Les autorités israéliennes ont indiqué au site Ynet ne pas vouloir de retirer de la partie libanaise du village de Ghajar, estimant ne pas vouloir « donner de cadeaux au gouvernement du Hezbollah, (…) l’idée étant d’aider les modérés et non les extrémistes ». Le représentant israélien a rajouté que la situation restera sur ce statut-quo jusqu’à la publication des actes d’accusations du TSL qui pourrait incriminer des membres du mouvement chiite, de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri.
Ce retrait avait pourtant été approuvé en décembre dernier, les troupes israéliennes devant quitter la partie nord sous supervision de l’ONU.
Pour rappel, le village de Ghajar, à l’origine situé dans la partie syrienne du Golan occupé depuis 1967 par Israël, s’est étendu en territoire libanais à la faveur de l’occupation israélienne de 1978 à 2000. Liberté brève jusqu’en 2006, les troupes israéliennes ont à nouveau occupé la partie libanaise suite au conflit israélo-libanais de 2006 et en dépit de l’adoption de la Résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU garantissant la souveraineté libanaise sur l’ensemble de son territoire.
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