Le World Space Week, semaine spéciale consacrée à l’espace et à l’astrophysique dans plus de 92 pays au Monde, s’est conclu ce jeudi 10 octobre à Antwork Qantari à Beyrouth.
À noter que World Space Week Lebanon nous offre une session de rattrapage pour celles et ceux qui n’ont pas pu participer encore à cet événement ou encore à celles et à ceux qui souhaitent poursuivre la découverte de l’Espace.
Une surprise donc: des observations pour les Little Scientists de Ballouneh de 18h à 20h suivies d’autres observations par AFDC à Ramlieh Hostel de Aley à partir de 20h, sont organisées ce vendredi 11 octobre
La distribution de prix aux jeunes scientifiques
Au menu, la distribution à de jeunes scientifiques de différents âges, prometteurs des différentes écoles libanaises, qui nous ont fait graviter autour de lunes de planètes du système solaire.
Il s’agit d’inciter les écoliers libanais à considérer une carrière dans le milieu scientifique.
Mais également des observations
Des observations pour lesquelles des télescopes ont été installés sur le toit d’Antwork en dépit de la pollution lumineuse et des difficultés posées par ainsi qu’un planétarium pour nous faire rêver des objets célestes qui nous entourent.
Chose remarquée par certains, la fameuse Station Spatiale Internationale était également au Rendez-Vous, avec un passage lumineux observable à l’oeil nu.
La poussière des étoiles à l’origine de la vie par Dr. Cyrine Nehmé
Dr. Cyrine Nehmé, coordinatrice de la World Space Week au Liban, a également expliqué l’importance d’étudier la poussière présente dans l’Univers. Il s’agit d’un élément primordial issu de l’explosion des étoiles et qui pourrait être à l’origine de la vie et des planètes.
Dust… From a naughty particle to a building block in forming planets, indique Dr. Cyrine Nehmé, les poussières étant donc à l’origine de nos planètes.
À ce sujet, les exo-planètes, dont le nombre de découverte a explosé, un peu moins de 5 000 à ce jour ont été découvertes dans différentes parties de notre Voie Lactée.
Dr. Cyrine Nehmé s’est, par ailleurs félicité, que parmi les 3 récipiendaires du dernier Prix Nobel de Physique décerné, se trouvent un cosmologiste et les découvreurs de la première exoplanète, Michel Mayor et Didier Queloz, preuve de l’importance qu’on devrait accorder à ces études.
Le Liban prochainement dans l’Espace
Le Liban pourrait prochainement avoir une présence dans l’espace, a annoncé Dr. Louay Abdallah, qui a exposé les One U Satellites ou nano satellites évoluant sur une orbite basse de la Terre. Diverses applications à de tels satellites sont possibles, pour un but éducatif, avec comme maitres d’oeuvres des Universités ou encore avec des missions bien définies comme par exemple la cartographie de la pollution.
Le prix d’un lancement, nous a révélé Dr. Louay Abdallah, n’est que de 85 000 USD et son coût de développement est également réduit, par la réutilisation de technologies déjà développées par d’autres pays avec lesquels le Liban coopérera. Il s’agit notamment aujourd’hui d’une coopération possible avec la Turquie.
La pollution lumineuse, une pollution mal comprise au Liban
Astrophotographe bien connu au Liban, Maroun Habib, qui élargira prochainement ses compétences dans le domaine en débutant des études en Astrophysique, a évoqué le cas de la pollution lumineuse au Liban, un facteur quelque peu paradoxal dans un pays qui se plaint généralement du manque d’électricité.
Selon le photographe, outre le fait que cette pollution rende difficile l’astrophotographie, un certain nombre d’autres nuisances sont également constatées, notamment sur la faune et la flore, ainsi que sur la santé de l’Homme elle-même.
Pourtant, des solutions simples existent, comme le fait de diriger les faisceaux lumineux vers l’endroit où il est nécessaire et non dans toutes les directions ou encore ne pas utiliser ces sources lumineuses quand on n’en a pas besoin.
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