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Dévaluation ratée : pourquoi le Liban ne peut pas sauver ses exportations

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La livre libanaise, dégringolée à 100 000 livres/USD en 2025, aurait dû doper les exportations, mais la dollarisation – renforcée par l’État avec des services comme l’électricité et les télécoms en dollars – tue cet espoir. Coûts en USD, infrastructures en ruines et corruption paralysent le Liban. Avec des remises diaspora à 5,7 milliards USD, un fonds souverain hors banques pourrait relancer une économie réelle, si le pays brise enfin sa dépendance au billet vert.
Le port de Beyrouth, le 27 février 2024. Crédit Photo: Libnanews.com, tous droits réservés

La crise énergétique au Liban depuis la fin de la guerre civile, une spirale...

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La crise énergétique au Liban perdure depuis la fin de la guerre civile en 1990, marquée par la corruption, les défaillances d'Électricité du Liban (EDL), et une dépendance aux générateurs privés. Aggravée en 2019 par la crise économique et en 2025 par la guerre, elle nécessite des réformes urgentes, malgré des tentatives avortées comme le projet de la Banque mondiale pour le gaz égyptien.

La Banque du Liban augmente les retraits mensuels en devises à 250 USD et 500 USD dès mars 2025

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#Retraits: Dès le 1er mars 2025, la BdL porte les retraits mensuels en devises à 250 USD (Circulaire 728) pour les comptes antérieurs à juin 2023, et à 500 USD (Circulaire 729) pour ceux avant octobre 2019. Ces mesures, financées par la BdL et les banques via les réserves obligatoires, visent à assouplir l’accès aux fonds dans un système dollarisé (99,1 % des dépôts). Les plafonds annuels atteignent 3 000 et 6 000 USD respectivement.
fan of 100 U.S. dollar banknotes

La dollarisation atteint 99,1 % des dépôts privés et 97,7 % des prêts privés...

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#BANQUES: En 2024, au Liban, 99,1 % des dépôts privés (91,7 milliards USD) et 97,7 % des prêts (17,2 % du PIB) sont en devises, contre 96,3 % et 90,9 % en 2023, selon l’IIF. Dans un contexte de crise bancaire, de dévaluation (89 500 LBP/USD) et de conflit Hezbollah-Israël, la livre est marginale. Les réserves de la BdL, à 10,7 milliards USD début 2024, ont chuté de 391 millions en octobre.
1 U.S. dollar banknote on white surface

Hausse du salaire minimum au Liban : un remède au pouvoir d’achat ou une bombe inflationniste ?

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#FOCUSECO: Un projet de loi au Liban propose un salaire minimum à 550 dollars pour relancer le pouvoir d’achat face à l’inflation. Mais cette mesure risque d’alimenter une spirale inflationniste et de détruire des emplois dans un secteur privé exsangue, incapable de suivre. Loin de doper la consommation durablement, elle pourrait creuser les inégalités et aggraver la crise, faute d’un plan économique solide dans un pays en ruines.
brown concrete building during daytime

FocusLiban: 2025, l’économie libanaise au bord du gouffre ou du renouveau ?

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L’économie libanaise en 2025 chancelle sous les crises depuis 2019, avec un PIB à 18 milliards et un secteur bancaire paralysé par 75 milliards de pertes. Les flux de la diaspora baissent, et les réformes, notamment bancaires, piétinent sous Nawaf Salam et Yassine Jaber, ex-membre du comité minimisant les pertes en 2020. Une aide internationale de 15-20 milliards est espérée, mais sans transparence, le redressement reste un mirage.

Beyrouth : l’immobilier en chute libre dans une ville en crise

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ECO: Le marché immobilier à Beyrouth s’effondre après la crise économique, avec des prix en chute libre – 2800 USD/m² en 2024 contre 4300 USD/m² en 2019. Les investisseurs étrangers fuient l’instabilité, tandis que les promoteurs ciblent la diaspora avec des offres attractives. La reconstruction du port, dévasté en 2020, stagne faute de fonds, laissant des quartiers comme Gemmayzeh en ruines. Entre luxe résilient et marché moyen sinistré, l’avenir reste incertain.
a stack of twenty dollar bills sitting on top of each other

Le ralentissement de l’inflation au Liban à 16,09 % en janvier 2025

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L’inflation annuelle au Liban a ralenti à 16,09 % en janvier 2025, contre 18,1 % en décembre 2024. Cette baisse s’explique par une dollarisation accrue et la stabilisation du taux de change à 89 500 LBP pour 1 USD. Toutefois, des menaces subsistent, notamment les perturbations du commerce en mer Rouge. Les prix des produits alimentaires (+20,86 %), du logement (+17,21 %) et de la santé (+22,9 %) restent en forte hausse, alimentés par les conséquences du conflit régional.
a close up of a bunch of money on a table

Liban: L’indice des prix à la consommation augmente de 18 % en glissement annuel...

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L’inflation au Liban a atteint 18 % en décembre 2024, marquant un ralentissement par rapport aux années précédentes. Ce résultat s’explique par la stabilisation du taux de change et la dollarisation croissante des transactions. Les prix alimentaires ont augmenté de 22 %, tandis que les frais d’éducation ont bondi de 30 %. Cependant, des disparités régionales et des pressions sur les ménages persistent, soulignant la nécessité d’un contrôle renforcé des prix et de politiques économiques structurelles.

Les banques libanaises asphyxiées par la fuite des capitaux et la méfiance des déposants

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Au 30 novembre 2024, les dépôts totaux du secteur privé au Liban s’élevaient à 89 milliards USD, selon les données publiées par la Banque...
مرفأ بيروت قبل الانفجار

Le nombre de transactions immobilières au liban augmentent de 79 % en 2024 :...

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Les transactions immobilières au Liban ont bondi de 79 % en 2024, portées par la dollarisation et la réouverture des registres fonciers. Bien que l'immobilier serve de refuge contre la crise, les signes d'une bulle immobilière inquiètent : spéculation excessive, hausse des prix de 22 % et exclusion des ménages locaux. Pour prévenir une instabilité future, des mesures de régulation sont nécessaires, notamment pour encadrer les prix et favoriser l’accès à la propriété.

Inflation au Liban : l’indice des prix à la consommation augmente de 16 %...

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L'inflation au Liban a atteint 16 % en octobre 2024, marquant une hausse notable des prix des aliments, loyers et services. La dollarisation et les tensions régionales alimentent une crise économique persistante.