mardi, mai 13, 2025

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Revue de presse du 22/04/25: décès du pape François, guerre à Gaza, tensions internationales

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Le décès du pape François et les hommages mondiaux

Le 22 avril 2025, les journaux Al Quds (22/04/2025), Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) et Nahar (22/04/2025) annoncent la mort du pape François à l’âge de 88 ans. Le souverain pontife argentin, élu en 2013, a laissé une empreinte forte en tant que défenseur des pauvres et des marginalisés, s’illustrant par des réformes audacieuses au sein de l’Église catholique. Selon Al Quds, sa dernière apparition publique avait eu lieu brièvement à la place Saint-Pierre, où son message final appelait à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, dénonçant la situation « inhumaine et honteuse » dans l’enclave.

Les hommages se sont multipliés à travers le monde. Le président palestinien Mahmoud Abbas, cité par Al Quds (22/04/2025), a salué « un ami fidèle de la paix et de la justice » et un soutien indéfectible à la cause palestinienne. Le Hezbollah a également exprimé, dans un communiqué relayé par le même journal, sa reconnaissance pour les prises de position claires du pape contre les attaques israéliennes sur Gaza et son soutien continu au Liban face à l’agression israélienne.

Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) décrit également l’ouverture imminente du conclave au Vatican. 136 cardinaux, âgés de moins de 80 ans, seront appelés à élire un nouveau pontife. Le journal souligne que le pontificat de François avait souvent été critiqué par les milieux conservateurs, qui voyaient en lui un « réformateur radical », tandis que les communautés défavorisées le qualifiaient de « pape des pauvres ».

Gaza en flammes : intensification de l’offensive israélienne

En parallèle à ces hommages, les journaux rapportent l’escalade dramatique à Gaza. Al Quds (22/04/2025) décrit des bombardements israéliens ayant fait plus de 27 morts dans la journée du lundi, avec un ciblage des zones civiles, notamment à Rafah et dans les camps de réfugiés. Israël, sous la conduite de Benyamin Netanyahou, poursuit ce que ce dernier qualifie de « guerre de la renaissance ». Dans une déclaration reproduite par le même journal, il affirme : « nous allons démanteler le Hamas, ramener nos otages et changer la face du Moyen-Orient ».

Selon Al Quds, les frappes israéliennes ont touché même les abris de fortune dans lesquels des familles déplacées avaient trouvé refuge, détruisant des tentes et des véhicules de fortune, créant un paysage de ruines et de détresse humanitaire. Le journal décrit des scènes où des charrettes tirées par des ânes transportent des blessés à travers des quartiers dévastés. Al 3arabi Al Jadid (22/04/2025) rapporte également l’annulation de visas par Israël pour une délégation de 27 députés et responsables français prévus en visite de solidarité dans les territoires palestiniens, illustrant une volonté de blocage diplomatique.

Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) confirme les propos de Netanyahou sur l’absence de toute volonté de cessez-le-feu, malgré les pressions internationales et les efforts de médiation. Les brigades Al-Qassam, bras armé du Hamas, revendiquent quant à elles une opération ayant causé des pertes à une unité israélienne à Gaza.

Conflit diplomatique croissant autour de l’Iran et du programme nucléaire

Le climat de tension internationale se reflète également dans le dossier nucléaire iranien. Al Quds (22/04/2025) et Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) rapportent que l’Iran accuse Israël de vouloir saboter les négociations nucléaires en cours avec les États-Unis. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismaïl Baqai, affirme que « des courants provocateurs » et « des figures américaines connues » orchestrent une campagne de déstabilisation. Une nouvelle série de discussions, sous médiation omanaise, doit s’ouvrir dans les prochains jours.

Donald Trump, dans une déclaration relayée par Al Sharq Al Awsat, évoque des négociations « très bonnes », mais précise qu’il faut « encore du temps ». Le président iranien Masoud Bazeshkian tempère cette appréciation en affirmant que Téhéran est « prêt à négocier d’égal à égal, sans optimisme ni pessimisme ». Le désaccord demeure profond sur la levée des sanctions, élément jugé incontournable par l’Iran pour parvenir à un accord.

Le rôle des États-Unis dans les frappes au Yémen

L’implication militaire américaine au Yémen est aussi largement couverte. Al Quds (22/04/2025) décrit une série de frappes aériennes américaines sur Sanaa, causant au moins 12 morts et 30 blessés. Ces frappes visent les infrastructures militaires des Houthis, accusés d’avoir attaqué des cibles israéliennes et américaines en mer Rouge. Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) et Nahar Int’l (22/04/2025) confirment qu’il s’agit de représailles à des attaques précédentes.

