Le Liban souffre et suffoque de tant de maux et corruptions. La douleur profonde franchit le seuil de la tolérance extrême des gens. Ils s’acheminent bien au delà de la révolte profonde vis à vis d’une gouvernance divisée, bourrée d’incohérences, de contradictions et donc de larges incompétences.

Le “faire ce qu’on peut” énoncé par certains responsables ne peut suffire pour justifier des actes coordonnés et fonctionnels. Les fonctions ministérielles reconnues au sein d’un quelconque gouvernement se doivent de convenir à une action solidaire, proprement gouvernementale. Cependant, au Liban comme nulle part ailleurs, le gouvernement veut convaincre de l’efficacité de son programme et de ses démarches malgré des conflits aiguës et omniprésents entre certains ministres. Des représentants politiques usent de la stratégie de la sourde oreille mais “défendent” au nom du citoyen des lois propices à des privilèges particuliers. D’autre part, le citoyen découvre un affranchissement progressif de ses illusions, de son silence et de sa retenue. Il devient ainsi, de moins en moins attentif à un système politique pourtant prometteur mais qui continue à faire prévaloir des étapes avec des erreurs et des révisions presques systématiques.

Peu importe Madame et Messieurs les ministres que vous clamez faire du bon travail car les mêmes urgences ordinaires minent le quotidien des libanais à tous les niveaux!
Comment respirer de l’oxygène et non du gaz toxique? Quelles mesures prendre pour acheter des légumes non contaminés? Par qu’elle stratagème tenir bon après la moitié du mois avec un salaire mensuel? D’où payer des taxes, un loyer élevé et de nouveaux frais de scolarités avec un taux de croissance autour de 1% sans des solutions pragmatiques? Comment rentrer chez soi en toute sécurité dans un quartier sans lumière? Comment croire au “changement” qui ne concerne surtout que les prérogatives inévitables de quelques uns?

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