Depuis plusieurs années, le réseau de télécommunications libanais, sous la gestion d’Ogero, est confronté à une détérioration sans précédent. L’opérateur public, autrefois pilier de l’accès à Internet et aux services téléphoniques du pays, est aujourd’hui en état de quasi-effondrement. Cette situation résulte de plusieurs facteurs, notamment le manque chronique de financements, l’instabilité politique, la crise énergétique et la corruption institutionnelle.
Selon Al Joumhouriyat (21 février 2025), Ogero fonctionne aujourd’hui à moins de 50 % de sa capacité opérationnelle, avec des interruptions quotidiennes du réseau affectant à la fois les particuliers et les entreprises. La situation a atteint un point critique en janvier 2025, lorsqu’une panne généralisée a plongé plus de 60 % du pays dans un black-out numérique total pendant 48 heures. Ce blocage a paralysé non seulement les services publics et les entreprises, mais également les banques et les plateformes de paiement mobile, mettant en lumière la fragilité d’un secteur essentiel à l’économie moderne.
Une infrastructure vieillissante et sous-financée
L’un des principaux problèmes rencontrés par Ogero est le vieillissement de ses infrastructures. Depuis plusieurs décennies, les équipements réseau n’ont bénéficié d’aucune mise à jour significative, ce qui rend leur maintenance de plus en plus difficile. Les équipements utilisés pour fournir l’accès à Internet, notamment les répartiteurs téléphoniques et les stations de transmission, ont dépassé leur durée de vie optimale.
Al Diyar (21 février 2025) rappelle que les équipements d’Ogero datent en grande partie des années 1990 et 2000, une époque où l’Internet haut débit était encore en développement au Liban. Cette vétusté rend le réseau vulnérable aux pannes fréquentes et aux cyberattaques, d’autant plus que la cybersécurité reste un secteur largement sous-développé dans le pays.
Le budget alloué à Ogero a été réduit de 70 % entre 2019 et 2024, en raison de la crise financière et des coupes budgétaires imposées par l’État. Cette diminution des ressources a entraîné une baisse drastique des investissementsdans la modernisation des infrastructures. Les salaires des techniciens et des ingénieurs d’Ogero n’ont pas été ajustés face à l’inflation galopante, ce qui a provoqué une fuite massive des talents vers des entreprises privées ou vers l’étranger.
Un réseau dépendant de l’électricité en crise
L’un des facteurs les plus critiques de l’effondrement d’Ogero est sa dépendance au réseau électrique, lui-même en état de délabrement avancé. Avec des coupures d’électricité atteignant parfois plus de 20 heures par jour, les équipements de transmission doivent fonctionner sur des générateurs diesel, une solution temporaire coûteuse et inefficace.
Al Akhbar (21 février 2025) souligne que plus de 60 % des stations Ogero ne sont plus fonctionnelles en continu, faute de carburant pour alimenter leurs générateurs. Ce problème a entraîné des interruptions de réseau prolongéesdans plusieurs régions, notamment dans les villages et les zones rurales où la dépendance aux générateurs est encore plus marquée.
Face à cette situation, le gouvernement avait annoncé en 2023 un projet de transition vers des infrastructures télécoms alimentées par des énergies renouvelables. Cependant, Al Liwa’ (21 février 2025) rapporte que moins de 10 % du réseau Ogero a été modernisé avec des solutions solaires ou éoliennes, en raison des blocages administratifs et du manque d’investissements.
Le vol des câbles et le sabotage du réseau
En plus des difficultés économiques et énergétiques, Ogero est confronté à un problème croissant de vol de câbles en cuivre et de sabotage de ses installations. La crise économique a conduit à une augmentation des actes de vandalisme, notamment le vol des câbles téléphoniques et Internet, revendus sur le marché noir.