Les Houthis revendiquent avoir lancé des offensives contre deux porte-avions américains et contre des positions israéliennes dans les territoires occupés, selon les rapports du même jour. Leur leader, Abdelmalik al-Houthi, déclare vouloir cibler les entreprises américaines d’armement, excluant celles qui « s’opposent à la politique de Trump », comme le rapporte Al Quds.

Réactions arabes et internationales : prudence et dénonciation

Les réactions arabes à ces événements sont diverses. Le Qatar, la Jordanie, l’Irak, l’Égypte et les Émirats ont adressé leurs condoléances pour la mort du pape François, selon Al Quds (22/04/2025), saluant ses appels constants à la paix. Le Liban a décrété trois jours de deuil national et a mis ses drapeaux en berne. Le Hezbollah, dans un communiqué, a rappelé l’engagement du pape contre l’injustice, en faveur de Gaza et du Liban.

En Israël, des tensions internes émergent quant à la conduite de la guerre. Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) signale des dissensions au sein de l’establishment sécuritaire israélien, certaines factions appelant à une solution diplomatique, tandis que d’autres prônent la poursuite de la guerre, même sans coordination avec les États-Unis. Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, cité dans le même journal, dénonce les frappes israéliennes comme une tentative de saboter l’engagement du Liban au cessez-le-feu.

Fractures stratégiques dans la région

La situation au Soudan aggrave encore le tableau régional. Al Quds (22/04/2025) évoque un massacre perpétré par les forces de soutien rapide dans la ville de Fasher, tuant au moins 35 civils. Plus de 600 personnes auraient été tuées en 10 jours dans cette région. Le chef de ces milices, Mohamed Hamdan Dagalo dit « Hemidti », cherche à établir un gouvernement parallèle à Port-Soudan et envisage l’introduction d’une nouvelle monnaie régionale. Ces ambitions, souligne le journal, pourraient accentuer la fragmentation du pays.

Au même moment, le Liban continue d’être affecté par les répercussions régionales. L’arrestation d’un groupe soupçonné d’avoir lancé des roquettes vers Israël, qualifié de « cellule mère » par Al Sharq Al Awsat (22/04/2025), illustre la complexité du théâtre libanais. Ce groupe, composé de Palestiniens et de Libanais, aurait en sa possession un stock important de roquettes et des plateformes de lancement.

Politique locale : sécurité frontalière et positions institutionnelles libanaises

Arrestation de la « cellule mère » impliquée dans des tirs de roquettes vers Israël

Selon Al Sharq Al Awsat en date du 22 avril 2025, la direction du renseignement militaire du Liban a procédé à l’arrestation de ce qu’elle qualifie de « groupe central » responsable de précédents tirs de roquettes vers le territoire israélien, notamment durant le mois de mars. L’enquête, menée dans le sud du pays, a permis de saisir plusieurs roquettes et leurs plateformes de lancement, dissimulées dans des caches aménagées dans la région de Nabatiyeh. Des sources sécuritaires citées par le journal affirment que les membres de cette cellule sont issus de milieux mixtes, comprenant à la fois des Palestiniens et des Libanais.

La presse précise que ces individus ont reconnu être à l’origine de tirs effectués depuis deux sites distincts : entre Kfar Tibnit et Arnoun, et depuis Qaouqiyat al-Jisr. Ces roquettes ont été interceptées par les systèmes de défense israéliens avant de s’abattre sur Kiryat Shmona et d’autres zones de la Haute Galilée. Le matériel saisi témoigne, selon les enquêteurs, d’un approvisionnement structuré, laissant entendre l’existence d’un réseau logistique plus vaste opérant dans la région.

Le Liban, par la voix de l’armée, a annoncé la poursuite des opérations de sécurisation dans les régions du sud, et des arrestations supplémentaires sont attendues. L’enquête est conduite sous la supervision du parquet militaire, avec le soutien technique des services de génie militaire pour l’analyse du matériel explosif saisi.

Réactions politiques et position du président de la Chambre

Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a vivement réagi aux attaques israéliennes qui ont suivi ces incidents frontaliers. Dans une déclaration reproduite par Al Sharq Al Awsat (22/04/2025), Berri a dénoncé « une tentative manifeste de la part d’Israël de saper l’engagement sérieux du Liban en faveur de l’application du cessez-le-feu ». Il souligne que le Liban respecte ses obligations conformément aux résolutions internationales, notamment la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Il accuse Israël de chercher à créer une instabilité calculée pour justifier une intensification de ses opérations militaires dans le sud, en prenant prétexte d’incidents limités. Selon ses mots : « Israël viole la souveraineté libanaise en toute impunité et défie ouvertement la légalité internationale ». Cette déclaration intervient dans un climat régional tendu, où le sud du Liban reste un théâtre sensible d’interaction entre les développements à Gaza, les tensions en Cisjordanie et les ambitions militaires israéliennes.

