La dette publique s’est encore accrue, atteignant 96.8 milliards de dollars fin février au taux officiel de 1507 LL/USD, en hausse de 1.2 milliards de dollars depuis le début de l’année.

La dette publique libellée en livre libanaise a atteint 60.4 milliards de dollars et celle en devises étrangères 36.5 milliards de dollars, en hausse en dépit de l’annonce d’un état de défaut de paiement en mars 2020.

La dette locale représente 62.4% de la dette totale et la dette externe 37.6%.

43.6% de la dette publique est détenue par la Banque du Liban, 25.7% par les banques commerciales locales et 8.1% par des investisseurs locaux. 20.6% de la dette publique sont détenus par des investisseurs étrangers et 2.1% par des pays étrangers.

61.6% de la dette publique en devise locale est détenue par la Banque du Liban contre 58.3% un an plus tôt. L’exposition des banques commerciales est elle de 25.5%

Quant à la dette publique nette, elle est également en hausse est atteint 86.7 milliards de dollars. La dette publique nette, excluant les sommes dues à la Banque du Liban ou aux autres institutions publiques représentante 54% de la dette publique locale.

Cette information intervient alors que la restructuration de l’importante dette publique n’est toujours pas l’ordre du jour.

Un des faits marquants concernant la dette publique concerne l’exposition des banques privées. Ainsi, si le taux de dollarisation des taux est très élevé, de l’ordre 83% du montant total, les banques libanaises sont à la fois exposées à la dette publique locale en livre libanaise généralement mais aussi au fait qu’elles ont transféré une très grande partie des dollars de leurs clients à la Banque du Liban. La Banque centrale a vu ses réserves monétaires s’effondrer depuis un an tout en poursuivant une politique de soutien à l’achat des produits de première nécessité depuis 25 ans.

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