Ferme riposte de l’armée suite à l’attentat d’Aïn Defla sur fond de complots en cours contre l’Algérie

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Des soldats de l’ANP en opération. Anis/New Press

Algérie Patriotique – Des sources informées ont confirmé à notre site l’élimination de plusieurs terroristes suite à l’attentat commis par un groupe armé à Aïn Defla et qui a coûté la vie à neuf soldats de l’ANP. Comme il fallait s’y attendre, la riposte de l’armée a été aussi diligente que fulgurante. L’opération est toujours en cours, précisent nos sources et le ministère de la Défense nationale devrait en annoncer le résultat définitif dans les prochaines heures. Le communiqué du MDN, suite à l’attentat d’Aïn Defla, était clair. Il parlait de traquer les criminels et de les abattre. Une démarche saluée par les Algériens, conscients que la lutte antiterroriste ne saurait s’accommoder de considérations droits-de-l’hommistes dont certains pays occidentaux se sont longtemps prévalus pour gêner, voire empêcher le long et éreintant combat que les Algériens ont mené avec courage et résolution contre les hordes sauvages qui tuaient et massacraient hommes, femmes et enfants par dizaines de milliers, sans que ces mêmes Occidentaux bougent le petit doigt.

Plus grave, pendant que des citoyens algériens étaient égorgés et que des voitures piégées faisaient un grand nombre de victimes, ces Occidentaux ouvraient leurs portes aux commanditaires de ces actes abjects, aux apologues de la violence et aux zélateurs de l’extrémisme religieux qui applaudissaient les attentats des deux mains à partir de Washington, de Paris, de Londres, de Berlin et de Genève. Malgré la multiplication des attentats terroristes en France, en Tunisie, en Egypte, au Koweït et même en Arabie Saoudite – lieu de naissance du terrorisme d’obédience wahhabite –, et malgré la menace sérieuse et persistante qui pèse sur plusieurs autres pays arabes, musulmans et occidentaux, il s’en trouve encore des esprits malveillants ou ignorants qui s’interrogent toujours sur la méthode à adopter pour faire face aux GIA et à leurs succédanés Al-Qaïda et Daech.

Les véritables connaisseurs de la nébuleuse terroriste savent et ne cessent d’avertir que le seul moyen de mettre fin à la barbarie des hordes sauvages repose sur trois principes fondamentaux que l’Algérie défend depuis plusieurs décennies, sans que ses mises en garde n’aient été prises en considération dans les années 1990 : une guerre sans merci sur le terrain, un assèchement des ressources des groupes islamistes armés et des actions visant à éviter l’endoctrinement et le recrutement de nouveaux adeptes dans les rangs de ces sectes barbares. Ces experts étaient unanimes à dire, au moment de l’attaque contre le site gazier de Tiguentourine, que les terroristes qui s’étaient infiltrés sur le sol algérien à partir de la Libye savaient, de toutes les façons, qu’ils n’allaient pas en ressortir vivants face à la redoutable machine de guerre antiterroriste algérienne et à la doctrine de l’Algérie qui, comme l’avait précisé le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, à l’époque, «écoute les revendications des preneurs d’otages, mais ne négocie pas».

Or, c’est justement cette attitude poltronne et égoïste de certains pays comme le Japon, qui avait essayé d’entrer en contact avec les terroristes pour tenter de négocier une libération des otages nippons, qui a, entre autres, accéléré l’assaut donné par les forces spéciales et les groupes d’intervention dépêchés de Biskra et d’Alger. L’opération, menée avec brio par les militaires algériens et qui s’était soldée par l’élimination de tous les affidés d’Al-Qaïda, avait, en fait, servi de «test grandeur nature» à certaines capitales et officines occidentales qui voulaient connaître les capacités opérationnelles des services de sécurité algériens et leur aptitude réelle face à une attaque terroriste d’une telle ampleur. Tiguentourine a servi à annuler ou, du moins, à retarder le projet de «libyanisation» de l’Algérie, une action tant souhaitée par Nicolas Sarkozy qui vient d’en faire la démonstration à partir de Tunis, où il a dit, sans rougir, regretter que la Libye «ait été abandonnée» après son départ de l’Elysée.

Sarkozy n’a pas manqué de faire part de ses «inquiétudes» quant au «devenir de l’Algérie», comme s’il faisait allusion à une «nécessaire intervention étrangère pour y rétablir la paix». La dernière sortie du candidat à la prochaine présidentielle française a, en tout cas, le mérite de préparer les Algériens à l’après-2017, si jamais ce trublion à la solde des Etats-Unis, qui représente un véritable danger pour la stabilité de la Méditerranée, revenait au pouvoir.

M. Aït Amara

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