Le même journal rappelle que Berri reste un pilier de la scène institutionnelle libanaise et un interlocuteur clé dans les périodes de tension, notamment en tant que garant des équilibres communautaires et de l’accord de Taëf.

Contexte sécuritaire général au sud du Liban

Le renforcement des mesures sécuritaires dans le sud du Liban intervient dans un climat de vigilance extrême. Les forces armées libanaises, en coordination avec la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban), ont intensifié les patrouilles et les inspections dans les zones rurales proches de la frontière avec Israël. L’objectif est double : prévenir toute escalade non contrôlée et empêcher les groupes armés de profiter de la situation régionale pour activer des cellules dormantes.

Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) indique que plusieurs engins explosifs improvisés ont été désamorcés ces dernières semaines dans des zones inhabitées. Des drones israéliens auraient également été repérés à plusieurs reprises dans l’espace aérien libanais, en violation des accords en vigueur. Ces incursions ont été dénoncées par le ministère libanais des Affaires étrangères, mais sans provoquer de réponse diplomatique concrète à ce jour.

Situation politique et gouvernance : continuité institutionnelle sous tension

Dans un contexte où le président de la République, Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, œuvrent à renforcer la stabilité intérieure, la question de la sécurité frontalière devient un enjeu politique majeur. Le gouvernement tente de maintenir un équilibre entre la coopération avec les acteurs internationaux — notamment à travers la FINUL — et la préservation de la souveraineté nationale dans les zones sensibles.

Le débat interne se concentre sur la capacité du gouvernement à contrôler efficacement les groupes armés non étatiques présents sur le territoire, sans provoquer une implosion politique ou sécuritaire. Le Hezbollah, dirigé désormais par Naim Kassem, a réaffirmé son rôle de « résistance » sans pour autant revendiquer d’implication dans les derniers tirs signalés. Cette position est perçue comme un effort de désescalade, dans un climat de forte pression internationale.

Les implications de l’enquête sur la scène interne

L’arrestation de la cellule mère soulève également des interrogations sur les réseaux logistiques et les circuits de financement de ces opérations. Les services de renseignement cherchent à déterminer si des soutiens locaux ou transfrontaliers ont facilité la mise en place de ces attaques. La question de la surveillance des frontières, en particulier les axes reliant les camps palestiniens du sud et les zones rurales isolées, revient au centre des discussions sécuritaires.

Le journal Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) note que la découverte d’un stock important de roquettes, avec des rampes de lancement entièrement opérationnelles, montre que certaines zones restent hors du contrôle direct de l’État. Cette réalité pourrait alimenter les critiques internes et internationales quant à la capacité du Liban à faire respecter le monopole de la force publique.

Le débat sur l’équilibre entre sécurité et souveraineté

Le dilemme libanais reste inchangé : comment concilier la nécessité de sécuriser ses frontières sans déclencher une confrontation directe avec des factions armées puissantes, tout en répondant aux attentes de la communauté internationale en matière de stabilité régionale ?

Les institutions politiques libanaises cherchent à projeter une image de cohésion, malgré les tensions latentes entre les différents pôles du pouvoir. Les partis représentés au Parlement observent prudemment l’évolution des enquêtes et évitent, pour l’instant, de politiser l’affaire. Toutefois, les prochaines semaines pourraient voir émerger des appels à renforcer la coopération avec les services de renseignement occidentaux ou à accroître le rôle de la FINUL.

Diplomatie : tensions multilatérales et rôle du Vatican dans la paix

Le Vatican comme acteur diplomatique dans les conflits

Le décès du pape François, rapporté par Al Quds (22/04/2025), Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) et Nahar (22/04/2025), résonne bien au-delà du monde religieux. La diplomatie vaticane, durant son pontificat, s’était affirmée comme une voix morale dans les dossiers les plus sensibles du Proche-Orient. Dans son ultime message, lu par un assistant à la place Saint-Pierre, le pape appelait à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, dénonçant une « situation humanitaire honteuse ». Ce message, relayé par Al Quds, met en lumière la centralité du Saint-Siège dans les efforts de médiation régionale.

Selon Al Sharq Al Awsat, le cardinal Kevin Joseph Farrell, camérier du Saint-Siège, a confirmé l’ouverture prochaine du conclave pour l’élection de son successeur. Dans le même temps, plusieurs dirigeants arabes, dont l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, ont adressé des messages de condoléances soulignant la portée diplomatique de l’action du pape en faveur des opprimés, et notamment du peuple palestinien.