Al Bina’ (21 février 2025) indique que les vols de câbles ont augmenté de 45 % entre 2022 et 2024, contribuant à la détérioration rapide du réseau. Cette situation rend les réparations encore plus coûteuses et complexes, car il ne suffit pas de remplacer un câble endommagé, mais bien de reconstruire entièrement certaines sections du réseau.
Le sabotage d’Ogero ne concerne pas seulement le vol de câbles. Des actes de vandalisme ont été signalés sur plusieurs stations de transmission, notamment dans les régions où des tensions politiques ou communautaires sont fortes. Ces attaques ont parfois des motivations politiques, certains groupes utilisant les infrastructures de télécommunications comme moyen de pression contre l’État central.
Un monopole d’État en perte de contrôle
Ogero détient toujours le monopole des télécommunications fixes au Liban, mais son inefficacité ouvre la porte à des initiatives privées et à des solutions alternatives. De nombreuses entreprises et particuliers se tournent vers des fournisseurs Internet satellites comme Starlink, qui offrent une connexion plus stable, bien que coûteuse.
Cependant, Al Sharq Al Awsat (21 février 2025) rapporte que le gouvernement libanais a tenté de bloquer l’expansion de Starlink sur son territoire, craignant une perte de contrôle sur les télécommunications. Cette opposition ralentit le développement de solutions alternatives et empêche une sortie rapide de la crise du numérique.
Par ailleurs, la privatisation d’Ogero est évoquée comme une solution possible pour moderniser le secteur. Des discussions ont été entamées en 2024 avec des entreprises étrangères, notamment des opérateurs télécoms européens et du Golfe, intéressés par un rachat partiel du réseau. Cependant, cette option reste controversée, car elle impliquerait une perte de souveraineté sur un secteur stratégique.
Conséquences directes sur la vie quotidienne
L’impact des pannes d’Ogero va bien au-delà du simple inconfort des utilisateurs. L’instabilité du réseau affecte directement :
- Les banques, qui ne peuvent plus assurer un accès fluide aux services de paiement et de transfert d’argent.
- Les entreprises technologiques, dont les serveurs dépendent d’une connexion stable pour fonctionner correctement.
- Les médias et les journalistes, qui peinent à diffuser des informations en temps réel en raison des interruptions fréquentes.
- Les étudiants et enseignants, qui dépendent de l’Internet pour l’apprentissage en ligne et la recherche académique.
Avec un réseau en ruine, une infrastructure énergétique défaillante et une gestion inefficace, Ogero est au bord de l’effondrement. La crise des télécommunications libanaises menace directement l’économie numérique du pays, accentue la fuite des talents et freine les perspectives de modernisation du Liban.
Le Liban, autrefois considéré comme un centre technologique émergent au Moyen-Orient, est aujourd’hui confronté à un défi majeur : la fragilité de son réseau Internet menace directement l’essor de son économie numérique. Alors que de nombreux pays investissent massivement dans leurs infrastructures de télécommunications pour attirer des investisseurs et favoriser l’innovation, le Liban est englué dans une crise où l’Internet est devenu un luxe intermittent.
Selon Al Akhbar (21 février 2025), plus de 30 % des entreprises technologiques au Liban subissent des pertes financières en raison des interruptions fréquentes du réseau. Les coupures Internet d’Ogero ne se limitent plus à de brèves interruptions mais s’étendent parfois sur plusieurs jours consécutifs, paralysant non seulement les start-ups et les entreprises digitales, mais également les services bancaires, les télécoms et le commerce électronique.
Les start-ups en difficulté : un marché numérique en déclin
Le Liban s’était imposé comme un hub régional de start-ups technologiques, avec des entreprises innovantes opérant dans les domaines de la fintech, de l’intelligence artificielle et du commerce numérique. Mais depuis 2020, la situation s’est dramatiquement inversée.
Al Liwa’ (21 février 2025) rapporte que plus de 40 % des start-ups lancées entre 2017 et 2022 ont cessé leurs activités en raison de la crise Internet. Parmi les principales raisons citées :
- Incapacité à garantir une connexion stable pour les opérations en ligne et les plateformes numériques.
