Soirée de lancement du Printemps de la danse arabe

Tajwal, Alexandre Paulikevitch, 2011 (50 min) | Auditorium

753

(Précédé d’une projection d’extraits dansés de comédies musicales égyptiennes présentés avec le soutien du CND Centre national de la danse)

« Tajwal exprime le paradoxe permanent de ma vie beyrouthine; un paradoxe qui puise ses prémices dans mes expériences personnelles, sensorielles et émotionnelles. C’est à partir du rapport corps/ville que je récapitule ces instants pour mettre en mouvement l’incroyable force d’adaptation et de résistance, la résilience du citoyen libanais vis à vis de situations particulières.

Marcher dans la cité, c’est osciller entre exaltation et frustration totale. Je suis incessamment sollicité verbalement : tantôt dragué, tantôt insulté, tantôt harcelé, tantôt célébré. Violences que mon corps peut générer dans la ville tout autant que les violences que la ville exerce sur moi. Angoisses et exaltations se côtoient dans un rapport conflituel. étrangement, ce qui semblait au départ un handicap, s’est petit à petit transformé en un processus de création basé sur des errances citadines, des âneries, qui me servent d’observatoire et de répertoire » (Alexandre Paulikevitch).

Alexandre Paulikevitch

Alexandre Paulikevitch, est né à Beyrouth en 1982. En 2000, il s’installe à Paris pour se consacrer à la danse et intègre la compagnie de danse orientale Leila Haddad à l’école de danse du marais. Il se forme à la danse folklorique et traditionnelle aux côtés de Mohamad Haidar puis, de 2006 à 2008, au ballet classique avec Nada Kano. Diplômé en danse et en théâtre de l’Université Paris VIII, il se réinstalle à Beyrouth en 2006 où, à travers performances et ateliers, il cherche à provoquer la réflexion autour de la danse Baladi, une danse traditionnelle millénaire appelée à tort, selon lui, « danse du ventre ». Alexandre Paulikevitch questionne au Liban l’histoire, le genre et le sens politique du corps en représentation. Icône du Baladi, il est le seul homme à s’adonner à cette pratique au Liban et au Proche-Orient.

Projet à venir : DRESSE-LE POUR MOI,  une chorégraphie de Nancy Naous interprétée par Alexandre Paulikevitch.

Distribution

Chorégraphie et mise en scène : Alexandre Paulikevitch

Musique : Jawad Nawfal : Voix : Yasmine Hamdan

Costumes : Krikor Jabotian

Lumière : Riccardo Clementi

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