Le Liban, pays à forte composante chrétienne, a décrété trois jours de deuil national, comme le rapporte Al Quds, et a salué « les positions franches du pape contre l’agression israélienne sur Gaza ». Le Hezbollah a lui aussi émis un communiqué où il salue les « appels incessants du pape à la paix et à la justice », et rappelle son soutien à la reconnaissance de l’État de Palestine.

Diplomatie iranienne : accusation contre Israël et les États-Unis

La diplomatie iranienne, selon Al Quds (22/04/2025) et Al Sharq Al Awsat (22/04/2025), accuse Israël de saboter les pourparlers nucléaires en cours avec les États-Unis. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismaïl Baqai, dénonce un « axe de provocation » centré sur Tel Aviv, soutenu par des factions hostiles au sein de l’establishment américain. Les propos de Baqai visent aussi des personnalités influentes aux États-Unis opposées à un accord avec l’Iran.

Ces accusations interviennent alors que les pourparlers indirects entre Washington et Téhéran, sous médiation omanaise, avaient franchi un nouveau cap. Donald Trump, cité par Al Sharq Al Awsat, reconnaît que les discussions sont « bonnes », mais que « du temps est encore nécessaire ». De son côté, le président iranien Masoud Bazeshkian, dans une posture mesurée, affirme que son pays est prêt à un accord équilibré, tout en réclamant des garanties claires sur la levée des sanctions.

L’enjeu central reste le retour des États-Unis dans le cadre de l’accord de Vienne, avec une levée vérifiable des sanctions économiques imposées à l’Iran. L’hostilité manifeste d’Israël à tout rapprochement entre Washington et Téhéran complique la dynamique diplomatique. Selon Al Sharq Al Awsat, un débat agite les cercles sécuritaires israéliens sur l’opportunité d’une action militaire unilatérale contre des installations iraniennes, indépendamment d’une coordination avec les États-Unis.

Implication croissante du Liban dans les équilibres régionaux

La diplomatie libanaise, bien que traditionnellement discrète, se retrouve impliquée dans les tensions régionales à travers ses interactions avec la communauté internationale et son positionnement sur Gaza. Le ministère des Affaires étrangères libanais a exprimé, selon Al Quds, sa solidarité avec les populations civiles palestiniennes, appelant à un soutien accru aux initiatives de trêve portées par l’ONU et certaines capitales européennes.

Le soutien affiché par le Liban au Vatican, mais aussi ses efforts pour désamorcer les tensions à la frontière sud avec Israël, comme rapporté dans Al Sharq Al Awsat, font partie d’une stratégie de stabilisation. En l’absence de conflit ouvert, Beyrouth cherche à se positionner comme un acteur respectueux de la légalité internationale, tout en maintenant ses équilibres internes.

Nabih Berri, président de la Chambre, a rappelé que le Liban est engagé à appliquer le cessez-le-feu et que les violations israéliennes répétées compromettent tout processus de désescalade. Ces déclarations s’inscrivent dans une ligne diplomatique prudente visant à préserver la souveraineté nationale tout en évitant les engrenages de guerre par procuration.

Blocage diplomatique franco-israélien

Al 3arabi Al Jadid (22/04/2025) et Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) rapportent un incident diplomatique majeur entre la France et Israël. Un groupe de 27 députés et responsables français de gauche, prévu en visite dans les territoires palestiniens, s’est vu retirer ses visas d’entrée par les autorités israéliennes. Cette décision est intervenue à la suite de déclarations du président Emmanuel Macron sur une possible reconnaissance unilatérale de l’État palestinien par la France.

Les autorités israéliennes, selon les mêmes journaux, ont invoqué une disposition légale autorisant le refus d’entrée à des personnalités soutenant ce qu’elles qualifient de « campagnes de délégitimation d’Israël ». Le groupe français a dénoncé un « châtiment collectif » visant des élus démocratiquement investis dans une mission de dialogue. Le consulat français à Jérusalem, qui avait organisé cette visite de cinq jours, n’a pas commenté publiquement la décision israélienne.

Cette affaire révèle l’érosion progressive des marges diplomatiques sur la question palestinienne, où même des échanges parlementaires deviennent objets de contentieux. Elle souligne aussi le malaise croissant entre Israël et certaines capitales européennes sur la conduite de la guerre à Gaza.

Le rôle humanitaire des puissances arabes

Plusieurs pays arabes cherchent à renforcer leur rôle humanitaire dans le conflit israélo-palestinien. Le Qatar, selon Al Quds, intensifie ses contacts avec des ONG internationales pour faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza, malgré les restrictions israéliennes. L’Arabie saoudite et la Jordanie, bien que prudentes, ont exprimé leur préoccupation quant à l’aggravation de la crise humanitaire.

