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IA en 2025 : une révolution sous surveillance mondiale

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L’intelligence artificielle (IA) redessine le monde à une vitesse sidérante, révolutionnant la finance, la santé et la défense avec une puissance qui fascine autant qu’elle inquiète. Mais sous ses promesses, des ombres s’étendent : surveillance de masse, propagande politique, dérives éthiques. Les États-Unis et la Chine se disputent le trône, engloutissant des milliards dans cette course effrénée, tandis que l’Union européenne brandit son AI Act pour imposer des garde-fous. Entre innovation débridée et gouvernance fragile, l’IA est-elle un moteur de progrès ou une menace incontrôlable ? Plongée dans une bataille qui fracture la planète.

Finance : l’IA joue à la bourse et gagne gros

Dans la finance, l’IA est devenue la reine des marchés, orchestrant des transactions à une échelle qui dépasse l’entendement humain. À Wall Street, les algorithmes d’apprentissage profond pilotent 70 % des échanges boursiers en 2025, contre 50 % en 2020, selon des projections ajustées à partir des données de Bloomberg. Goldman Sachs a déployé en 2024 une IA nommée TradeMind, qui scrute des milliards de données – tweets en temps réel, rapports financiers, variations climatiques, tendances TikTok – pour prédire les cours avec une précision de 85 %, engrangeant 12 milliards de dollars de profits en un an, un record qui a relégué les traders humains au rang de spectateurs. « L’intuition est morte, place aux machines », confie un ancien opérateur reconverti en superviseur d’algorithmes à New York.

Les cryptomonnaies profitent pleinement de cette vague. Binance, basé à Dubaï, utilise une IA qui détecte les fraudes en millisecondes, réduisant les pertes de 30 % en 2024 et solidifiant la confiance dans un marché chaotique. À Londres, une fintech a lancé PayPredict, une IA qui évalue les risques de crédit en analysant les comportements en ligne – historique d’achats, publications sur les réseaux sociaux – approuvant ou refusant 15 millions de prêts en 2025, contre 8 millions en 2023 par des analystes humains, avec une rapidité qui a séduit les banques. Mais cette omnipotence a un coût : en janvier 2025, une erreur de calcul de TradeMind chez BlackRock a déclenché un flash crash à la Bourse de New York, effaçant 500 millions de dollars en 10 minutes avant une correction désespérée. « On a donné les clés à une boîte noire qu’on ne maîtrise qu’à moitié », alerte un analyste financier à Londres. La Securities and Exchange Commission (SEC) a réagi en février 2025 avec une task force pour auditer ces IA, mais les experts doutent de sa capacité à suivre des algorithmes qui s’auto-adaptent en continu, laissant les marchés vulnérables à des chocs imprévisibles.

Santé : l’IA soigne, mais à quel prix ?

En santé, l’IA opère des miracles qui repoussent les limites de la médecine. En Chine, DeepHealth, conçu par Tencent, diagnostique les cancers du poumon via des scans avec une précision de 92 %, surpassant les radiologues humains dans 8 cas sur 10, selon un rapport interne de 2024. Aux États-Unis, la Mayo Clinic a dévoilé en janvier 2025 HeartGuard, une IA qui prédit les crises cardiaques 48 heures à l’avance en analysant rythme cardiaque, tension artérielle et historique médical, réduisant la mortalité de 15 % dans ses hôpitaux pilotes à Rochester et Phoenix. En Inde, VitaScan, une IA accessible via smartphone, scanne les rétines pour détecter le diabète précoce, touchant 20 millions de patients en 2024 à seulement 2 dollars par test, une aubaine dans un pays où 77 millions de personnes sont diabétiques (OMS 2024). « On anticipe au lieu de guérir après coup », s’enthousiasme un médecin américain.

Mais ces avancées cachent des dérives inquiétantes. En Chine, DeepHealth a été accusé en 2024 d’avoir analysé 10 millions de dossiers médicaux pour identifier des « risques génétiques » ciblant les Ouïghours, alimentant les soupçons de surveillance ethnique – un scandale que Pékin a balayé d’un revers de main. Aux États-Unis, des assureurs privés exploitent des IA pour ajuster les primes en fonction des données de santé récoltées via wearables et applications, excluant 5 millions de patients à faible revenu en 2024, selon une étude de l’American Medical Association – une pratique légale mais jugée « inhumaine » par les ONG. En Europe, une IA hospitalière à Stockholm a mal diagnostiqué 300 cas en 2025, faute de données incluant des populations non blanches, révélant des biais raciaux criants. « L’IA peut sauver ou discriminer, tout dépend de qui la programme », prévient un chercheur en bioéthique à Genève. Les patients, souvent inconscients de ces décisions automatisées, deviennent des pions dans un jeu technologique opaque, où la privacy s’effrite face aux profits.

