L’Amérique dans le noir.

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Rêve ou cauchemar, quelle publicité peut encore valider le présent de la première puissance militaire mondiale pour rassurer son habitant et tout venu? La détente individuelle et le profit capitaliste sont-ils encore des évidences incontournables alors que l’insécurité de par les États-Unis confirme sa fragilité humaine et la faille dans sa courbe de croissance?

La criminalité devient de plus en plus imprévisible parmi des haines méconnues ou tacites et des cohabitations inégales. De la ségrégation raciale non résolue aux désaxés des crimes anarchiques jusqu’à la colère d’extrémistes américains de l’EI, un bien différent “way of life” prend sa place. Il se situe entre les frénésies de s’approprier des armes pour préserver l’auto-protection, de taire l’angoisse croissante d’une insécurité physique et de ramener la conscience individuelle à une reconnaissance identitaire nationale non controversée. Néanmoins, la paix civile ressemble à un thriller en noir et blanc. La loi du sheriff est menacée. Les policiers criblés par la haine et la discrimination raciale de certaines gens sont froidement assassinés.

La couleur de la peau persiste à pointer sa réalité crue. Les mots et les actions de ses plus ardents défenseurs ont déjà revendiqué que le droit pour tous, indistinctement, se doit d’être appliqué avec déférence. Il ne peut s’apprecier qu’avec les égards et les comportements nécessaires.

L’apparence de la politique américaine extérieure pour la démocratisation du tiers monde ressemble étrangement à la gérance de sa jungle “civilisée” interieure. Le monde intime des rapports entre les américains respire de si anciennes animosités raciales. Il se débat sans de véritables solutions. Cependant, les inégalités flagrantes persistent et persévèrent à faire prévaloir des politiques extérieures selon des décideurs de la pourriture ou de la guerre au Moyen Orient alors que les alternatives extrêmes prédominent entre les principaux candidats à la prochaine élection présidentielle.

Le temps s’impose aujourd’hui pour les américains, non plus pour dénoncer des actes terrribles dans le sang mais pour faire convenir ce semblant de rêve à une meilleure réalité ou croupir encore plus dans le noir .

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