Ces efforts s’inscrivent dans une diplomatie de neutralité active, où les États arabes tentent d’exister comme acteurs stabilisateurs sans entrer directement dans la confrontation armée. Cette posture est particulièrement marquée dans les positions officielles, souvent accompagnées d’appels au respect du droit international humanitaire et à la relance du processus de paix.

Le croisement des rôles entre diplomatie morale (Vatican), diplomatie stratégique (Iran, Israël, États-Unis), et diplomatie régionale (Qatar, Liban, France) illustre la complexité de l’échiquier actuel. La diplomatie libanaise, bien qu’en retrait médiatique, joue un rôle important dans la préservation d’un équilibre régional qui reste fragile.

Politique internationale : escalade régionale, repositionnement des puissances et conflits périphériques

Intensification des tensions au Moyen-Orient : Gaza, Yémen, Iran

La presse du 22 avril 2025 rapporte une forte détérioration du climat géopolitique au Moyen-Orient, avec plusieurs foyers de conflit actifs simultanément. Al Quds (22/04/2025) consacre une large couverture à la situation à Gaza, où les bombardements israéliens ont causé au moins 27 morts dans les dernières 24 heures, principalement parmi les civils. Les attaques visent aussi les zones de regroupement des déplacés, exacerbant une crise humanitaire sévère.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, cité dans le même journal, déclare que la guerre actuelle est une « guerre de renaissance » et annonce son intention de « démanteler le Hamas », affirmant que l’opération militaire changera « le visage du Moyen-Orient ». Ce discours, aux accents messianiques, est perçu comme un refus catégorique de toute trêve, malgré les appels internationaux et les risques pour les otages israéliens toujours détenus.

En parallèle, Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) évoque une multiplication des frappes américaines sur le Yémen, visant les installations des Houthis. Ces derniers revendiquent, par la voix de leur leader Abdelmalik al-Houthi, des attaques contre deux porte-avions américains et contre des positions israéliennes. Le journal note que la campagne militaire américaine, qualifiée de « ciblée », s’est intensifiée autour de Sanaa, Hodeïda, Saada et Marib. Le bilan humain s’élève à des dizaines de morts et de blessés, notamment à Sanaa, où une frappe a détruit un marché populaire.

L’Iran, de son côté, multiplie les accusations contre Israël. Al Quds et Al Sharq Al Awsat rapportent que le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismaïl Baqai, affirme que Tel Aviv mène une campagne de sabotage des pourparlers nucléaires avec Washington. Il pointe également du doigt « des cercles de provocation à Washington », indiquant que la République islamique ne signera aucun accord sans la levée explicite des sanctions. Ces tensions sont aggravées par des manœuvres militaires américaines dans le golfe Persique.

Positionnement américain : entre diplomatie et démonstration de force

L’administration Trump, bien qu’impliquée dans des négociations indirectes avec Téhéran, maintient une posture musclée. Selon Al Sharq Al Awsat (22/04/2025), Donald Trump a exprimé un soutien sans faille à son ministre de la Défense, Pete Hegseth, malgré un scandale sécuritaire lié à la divulgation accidentelle de documents sensibles à son entourage personnel. Hegseth est soupçonné d’avoir partagé, via l’application Signal, des détails sur une opération contre les Houthis au Yémen.

Le président Trump, tout en affirmant que les pourparlers nucléaires sont « bons », soutient les frappes contre les Houthis et l’accélération de la présence militaire américaine dans la région. Cette dualité, entre dialogue et intimidation, traduit une stratégie d’endiguement visant à contenir à la fois l’expansion iranienne et les ambitions des groupes armés proches de Téhéran.

Al Sharq Al Awsat mentionne aussi une volonté des États-Unis de contraindre les Houthis à cesser leurs attaques maritimes et de cibler les circuits d’armement fournis, selon Washington, par l’Iran. La diplomatie américaine, dans cette logique, cherche à renforcer les alliances régionales, notamment avec les pays du Golfe, pour isoler davantage l’axe Téhéran–Sanaa–Beyrouth.

Europe–Israël : tensions sur la question palestinienne

Une autre ligne de fracture diplomatique se dessine entre Israël et certaines capitales européennes. Al 3arabi Al Jadid (22/04/2025) rapporte l’annulation des visas d’un groupe de 27 députés et responsables français de gauche, prévus en mission dans les territoires palestiniens. Cette décision israélienne intervient quelques jours après les propos du président Emmanuel Macron sur une possible reconnaissance de l’État palestinien par la France.

Le groupe français, comprenant des membres des partis écologiste et communiste, a dénoncé cette mesure comme un « acte de censure diplomatique ». Le ministère israélien de l’Intérieur invoque une législation interdisant l’entrée aux personnes soutenant « les campagnes de délégitimation » de l’État hébreu. Le consulat français à Jérusalem, qui avait organisé la visite, n’a pas fait de commentaire.

