur et notre espoir. »

Le patrimoine culturel en péril

Le patrimoine culturel libanais, qui constitue une partie essentielle de l’identité nationale, est gravement menacé. Selon Al Sharq, de nombreux sites historiques, notamment à Beyrouth et à Tripoli, souffrent d’un manque d’entretien en raison de la crise économique. Les appels à l’aide internationale pour protéger ces trésors patrimoniaux se multiplient, mais les réponses restent limitées.

Un historien a averti : « Si nous ne protégeons pas notre patrimoine aujourd’hui, nous risquons de perdre une partie de notre identité pour toujours. »

Sport

Le sport libanais à l’épreuve de la crise économique

Le secteur sportif au Liban subit de plein fouet les conséquences de la crise économique. Selon Al Diyar, les clubs sportifs, particulièrement dans les disciplines comme le football et le basketball, peinent à maintenir leurs activités faute de financement. De nombreux athlètes libanais ont dû se tourner vers des opportunités à l’étranger pour continuer leur carrière.

Un responsable d’un club de football local a déclaré : « Sans soutien financier, il sera impossible de former de nouvelles générations de sportifs. »

Les performances arabes en football : Vers une montée en puissance

Les équipes nationales arabes continuent de briller sur la scène internationale. Selon Al Akhbar, l’Arabie saoudite et le Maroc figurent parmi les pays qui investissent massivement dans leurs programmes sportifs, notamment grâce à des partenariats avec des clubs européens et des académies de formation. Cette stratégie commence à porter ses fruits, comme en témoigne la performance du Maroc lors de compétitions internationales récentes.

Un analyste sportif a noté : « Le succès des équipes arabes est le résultat d’années d’investissements stratégiques et d’une vision à long terme. »

Basketball au Liban : Une lueur d’espoir

Malgré les défis économiques, le basketball reste une discipline phare au Liban. Selon Al Joumhouriyat, plusieurs équipes locales continuent de participer à des compétitions régionales, offrant une rare source de fierté nationale. Les fans restent fidèles, remplissant les stades malgré les difficultés financières.

Un joueur de basketball libanais a déclaré : « Le sport est un moyen de rassembler les gens, même dans les moments les plus sombres. »

Le rôle croissant des pays du Golfe dans le sport mondial

Les pays du Golfe continuent d’investir massivement dans le sport, en particulier dans le football. Selon Al Quds Al Arabi, l’Arabie saoudite a accueilli plusieurs événements sportifs majeurs, renforçant son image sur la scène mondiale. Ces investissements incluent également l’achat de clubs européens et la signature de contrats avec des stars internationales.

Un expert en économie du sport a déclaré : « Les pays du Golfe utilisent le sport comme un outil de soft power pour renforcer leur position sur la scène internationale. »

L’impact des compétitions internationales sur les économies locales

Les grands événements sportifs, tels que la Coupe d’Asie et les Jeux olympiques, ont un impact significatif sur les économies locales. Selon Al Sharq, les infrastructures construites pour ces compétitions stimulent le tourisme et attirent des investisseurs étrangers. Cependant, des critiques pointent le coût élevé de ces projets, souvent financés par des dettes.

Un économiste a noté : « Les événements sportifs peuvent être un catalyseur pour l’économie, mais leur gestion doit être transparente pour éviter des impacts négatifs à long terme. »

International

Les tensions entre Israël et Gaza s’intensifient

Les hostilités entre Israël et les factions palestiniennes à Gaza ont repris, marquées par des frappes aériennes israéliennes et des tirs de roquettes palestiniens. Selon Al Quds Al Arabi, cette escalade est survenue après que des déclarations controversées du ministre israélien Bezalel Smotrich ont exacerbé les tensions. Les Nations unies ont exprimé leur inquiétude face à la détérioration de la situation humanitaire dans l’enclave, où plus de 2 millions de personnes vivent sous blocus.

Un représentant de l’ONU a déclaré : « La situation à Gaza est une bombe à retardement. Sans intervention internationale, elle risque de s’aggraver davantage. »

L’expansion de l’influence chinoise en Afrique

La Chine continue de renforcer ses liens économiques et diplomatiques en Afrique. Selon Al Akhbar, Pékin a récemment signé plusieurs accords commerciaux avec des pays africains, portant sur des projets d’infrastructures et des investissements dans les ressources naturelles. Cette stratégie vise à consolider l’influence chinoise sur le continent face aux tentatives des États-Unis et de l’Europe de regagner du terrain.

Un expert en relations internationales a déclaré : « La compétition pour l’Afrique est devenue un axe central des rivalités géopolitiques mondiales. »

Le rôle de la Turquie dans les crises régionales

La Turquie cherche à renforcer son rôle de médiateur dans plusieurs conflits régionaux, notamment en Syrie et au Yémen. Selon Al Joumhouriyat, Ankara a proposé d’accueillir des pourparlers de paix pour résoudre la crise au Yémen, tout en maintenant sa présence militaire dans le nord de la Syrie. Cette stratégie a suscité des critiques de la part de certains pays arabes, qui accusent la Turquie de poursuivre des intérêts expansionnistes.

Un diplomate arabe a déclaré : « La Turquie agit sous couvert de médiation, mais ses ambitions régionales sont évidentes. »

Les négociations sur l’accord nucléaire iranien dans l’impasse

Malgré les efforts des Européens pour relancer les pourparlers sur l’accord nucléaire iranien, aucune avancée significative n’a été réalisée. Selon Al Sharq, l’Iran exige une levée totale des sanctions avant tout engagement, tandis que les États-Unis insistent sur des garanties strictes pour limiter les capacités nucléaires de Téhéran.

Un expert a noté : « Cette impasse reflète un manque de confiance mutuelle et des positions irréconciliables. »

Les ambitions climatiques discutées à Davos 2025

Le Forum économique mondial de Davos 2025 a placé la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique au cœur des débats. Selon Nida’ Al Watan, des propositions pour établir des partenariats publics-privés ont été discutées, avec un accent particulier sur l’investissement dans les énergies renouvelables dans les pays en développement.

Un participant à Davos a déclaré : « La crise climatique ne peut être résolue que par une coopération internationale accrue et des actions concrètes. »

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