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Rapport Économique : Analyse de l’impact potentiel d’une mesure rétroactive sur les prêts bancaires...
La proposition de Karim Souaid, gouverneur de la Banque du Liban, visant à exiger des emprunteurs le paiement rétroactif de la différence entre les remboursements de prêts à 1 500 LL/USD et le taux actuel (90 000 LL/USD), pourrait générer 15 à 20 milliards USD. Cependant, dans une économie en crise (PIB -39,9 %, pauvreté 80 %), cette mesure aggraverait l’insolvabilité, augmenterait les défauts (80-90 % des prêts), et freinerait la reprise, tout en violant la non-rétroactivité des lois.
Comment les Banques ont étouffé l’état et le privé au Liban
Les banques libanaises ont canalisé 5-6 milliards USD annuels de remises dans des emprunts publics, leurs actionnaires-politiciens empochant des dividendes via un effet de crowding-out. Avec un multiplicateur de 0,3, ces fonds ont gonflé une dette de 90 milliards USD, pas l’économie réelle. Insolvables en 2025, vidées par un défaut et la dollarisation, elles laissent un privé asphyxié, victime d’une collusion qui a privilégié les profits sur les réformes.
Analyse critique du projet de loi libanais sur la restructuration et la liquidation des banques
#BANQUE #ROUTE: Le projet de loi libanais du 27 mars 2025 promet stabilité et protection des déposants, mais ses termes vagues, comme les "garanties prévues", sèment le doute. Avant 2019, ces garanties couvraient 75 000 USD au taux de 1500 LL/USD, une somme dérisoire aujourd’hui. L’Autorité de restructuration, dominée par la Banque du Liban, manque d’indépendance. Sans répartition chiffrée des pertes ni audits juricomptables, ce texte esquive les vraies questions, risquant de décevoir le FMI et les épargnants.
Karim Souaid : Un choix controversé à la tête de la Banque du Liban qui menace l’avenir du pays
#ANALYSE: Karim Souaid, soutenu par Joseph Aoun et une élite bancaire, propose d’utiliser les réserves d’or de la BdL pour compenser les déposants, une idée irresponsable face à une insolvabilité de 65 milliards de dollars. Hostile au FMI, il rejette les réformes nécessaires à un prêt de 3 milliards, préférant protéger les banques. Le Growth Lab prône dollarisation et restructuration, mais Souaid risque de prolonger la crise, sacrifiant une population déjà exsangue sur l’autel des intérêts particuliers.
L’ABL appelle ses membres à poursuivre l’État libanais pour éviter la restructuration des banques...
Les banques libanaises s'opposent à la restructuration financière malgré leur insolvabilité avérée, préférant transférer leurs pertes à l'État et aux citoyens. En refusant d'assumer leurs responsabilités, elles cherchent à préserver leurs intérêts et à éviter des audits qui révéleraient leurs pratiques douteuses. Le FMI estime qu'un changement d'acteurs est essentiel pour restaurer la confiance économique au Liban, affirmant qu'il est impossible de traiter avec ceux qui ont conduit le pays à la catastrophe financière.