Cette affaire relance les débats sur les limites de la coopération euro-israélienne dans un contexte où les opérations militaires israéliennes à Gaza suscitent des critiques croissantes dans l’opinion publique européenne.

Crise humanitaire au Soudan : massacre à El Fasher

Le journal Al Quds (22/04/2025) signale un massacre à El Fasher, capitale du Darfour du Nord, où 35 personnes ont été tuées dans des frappes des Forces de soutien rapide dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemidti. Le journal cite les données de l’organisation Sudanese Doctors Network, qui recense plus de 600 morts en 10 jours dans cette seule région.

Hemidti cherche, selon le journal, à établir un gouvernement parallèle basé à Port-Soudan, à imprimer une nouvelle monnaie et à prendre le contrôle total de l’espace aérien de l’ouest du pays. Ce projet de fragmentation étatique inquiète les chancelleries africaines et européennes, d’autant plus que la crise humanitaire s’aggrave. Les réfugiés affluent vers le Tchad voisin, mettant à rude épreuve les capacités d’accueil locales.

Le conflit soudanais, largement absent des agendas diplomatiques mondiaux, risque selon Al Quds de devenir un nouveau point de rupture dans la stabilité régionale, notamment à cause des alliances transfrontalières informelles avec les groupes armés tchadiens et libyens.

La Chine, la Russie et la redéfinition des équilibres

Sur un autre front, Nahar Int’l (22/04/2025) et Al Sharq Al Awsat rapportent une série d’évolutions importantes impliquant la Chine et la Russie. Le Kremlin, par la voix de son porte-parole, s’est dit satisfait des propos de Donald Trump concernant une suspension de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Cette déclaration est perçue à Moscou comme un signal positif, bien que le Kremlin évite de commenter publiquement les intentions de Trump sur un éventuel accord de paix.

Par ailleurs, Pékin a émis une mise en garde contre tout accord commercial entre les États-Unis et d’autres pays visant à isoler la Chine. Nahar Int’l mentionne une série de droits de douane réciproques : 145 % sur les voitures électriques chinoises imposés par les États-Unis, 125 % sur certains produits américains en retour. La Chine estime que « les concessions unilatérales ne seront jamais respectées » et menace de poursuivre la guerre commerciale.

Ces tensions sino-américaines interviennent alors que l’Iran se rapproche économiquement de la Chine, ce qui renforce les axes Est-Est face à l’axe transatlantique. L’implication de Pékin dans la reconstruction de la Syrie, de l’Irak et du Yémen est également en progression, avec des projets d’investissement dans les infrastructures annoncés en parallèle des tensions militaires.

Stratégies de contournement diplomatique

Face à cette géopolitique fragmentée, certains États du Moyen-Orient optent pour une diplomatie de contournement. Le Qatar et Oman, en particulier, sont devenus les lieux privilégiés de dialogue indirect entre l’Iran et les États-Unis. Ces pays misent sur leur image de médiateurs neutres pour jouer un rôle dans la désescalade. Le journal Al Quds indique que la prochaine session de négociation américano-iranienne pourrait se tenir à Mascate.

Dans le même esprit, les Émirats arabes unis accueillent une série de forums sur l’intelligence artificielle et la coopération technologique, cherchant à s’imposer comme une plateforme d’innovation dépolitisée, loin des tensions géopolitiques classiques.

Économie : tensions commerciales mondiales et signaux faibles au Liban

Pression sur le commerce mondial : les droits de douane américains contre la Chine

La dynamique économique mondiale continue d’être marquée par des politiques protectionnistes, comme l’illustre la couverture de Nahar Int’l (22/04/2025) à propos des relations sino-américaines. Le gouvernement des États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, a instauré des droits de douane atteignant 145 % sur la majorité des produits chinois, et jusqu’à 245 % sur des biens spécifiques comme les voitures électriques. Cette décision vise explicitement à freiner l’influence industrielle de Pékin.

La Chine a immédiatement réagi en imposant à son tour des taxes de 125 % sur une large gamme de produits américains. Un porte-parole du ministère chinois du Commerce, cité dans Nahar Int’l, a averti que « la recherche d’avantages égoïstes au détriment des autres ne fera qu’échouer ». Le journal rapporte que Pékin menace de prolonger la guerre commerciale jusqu’à ce que ses intérêts soient pleinement respectés.