- Départ des talents qualifiés vers des pays offrant une meilleure infrastructure et un environnement propice à l’innovation.
- Fermeture des espaces de coworking et des incubateurs, autrefois moteurs du dynamisme entrepreneurial libanais.
Des start-ups comme DigiPay, qui ambitionnaient de révolutionner le paiement mobile au Liban, se sont heurtées à une infrastructure numérique insuffisante et à des temps de latence élevés qui nuisent à l’expérience utilisateur. Al Bina’ (21 février 2025) souligne que les start-ups libanaises perdent des investisseurs potentiels, car aucun fonds international ne veut financer une entreprise fonctionnant dans un pays où l’accès à Internet reste incertain.
Freelances et travailleurs du numérique : une situation intenable
Le travail à distance et le freelancing s’étaient développés au Liban comme une alternative aux emplois locaux en déclin, offrant aux professionnels du digital la possibilité de travailler pour des entreprises étrangères tout en restant au pays. Mais cette opportunité est de plus en plus compromise par les coupures d’Internet récurrentes.
D’après Al Diyar (21 février 2025), près de 60 % des freelances libanais ont rencontré des difficultés pour respecter leurs contrats en raison de la mauvaise connexion Internet. Les principales problématiques rencontrées sont :
- Coupures pendant les appels en visioconférence, rendant les interactions avec les clients étrangers compliquées.
- Retards dans l’envoi des projets et des fichiers volumineux, dus à une bande passante trop faible.
- Pertes de contrats, les employeurs étrangers préférant engager des freelances dans des pays offrant une connexion fiable.
Face à ces obstacles, de nombreux freelances ont quitté le Liban pour s’installer à Dubaï, en Turquie ou en Europe, où ils peuvent poursuivre leur activité sans subir d’interruptions numériques. Cet exode des talents numériquesappauvrit encore davantage le pays et réduit ses chances de se positionner comme un acteur du digital au niveau régional.
Un secteur bancaire paralysé
Les coupures Internet ne perturbent pas seulement les start-ups et les travailleurs du numérique. Le secteur bancaire, déjà fragilisé par l’effondrement financier de 2019, se retrouve dans une situation encore plus critique.
Les banques libanaises ont réduit leurs services physiques et dépendent massivement des transactions en ligne. Al Sharq Al Awsat (21 février 2025) rapporte que plus de 70 % des opérations bancaires au Liban passent désormais par des plateformes numériques, rendant Internet indispensable pour les paiements, les transferts et les consultations de comptes.
Cependant, avec les interruptions constantes du réseau :
- Les distributeurs automatiques ne fonctionnent pas pendant les pannes, empêchant les retraits d’argent.
- Les paiements électroniques sont souvent rejetés, obligeant les commerçants à privilégier les paiements en espèces, ce qui complique la gestion financière.
- Les virements internationaux sont retardés, entraînant des problèmes logistiques pour les entreprises qui importent des marchandises.
Les banques ont tenté de contourner ces problèmes en investissant dans des serveurs de sauvegarde indépendants et des connexions satellite, mais cela ne suffit pas à stabiliser l’ensemble du système.
Les télécommunications en panne : un effet boule de neige
L’effondrement du réseau Internet affecte également le secteur des télécommunications. Les deux principaux opérateurs mobiles du Liban, Touch et Alfa, qui dépendent en grande partie d’Ogero pour la gestion de leurs infrastructures, sont eux aussi touchés par les interruptions.
Selon Al Joumhouriyat (21 février 2025), 40 % des abonnés mobiles ont signalé des problèmes récurrents de connexion en raison des pannes d’Ogero. Dans certains cas, les clients se retrouvent sans réseau mobile ni Internet pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Cette situation a des conséquences directes sur :
- Les services d’urgence, qui ne peuvent pas toujours être contactés en cas de panne de réseau.
