Le groupe international de soutien au Liban (GISL) s’est réuni aujourd’hui pour évaluer la situation actuelle du Liban, plus de 7 mois après l’explosion du port de Beyrouth et alors que la crise économique et sociale s’accélère, exacerbée par l’épidémie du coronavirus. Il a ainsi exprimé ses inquiétudes face à l’augmentation des tensions et les manifestations qui ont eu lieu ces 2 dernières semaines.

Les pays membres du groupe de soutien ont ainsi appelé à ce que ces manifestations puissent se poursuivre de manière pacifique et qu’une justice crédible et transparente puisse avoir lieu concernant l’explosion du port de Beyrouth et l’assassinat d’un activiste anti-hezbollah Lokman Slim.

Le groupe de soutien international a également estimé ses inquiétudes face à ces derniers 7 mois passés depuis la démission du gouvernement, empêchant ainsi la mise en place des réformes jugées nécessaires et amenant à la détérioration de la situation face aux défis politiques, sociaux, économiques, financiers et institutionnels pour répondre à l’aspiration et aux besoins de la population libanaises.

Ils appellent par conséquent les dirigeants libanais à former sans délai un gouvernement doté des pleins pouvoirs visant à répondre aux besoins urgents de la population et à appliquer les réformes jugées essentielles.

Je serais tenté de qualifier les responsables politiques libanais de non-assistance à pays en danger, tous autant qu’ils soient

Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a accusé les dirigeants politiques locaux de “non-assistance à pays en danger” , la France s’étant largement impliquée dans le dossier libanais, en raison de son inaction face au risque d’effondrement actuel.

Pour rappel, la France a dû fournir une aide alimentaire à l’armée libanaise elle-même en raison de la crise actuelle dans la crainte de voir les institutions sécuritaires elles-même être déstabilisées.

1 COMMENTAIRE

  1. Le GSL me rappelle le rôle joué par les amis de la Syrie dans la destruction de ce pays voisin et le chaos qui y règne. Sans vouloir absoudre quiconque de ses responsabilités le GSL s’est-il posé la question sur les impacts de la politique des puissances occidentales sur l’économie libanaise et les conditions objectives de vie du peuple libanais. Les sanctions imposées à la Syrie n’ont-elles pas contribué à ruiner les agriculteurs libanais ainsi que la guerre qui a bloqué les exportations. Pourquoi le GSL n’a-t-il pas apporté son aide pour que le Liban puisse exploiter ses richesses énergétiques gaz et pétrole pour sortir de la crise et résorber sa dette ? Pourquoi le GSL n’a pas empêché les politiciens corrompus de déposer les milliards détournés dans les banques occidentales ? Pourquoi le GSL n’a-t-il pas sanctionner les politiciens corrompus ? Nous connaissons la réponse , ils sont ses marionnettes.. . TOUT ce chaos a été bien ordonné pour soumettre le Liban , le devenir du peuple libanais est le dernier souci du GSL

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