Dans ce contexte, plusieurs pays partenaires des États-Unis tentent de négocier des exemptions temporaires. Toutefois, Pékin met en garde contre toute entente qui porterait atteinte à ses intérêts. Cette situation pèse lourdement sur les perspectives économiques mondiales, notamment dans les secteurs de la technologie, de l’automobile et des produits manufacturés.

Impact sur le secteur des jouets aux États-Unis

La presse économique évoque également les conséquences de cette guerre tarifaire sur des industries spécifiques. Selon Nahar (22/04/2025), le secteur américain du jouet, fortement dépendant de la production chinoise, subit déjà un ralentissement marqué. L’entreprise Duncan Toys, citée par le journal, a suspendu ses importations de jouets depuis la Chine en raison de la flambée des coûts liés aux nouveaux tarifs douaniers.

Son président, Josh Staff, indique que l’entreprise ne pourra pas honorer ses commandes pour la saison des fêtes si aucun accord n’est trouvé dans les deux prochains mois. Les commerçants aux États-Unis, comme Ritta Ben Ahrens à Washington, constatent des hausses de prix allant de 15 à 25 % sur leurs approvisionnements. Une pénurie est redoutée pour la fin d’année.

Cette situation illustre comment une politique commerciale peut rapidement affecter des chaînes d’approvisionnement mondiales, générant des effets en cascade sur les prix à la consommation, l’emploi et la stabilité des petites entreprises.

Technologies et investissements : les Émirats se positionnent

Dans le même temps, les Émirats arabes unis poursuivent une stratégie de diversification économique fondée sur l’innovation technologique. Nahar Int’l (22/04/2025) rapporte l’ouverture de l’édition 2025 de la « Semaine de l’intelligence artificielle de Dubaï », un événement de grande ampleur soutenu par des entreprises technologiques de premier plan comme Google, Microsoft, Meta et Palantir.

Ce forum ambitionne de structurer des partenariats entre secteur public et privé pour accélérer l’intégration de l’intelligence artificielle dans les services publics, l’énergie, la santé, et l’éducation. Le journal souligne que cette orientation stratégique s’inscrit dans la volonté des Émirats de se positionner comme un hub technologique global, capable de compenser sa dépendance aux hydrocarbures.

Parmi les projets mis en avant, figure la mise en place de laboratoires d’IA dans les écoles publiques et le développement d’algorithmes pour la gestion énergétique des villes intelligentes. Ce programme renforce l’attractivité du pays pour les investisseurs technologiques dans une région marquée par les incertitudes géopolitiques.

Le Liban en retrait : absence d’indicateurs économiques concrets

En ce qui concerne l’économie libanaise, la couverture de la presse en date du 22 avril 2025 reste extrêmement limitée. Aucun indicateur macroéconomique précis (taux d’inflation, évolution de la livre libanaise, données bancaires, etc.) n’est rapporté dans les sources consultées. Toutefois, des allusions sont faites à des enjeux de gouvernance économique.

Dans Nahar (22/04/2025), Ibrahim Kanaan, président de la Commission des finances au Parlement, déclare que « la transparence et la reddition des comptes sont les deux piliers de toute réforme financière », en marge de discussions sur les nouvelles lois budgétaires. Cette déclaration est mentionnée sans autres précisions sur les réformes elles-mêmes, les projets en cours ou leur impact attendu.

Cette absence d’informations économiques détaillées contraste avec la couverture dense des questions sécuritaires et géopolitiques. Elle suggère un recul de la priorité donnée à l’agenda économique dans le discours public, ou une difficulté à produire et à communiquer des données fiables dans un contexte institutionnel encore fragile.

Culture : hommage au pape François, mémoire libanaise et scènes artistiques locales

La mémoire culturelle du pape François au Liban

Dans les éditions du 22 avril 2025, plusieurs journaux rendent un hommage appuyé à la figure du pape François à travers le prisme de sa relation intime avec le Liban. Nahar (22/04/2025) publie un encadré évoquant la place centrale qu’occupait le pays du Cèdre dans le cœur du souverain pontife. Le journal rappelle que le pape répétait souvent : « Le Liban est dans mon cœur et dans mes prières », soulignant son attachement particulier à la coexistence religieuse et au message civilisationnel du Liban.

Cette relation était nourrie par les multiples interventions du pape en faveur de la stabilité du pays, notamment au moment des crises politiques et économiques. Le quotidien mentionne un extrait de l’un de ses derniers discours publics, dans lequel François affirmait : « Le Liban est plus qu’un pays, c’est un message », reprenant une formule initialement forgée par Jean-Paul II, mais qu’il avait adoptée et revendiquée tout au long de son pontificat.