- Les entreprises de livraison et les plateformes de mobilité, qui ne peuvent pas fonctionner sans connexion en temps réel.
- Le tourisme, car les visiteurs étrangers sont confrontés à un réseau instable, affectant leur expérience et l’image du pays.
Un blocage qui freine l’investissement étranger
L’un des aspects les plus préoccupants de cette crise numérique est son impact sur les investissements étrangers. Alors que d’autres pays de la région comme les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Égypte investissent massivement dans la modernisation de leurs infrastructures technologiques, le Liban fait figure d’exception en régressant.
Selon Al Bina’ (21 février 2025), plusieurs investisseurs internationaux ont annulé ou reporté leurs projets de développement au Liban en raison de l’absence de garanties sur la stabilité du réseau Internet. Les entreprises qui souhaitaient s’installer dans des zones économiques spéciales à Beyrouth ou Tripoli ont redirigé leurs investissements vers des pays plus stables.
Cette fuite des capitaux renforce la spirale négative : moins d’investissements signifie moins de financements pour moderniser le réseau, ce qui accentue encore plus le retard technologique du pays.
Avec un réseau instable, des coupures fréquentes et un manque de perspectives pour une modernisation rapide, le Liban est en train de perdre sa place dans l’économie numérique régionale. Tant que le problème de l’Internet ne sera pas réglé, il sera impossible pour le pays d’attirer des investisseurs, de stabiliser son secteur bancaire ou d’offrir des opportunités aux talents du numérique.
Pourquoi Ogero ne parvient pas à stabiliser le réseau ?
Ogero, l’opérateur public de télécommunications du Liban, est confronté à une défaillance structurelle majeure qui empêche toute stabilisation durable du réseau Internet. Cette instabilité résulte d’une combinaison de facteurs financiers, techniques et politiques, qui ont progressivement conduit à l’effondrement de l’infrastructure télécom du pays.
Alors que l’accès à Internet est devenu une nécessité absolue pour le bon fonctionnement des entreprises, des institutions et des citoyens, Ogero est incapable de fournir un service fiable, laissant le Liban en marge du développement numérique mondial. Al Sharq Al Awsat (21 février 2025) rapporte que le budget alloué à Ogero a été drastiquement réduit au cours des cinq dernières années, rendant impossible toute modernisation des équipements et accentuant la détérioration du réseau.
Un financement en chute libre : un opérateur sans moyens
L’un des problèmes fondamentaux d’Ogero est le manque de financement chronique. L’opérateur, qui dépend directement des subventions de l’État libanais, n’a plus les ressources nécessaires pour entretenir son infrastructure ni pour payer ses employés à temps.
Al Joumhouriyat (21 février 2025) indique que le budget annuel de l’opérateur a été réduit de 70 % depuis 2019, forçant l’entreprise à suspendre plusieurs projets d’entretien et de modernisation.
Parmi les conséquences immédiates :
- Retards dans la réparation des pannes, qui peuvent durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
- Incapacité à remplacer les équipements vétustes, certains ayant plus de 20 ans d’ancienneté.
- Non-paiement des fournisseurs de matériel télécom, ce qui ralentit encore plus le déploiement de solutions alternatives.
En parallèle, la livre libanaise ayant perdu plus de 95 % de sa valeur en cinq ans, les coûts d’achat de matériel importé en devises étrangères sont devenus exorbitants, rendant toute modernisation du réseau pratiquement impossible sans un apport financier extérieur.
Un réseau qui s’effondre faute d’entretien
Le Liban possède une infrastructure Internet largement dépassée, composée de réseaux cuivre datant des années 1990et de stations de transmission sous-équipées. Selon Al Diyar (21 février 2025), 60 % des infrastructures Ogero sont considérées comme obsolètes, ce qui entraîne des pannes à répétition et une qualité de connexion très inférieure à la moyenne régionale.
