La crise de confiance.

“Nous avons découvert que nous ne nous connaissons pas nous-mêmes. Nous étions naguère une République….  Quelle est notre tâche dans le monde? L’antique impératif du “connais-toi toi-même” gravé dans la pierre de Delphes….est passé, avec la philosophie, du Vieux Monde au Nouveau. ” Anne Norton, Leo Strauss et la politique de l’empire américain.

Les paramètres des gouvernements sont essentiellements bâtis et construits sur la logique des constitutions et des déclarations communes à visées nationales et internationales. Ainsi, les régimes démocratiques perdurent par les aspirations des uns et la confiance mise en eux. Des histoires fondées sur l’apprentissage des connaissances, des choses vérifiables et des expériences liées au cours des événements. Cependant, ces dispositions se révèlent bien insuffisantes contre la planification criminelle des terrorismes structurés et  multiples. Ils défient jusqu’aux intelligences secrètes de puissants états.

Notre monde manque gravement de sécurités intérieures et extérieures. Les pays et les grandes puissances en particulier gagneraient à se défendre autrement, en révisant le sens de leurs rationalités. On éviterait le laisser faire des échecs répétés, usants et durables vis à vis des injustices, de la pauvreté et de l’intolérance. On refuserait que de multiples incompatibilités s’installent “normalement” comme de fausses coexistences! C’est ici en France et urgemment dans le monde qu’il s’agit de promouvoir une bienveillance reconnue par l’autre pour sa différence! Cela consiste à réévaluer nos cloisonnements, à ne plus condamner d’avance les reclus de la société, à écouter pour comprendre, à agir pour initier et favoriser tout processus d’intégration possible ou même imaginable! On gagnerait alors à mieux connaître celui qui persiste à vouloir surprendre une réelle quiété démocratique par un silence suicidaire.

Joe Acoury.