Défense : l’IA arme les champs de bataille

Dans la défense, l’IA redéfinit la guerre avec une précision redoutable et une vitesse inhumaine. Le Pentagone teste en 2025 SkyNet-X, un réseau de drones autonomes capable de repérer et neutraliser des cibles en 3 secondes, déployé lors d’exercices dans le Pacifique simulant des affrontements avec la Chine. Pékin riposte avec DragonEye, une IA satellitaire qui traque les sous-marins américains en mer de Chine méridionale avec une précision de 95 %, renforçant ses revendications territoriales dans cette zone disputée. En Russie, Volkodav, une IA coordonnant des essaims de drones kamikazes, a prouvé son efficacité en Ukraine fin 2024, détruisant 80 % des blindés ciblés lors d’une offensive près de Donetsk. « L’IA prend des décisions en une fraction de seconde qu’aucun humain ne peut égaler », vante un officier américain anonyme.

Mais les dérives s’accumulent, notamment à Gaza avec l’armée israélienne. Dès 2021, Israël a vanté la « première guerre par IA » dans l’enclave, utilisant Lavender, un système qui génère automatiquement 100 cibles par jour contre 50 par an auparavant, selon l’ex-chef d’état-major Aviv Kochavi. En 2024, une enquête de +972 Magazine a révélé que Lavender, avec une fiabilité de 90 %, ciblait des membres présumés du Hamas en acceptant sciemment 15 à 20 victimes civiles par frappe, causant des milliers de morts non-combattants dans les semaines suivant l’attaque du 7 octobre 2023. Une autre IA, Where’s Daddy?, localise les suspects dans leurs foyers pour des frappes nocturnes, maximisant les pertes collatérales – jusqu’à 70 % des tués étaient des femmes et des enfants dans certaines opérations, selon des rapports d’ONG. « C’est une machine à tuer industrialisée », dénonce un ancien officier israélien. Ces pratiques, qualifiées de possibles crimes de guerre par des experts de l’ONU, brouillent les lignes entre combattants et civils, alimentant une controverse mondiale sur l’usage militaire de l’IA.

Surveillance et propagande : l’IA maître du contrôle

L’IA excelle dans la surveillance, devenant un outil de contrôle omnipotent. En Chine, SharpEyes scanne 1,4 milliard de visages via 600 millions de caméras, identifiant les dissidents en millisecondes (Xinhua 2024). En 2025, il s’étend à Hong Kong, facilitant 2000 arrestations pour « sédition » en six mois, une emprise renforcée par des algorithmes qui croisent données biométriques, transactions et réseaux sociaux. Aux États-Unis, la NSA déploie PRISM-Next, analysant 90 % des communications en ligne et plaçant 3 millions de profils sous surveillance en 2024, selon des fuites internes – une portée qui inclut désormais les métadonnées des citoyens alliés européens, provoquant des tensions diplomatiques. En Inde, une IA surveille 50 millions d’utilisateurs WhatsApp pour traquer les « contenus anti-gouvernementaux », bloquant 10 000 comptes en 2025 et alimentant les critiques sur la liberté d’expression.

En Cisjordanie, Israël pousse ces dérives à un niveau extrême. Depuis 2022, des armes robotisées à IA installées sur des tours, comme à Arroub, tirent gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes et balles en caoutchouc sur les manifestants, selon Amnesty International. Lavender, déjà actif à Gaza, opère aussi ici, traquant les suspects via leurs téléphones et réseaux sociaux, couplé à une reconnaissance faciale automatisée aux checkpoints comme à Hébron – 80 % des passages y ont été refusés en 2024, paralysant la mobilité. « C’est une occupation numérique qui étouffe la vie quotidienne », déplore un activiste palestinien. Ces technologies, vendues comme des outils de « sécurité », transforment la région en laboratoire dystopique.

La propagande atteint des sommets effrayants. En 2024, une IA chinoise a généré 10 millions de deepfakes pour les élections indiennes, diffusant des vidéos virales en une semaine, tandis qu’une IA américaine a inondé TikTok de messages pro-Biden avant les midterms, atteignant 50 millions de vues chacune. Ces outils, disponibles pour 500 dollars sur le dark web, démocratisent la manipulation à une échelle inédite. « L’IA redéfinit la vérité et fragilise les démocraties », s’alarme un analyste des médias à Washington.

États-Unis vs Chine : une course à deux têtes

Les États-Unis et la Chine dominent cette révolution, se livrant une guerre technologique sans merci. Les géants américains – Google, Microsoft, OpenAI – investissent 150 milliards de dollars annuels en R&D IA (Statista 2025), produisant des modèles comme Grok 3 (xAI), qui surpasse les prévisions météo humaines de 40 % et optimise les réseaux électriques pour 10 % des foyers US. La Chine, avec un plan étatique de 200 milliards de dollars (2021-2030), réplique via Baidu et Huawei : WuDao 3.0 simule des économies entières, réduisant les coûts logistiques de 15 % pour le PIB chinois en 2025, tandis que Huawei déploie des IA 5G qui gèrent 80 % du trafic internet national. « C’est une bataille pour la suprématie », résume un ingénieur de la Silicon Valley.