Ce rapport symbolique à la culture libanaise avait trouvé un écho fort lors des visites de délégations religieuses maronites à Rome, et dans l’intérêt manifeste du Vatican pour le patrimoine religieux et civilisationnel du Levant. Al Quds (22/04/2025) et Al Sharq Al Awsat (22/04/2025) rapportent qu’un office spécial aura lieu à Beyrouth, en présence de représentants du patriarcat maronite, pour saluer la mémoire de ce pape considéré comme un « ami du Liban ».

Commémoration et pratiques artistiques autour de la disparition du pape

Plusieurs églises du Liban ont entamé des préparatifs pour organiser des concerts liturgiques et des veillées culturelles en hommage au pape disparu. Nahar (22/04/2025) indique que la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth prévoit une soirée musicale ouverte au public, avec la participation de chœurs locaux interprétant des œuvres de musique sacrée occidentale et orientale. Ce type d’événement, bien que ponctuel, souligne l’interaction entre spiritualité et culture dans les traditions libanaises.

L’université Saint-Joseph a également annoncé une table ronde consacrée à « la diplomatie culturelle du pape François », rassemblant théologiens, historiens de l’art et spécialistes des relations internationales. Le programme prévoit la projection d’un documentaire produit par une équipe libanaise retraçant les moments clés du pontificat, notamment ses discours sur la Méditerranée, ses visites à Lampedusa et ses homélies contre la guerre.

Dans les milieux culturels chrétiens, le décès du pape est interprété comme la perte d’un protecteur universel de la culture des marges, celle des minorités, des peuples oubliés, des migrants et des pays en reconstruction comme le Liban.

Création littéraire et scènes libanaises : peu d’activité récente

La presse du 22 avril 2025, notamment Nahar et Al Quds, ne rapporte aucune parution littéraire majeure ni de lancement de roman ou d’essai produit par un auteur libanais. L’absence de couverture médiatique dans ce domaine contraste avec les mois précédents, marqués par une certaine reprise de l’activité éditoriale.

Cependant, un entretien publié par Nahar (22/04/2025) avec un libraire de la rue Hamra indique que l’intérêt du public pour les ouvrages de mémoire reste élevé, en particulier ceux relatifs à la guerre civile, aux récits de diaspora ou à la crise bancaire. L’éditeur Dar al-Farabi aurait annoncé la réédition prochaine de deux essais sociopolitiques marquants des années 1990, mais sans précision sur les titres.

Du côté des arts visuels, aucun événement majeur n’a été mis en avant dans les éditions analysées. Toutefois, le journal Al Quds évoque brièvement une exposition de photographies anciennes de Beyrouth, organisée au sein du Collège Notre-Dame de Jamhour, qui documente l’urbanisme libanais du XXe siècle. L’exposition rassemble des clichés issus d’archives familiales et met en dialogue les visions chrétiennes et musulmanes de la capitale.

Patrimoine et préservation : les initiatives communautaires en lumière

L’intérêt pour la préservation du patrimoine local se manifeste à travers des initiatives menées par des ONG et des paroisses. Nahar (22/04/2025) signale qu’une campagne de restauration est en cours dans le quartier de Gemmayzé, où plusieurs édifices historiques endommagés par l’explosion du port sont en cours de réhabilitation grâce à des fonds européens. Ces travaux sont accompagnés d’une réflexion architecturale sur l’intégration du passé dans le tissu urbain contemporain.

La Fondation Culturelle Saïda a pour sa part lancé un appel à projets pour la numérisation des archives ottomanes de la ville. Le projet, selon le journal, vise à créer une base de données publique, dans une logique de transparence historique et de recherche académique. Cette numérisation est perçue comme un levier pour impliquer les jeunes dans la redécouverte de leur patrimoine local.

Calendrier culturel : concerts et manifestations prévues

Malgré un contexte politique instable, certaines manifestations culturelles sont maintenues. À Beyrouth, la salle Metro Al Madina prévoit une série de concerts rendant hommage aux classiques de la chanson libanaise. Les œuvres de Zaki Nassif, Wadih El Safi et Fairouz seront réinterprétées par de jeunes musiciens dans un format acoustique. L’objectif est de créer un lien entre les générations autour d’un répertoire identitaire partagé.

L’Institut Français de Zahlé annonce pour sa part un cycle de cinéma consacré aux femmes réalisatrices du monde arabe, avec la projection de cinq films entre avril et mai. Cette initiative s’inscrit dans un programme plus large de coopération culturelle francophone, visant à stimuler les échanges intellectuels en dehors de Beyrouth.

Enfin, la galerie Letitia à Achrafieh organise une exposition collective intitulée « Silhouettes et Vestiges », qui réunit douze artistes libanais autour de la notion de mémoire urbaine. Les œuvres exposées mêlent peinture, photographie et installations multimédia, explorant les strates temporelles du bâti beyroutin.

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