Tag: Banque centrale
Crise bancaire au Liban : vers une restructuration différenciée sans transparence
Le Liban introduit une classification bancaire (Alpha, Beta, Gamma) sans cadre public clair, alimentant l’inquiétude sur une restructuration opaque. L’inaction du gouverneur de la Banque centrale et les liens d’intérêts entre politique et banques suscitent de vives critiques. Dans un contexte de pertes massives, d’absence de loi bancaire, et de méfiance populaire, cette segmentation apparaît comme une tentative d’éviter les réformes structurelles exigées depuis le début de la crise.
Liban sous tutelle ? Quand le FMI dicte les réformes
Le Liban renoue avec le FMI et la Banque mondiale dans un contexte de crise profonde. Sous pression financière, les autorités s’engagent dans des réformes dictées par les conditionnalités des bailleurs. Cette dynamique technocratique transforme la gouvernance et interroge la souveraineté nationale. Le pouvoir semble osciller entre coopération stratégique et dépendance institutionnelle, au moment où le pays tente de redéfinir ses priorités économiques et de restaurer la confiance de ses partenaires internationaux.
Or du Liban : ce que révèle Wassim Mansouri sur les réserves de la...
#ECO: L'ancien gouverneur par intérim de la Banque du Liban, Wassim Mansouri, a écarté l'idée de vendre ou louer l'or national pour indemniser les déposants. Il souligne que ces réserves stratégiques, héritées de 1948, doivent rester intactes tant qu’aucune réforme économique structurelle n’a été engagée. Pour lui, la priorité est à la reconstruction du système financier et à la restauration de la confiance avant toute mobilisation de ce levier monétaire essentiel.
Un nouveau gouverneur pour la Banque centrale du Liban avant la fin du mois?
#BDL: Yassine Jaber a confirmé qu’un nouveau gouverneur de la Banque centrale sera nommé avant fin mars 2025 pour assurer la continuité. Il doit être expérimenté et réputé, avec un plan pour traiter les dépôts gelés, sans les effacer, tandis que les créanciers attendront 2028.
Edito: Réformes gouvernementales au Liban, un chemin semé d’embûches
Le Liban fait face à une crise sans précédent nécessitant des réformes urgentes. Entre la restructuration du secteur bancaire, la réforme fiscale et la privatisation de l’électricité, le gouvernement tente d’appliquer un programme ambitieux mais fortement contesté. Entre résistances politiques, pressions des institutions financières internationales et méfiance populaire, la mise en œuvre de ces réformes s’annonce particulièrement compliquée. La situation reste bloquée, illustrant les profondes divisions qui empêchent toute transformation structurelle du pays.
La Banque centrale modifie les règles sur les crédits et les réserves obligatoires
Le 13 janvier 2025, la Banque centrale a introduit deux circulaires intermédiaires modifiant les règles du crédit et des réserves obligatoires. Désormais, les banques ne peuvent octroyer des prêts qu’en "fresh funds", définis comme des dépôts en billets ou des transferts entrants après novembre 2019. La nouvelle réglementation impose aussi un calcul plus strict des réserves obligatoires, basé sur une moyenne de cinq jours ouvrables. Ces mesures visent à renforcer la liquidité bancaire et à encadrer l’émission de crédits.
Perspective: L’impact des élections présidentielles sur la stabilisation économique au Liban en 2024
Les élections présidentielles de 2024 au Liban ont marqué un tournant pour l’économie, avec des hausses des Eurobonds et des marchés financiers. Les perspectives de croissance dépendent de réformes urgentes, d’une stabilisation politique et d’efforts de reconstruction évalués à 730 millions USD. Les scénarios pour 2025 varient entre une croissance de 8 % et une contraction de -15 % selon la trajectoire politique et économique adoptée.
Perspective: l’illusion d’un ralentissement de l’inflation au Liban en 2024
En 2024, l’inflation au Liban a ralenti à 60 %, mais cette accalmie masque une crise monétaire prolongée et des pressions structurelles persistantes. Les secteurs essentiels, comme l’énergie (+72 %) et la santé (+58 %), restent durement touchés. La dépendance aux importations et l’absence de politiques monétaires efficaces aggravent la situation. En 2025, sans réformes, le pays pourrait basculer de nouveau vers l’hyperinflation, menaçant davantage le pouvoir d’achat des ménages déjà en difficulté.
Perspectives économiques pour le Liban en 2025 : une croissance fragile dans un scénario...
En 2025, le Liban prévoit une croissance économique de 4,7 %, mais reste dans un scénario de crise désordonnée. L’absence de progrès dans la restructuration bancaire, les réformes fiscales et l’audit des banques entrave les négociations avec le FMI. Avec une inflation élevée de 125 % et un chômage critique de 26 %, les perspectives restent fragiles. Les envois de fonds des expatriés et les exportations offrent un répit temporaire, mais des réformes structurelles s’imposent pour éviter l’aggravation de la crise.
Les Eurobonds libanais : perspectives d’investissement très risqués et effectués out of money
Les eurobonds libanais, classés parmi les placements les plus risqués, affichent un rendement de 42,8 % en 2024, signalant des investissements "out of money". Bien que ces obligations offrent des rendements élevés, elles s’accompagnent d’un risque extrême de défaut. Moody’s attribue une note Ca au Liban, reflétant l’urgence d’une restructuration de la dette. La Banque centrale et le ministère des Finances gèrent ces instruments clés, mais leur attractivité reste limitée aux spéculateurs avertis.