Les brevets racontent l’histoire : 45 % pour les États-Unis, 30 % pour la Chine (WIPO 2024). Mais Pékin excelle dans l’application concrète : 70 % des systèmes de reconnaissance faciale mondiaux sont chinois, contre 20 % américains, selon Synced. Cette rivalité creuse une fracture : l’IA chinoise sert l’État autoritaire, l’américaine les profits privés, mais toutes deux écrasent l’éthique sous leur quête de puissance. Les petites nations, comme le Canada ou le Japon, peinent à suivre avec 5 % des brevets chacun, reléguées au rôle de spectateurs dans cette course à deux têtes.

L’Union européenne : le AI Act à la rescousse ?

L’Union européenne tente de reprendre le contrôle avec le AI Act, adopté en décembre 2024 et effectif en 2025. Ce texte interdit la surveillance de masse (sauf sécurité nationale), exige la transparence sur les IA à « haut risque » (finance, santé, défense) et impose des amendes jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial – une firme chinoise a écopé de 500 millions d’euros en février 2025 pour ses caméras IA illégales à Berlin. « L’IA doit servir l’humain, pas l’opprimer », martèle un haut fonctionnaire à Bruxelles. L’objectif est clair : protéger les citoyens et poser un modèle éthique mondial.

Mais cette régulation a un coût. Alors que les États-Unis et la Chine avancent sans entraves, l’UE risque un retard technologique majeur. Ses PME, écrasées par des coûts de conformité – 20 millions d’euros en moyenne selon Deloitte 2025 – réduisent leurs ambitions, tandis que les géants sino-américains contournent via des filiales hors juridiction. Avec 15 % des brevets IA et 30 milliards d’euros d’investissement contre 150 milliards US (Eurosat 2024), l’Europe stagne. « On régule nos acteurs pendant que les autres sprintent », déplore un entrepreneur français. À long terme, ce décalage pourrait faire perdre à l’UE la bataille technologique : d’ici 2030, elle risque de devenir un « musée numérique », dépendant des IA étrangères pour ses industries clés, selon un rapport du European Policy Centre de janvier 2025. Les pertes économiques potentielles – 500 milliards d’euros annuels – menaceraient sa compétitivité face à des concurrents débridés.

Pour contourner ce piège, des solutions émergent. L’UE pourrait accélérer les fonds publics : le programme Horizon Europe (95 milliards d’euros, 2021-2027) pourrait doubler ses subventions IA à 20 milliards annuels, ciblant les PME innovantes. Des partenariats avec les États-Unis, comme le Trade and Technology Council, pourraient sécuriser des technologies clés tout en partageant les normes éthiques. Enfin, une « IA souveraine » – un projet paneuropéen lancé en 2025 avec Airbus et Siemens – vise à rivaliser avec WuDao ou Grok, réduisant la dépendance extérieure. « On doit réguler sans s’asphyxier », plaide un économiste à Berlin.

Éthique en crise : qui fixe les règles ?

Les dilemmes éthiques s’entassent comme des dominos prêts à tomber. Qui contrôle les données ? Cinq firmes sino-américaines détiennent 80 % des bases mondiales (IDC 2024), un oligopole qui alarme les défenseurs de la vie privée. Les biais s’incrustent : une IA de recrutement US a exclu 60 % des candidats non-blancs en 2024, faute de données diversifiées, tandis qu’une IA chinoise a ciblé des minorités ethniques pour des « profils à risque ». Les armes autonomes, comme à Gaza, soulèvent une question glaçante : qui est responsable des morts ? « On a créé un monstre qu’on ne maîtrise plus », alerte un philosophe à Paris.

L’ONU tente une réponse, mais une conférence à Genève en 2024 s’effondre : la Chine et les États-Unis rejettent un moratoire sur les IA militaires, l’UE plaidant seule pour des normes globales. Les ONG exigent un traité, mais les intérêts divergent : Washington protège ses firmes, Pékin son contrôle social. « Sans consensus, c’est la loi du plus fort », soupire un diplomate onusien.

Une gouvernance mondiale en sursis : vers où ?

L’IA galope, transformant finance, santé et défense à une allure vertigineuse. Mais son ombre – surveillance, propagande, guerre – s’étend tout aussi vite. Les États-Unis et la Chine dominent par leur force brute, l’UE par ses lois, mais personne ne tient vraiment les rênes. Les dérives à Gaza et en Cisjordanie montrent un futur inquiétant : une IA omnipotente au service de la répression. Le G20 de New Delhi en 2025 dira si l’humanité peut canaliser cette révolution – ou si elle lui échappera, laissant l’Europe en retard et le monde au bord du chaos.

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