L’ancien député druze et dirigeant du PSP a accusé les autorités syriennes et libanaises d’avoir manipulé les cartes en 2000 à l’issue du retrait israélien du Sud Liban afin d’inclure les fermes de Chébaa en territoire libanais.

Walid Joumblatt a tenu ces propos durant une interview diffusée par la chaine de télévision Russian Today.

Lire également

Après la polémique qui s’est engagée suite à ces propos, l’ancien parlementaire s’est défendu sur Twitter, indiquant qu’il “peut y avoir des terrains appartenant à des citoyens libanais dans les fermes de Shebaa, à Kfarshouba et ailleurs, mais la propriété est différente de la souveraineté, après la manipulation des cartes.”

Walid Joumblatt a indiqué que le gouvernement syrien refuserait toujours de publier les papiers prouvant la libanité de ce territoire “afin de garder une ambiguïté sur ce dossier, pour l’unicité des négociations entre Israël, la Syrie et le Liban”.

Pour rappel, les fermes de Chébaa ont été occupées par israël en même temps que le plateau du Golan en 1967. Selon l’état hébreu, elles font parties de ce plateau annexé en 1981 par Israël et dont la souveraineté israélienne a été reconnue par le Président Américain Donald Trump.

À l’issue du retrait israélien de mai 2000, les Nations Unis ont considéré ce territoire comme faisant partie de la Syrie, alors que les habitants de la région possèdent des biens depuis l’époque ottomane de ce territoire enregistrés auprès du cadastre de Saïda, au Sud Liban.

Outre les fermes de Chébaa, Beyrouth accuse Israël de toujours occuper une partie de son territoire, dont les fameuses collines de Kfarshouba, la partie libanaise du village de Ghajar. Il existe également une revendication israélienne sur une partie de la zone économique maritime libanaise.

Un commentaire?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.