Les principaux problèmes techniques incluent :
- Des câbles en cuivre usés et souvent volés, provoquant des coupures fréquentes.
- Des équipements réseau non adaptés aux nouvelles technologies, rendant le débit Internet particulièrement bas.
- Une absence de redondance dans le réseau, ce qui signifie qu’une seule panne peut provoquer une interruption générale du service dans plusieurs régions.
Dans de nombreux pays, l’entretien des infrastructures télécoms est financé par des investissements publics et privés, avec un renouvellement régulier des équipements. Au Liban, cette dynamique a été totalement interrompue, laissant Ogero fonctionner avec des installations qui ne sont plus adaptées aux besoins modernes.
Un monopole public incapable de s’adapter au marché
Ogero détient le monopole des télécommunications fixes et de l’accès à Internet via ligne téléphonique, ce qui signifie qu’aucun acteur privé ne peut venir remplacer ou concurrencer directement son service.
Or, ce monopole s’est avéré un frein au développement du secteur, empêchant toute amélioration du service par la concurrence. Al Liwa’ (21 février 2025) rapporte que plusieurs entreprises privées ont tenté de proposer des solutions Internet alternatives, mais qu’elles se sont heurtées à des régulations restrictives imposées par l’État libanais.
L’absence de libéralisation du marché des télécommunications signifie que :
- Les consommateurs sont contraints de dépendre d’Ogero, même en cas de pannes fréquentes.
- Aucune autre entreprise ne peut investir massivement dans la modernisation du réseau, faute d’autorisation officielle.
- Le pays reste technologiquement en retard, alors que d’autres nations du Moyen-Orient développent la fibre optique et la 5G.
La corruption et les conflits politiques paralysent Ogero
Un autre élément clé expliquant l’échec d’Ogero est l’influence de la corruption et des jeux politiques dans la gestion de l’opérateur public. Selon Al Bina’ (21 février 2025), les budgets alloués à Ogero ont souvent été détournés ou mal utilisés, empêchant tout véritable plan de redressement.
Plusieurs responsables politiques et administratifs ont été accusés de :
- Détourner des fonds destinés aux projets de modernisation.
- Attribuer des contrats de maintenance à des entreprises affiliées à des intérêts privés, sans respecter les standards techniques.
- Utiliser Ogero comme un outil de pression politique, en ralentissant volontairement certains projets pour favoriser des groupes influents.
Ce climat d’opacité et d’inefficacité administrative empêche toute réforme en profondeur du secteur des télécommunications et maintient le réseau dans un état de détérioration avancée.
Un manque total de vision pour l’avenir
Alors que de nombreux pays investissent dans la fibre optique et la 5G, le Liban reste bloqué dans un modèle technologique dépassé. Ogero ne dispose d’aucun plan clair pour améliorer la qualité du réseau à long terme.
Selon Al Akhbar (21 février 2025), le dernier plan stratégique officiel concernant l’Internet au Liban date de 2017, et il n’a jamais été réellement mis en application.
Les solutions qui pourraient être mises en place incluent :
- L’ouverture du marché à la concurrence, en autorisant des acteurs privés à proposer des services Internet alternatifs.
- Un partenariat avec des entreprises internationales, pour moderniser les infrastructures en échange d’investissements étrangers.
- La migration progressive vers la fibre optique, afin d’améliorer la vitesse et la stabilité du réseau.
Toutefois, en l’absence de décisions politiques concrètes, ces réformes restent bloquées, laissant le pays dans un cercle vicieux où les coupures d’Internet deviennent la norme.
Avec une infrastructure sous-financée, un monopole inefficace, une corruption endémique et une absence totale de planification, Ogero est aujourd’hui incapable de stabiliser le réseau Internet libanais. Cette situation pénalise gravement le pays, accentuant son retard technologique et freinant tout espoir de modernisation numérique.