Tag: gouvernement libanais
Geagea sur la défensive : l’effet boomerang de la surenchère politique
La visite de Tom Barak a bouleversé les calculs politiques de Samir Geagea. En misant sur une surenchère verbale avant l’arrivée de l’émissaire américain, le chef des Forces libanaises espérait imposer son agenda sécuritaire. Mais l’attitude modérée de Barak et l’unité institutionnelle affichée par les autorités libanaises ont marginalisé sa position. Désormais isolé, Geagea subit les conséquences d’une stratégie de rupture mal calibrée, dans un paysage politique en quête de stabilité.
Consensus en trompe-l’œil : tensions sous la façade institutionnelle
Sous l'apparente unité institutionnelle affichée lors de la visite de Tom Barak, les divisions politiques internes libanaises ont refait surface. Entre critiques de l’opposition, prudence du gouvernement, et ligne rouge maintenue par le Hezbollah, la réponse officielle masque des fractures profondes. Le Premier ministre et le président cherchent à préserver un équilibre fragile, tandis que les tensions autour de la souveraineté militaire alimentent les débats sur le rôle de l’État et les marges de négociation face à Washington.
Méfiance au sommet : tensions entre Joseph Aoun et Nawaf Salam sur les enjeux...
Trois mois après la formation du gouvernement, les relations entre Joseph Aoun et Nawaf Salam se tendent autour des questions de souveraineté. Le traitement des armes du Hezbollah et dans les camps palestiniens cristallise une fracture politique. L’exécutif peine à définir une ligne commune, paralysant la gouvernance. Cette méfiance structurelle menace la stabilité interne et compromet les engagements internationaux du Liban.
Déficit public libanais : entre blocage fiscal et pari risqué sur la collecte
Le Liban fait face à un déficit budgétaire record, représentant 33 % du PIB. Privé de nouvelles ressources fiscales et d’un appui international suspendu, le gouvernement mise sur une amélioration hypothétique de la collecte pour stabiliser ses finances. Cette stratégie, perçue comme un pari risqué, révèle l’ampleur des blocages politiques et administratifs. Les perspectives d’un redressement durable s’éloignent sans refondation du pacte fiscal et engagement institutionnel fort.
Liban : un gouvernement au bord de l’implosion face au dossier explosif du Hezbollah
Le gouvernement libanais est au bord de l’implosion, fragilisé par des tensions internes sur la question du Hezbollah. Entre divisions institutionnelles, pressions diplomatiques occidentales et blocage des réformes, l’exécutif peine à survivre. La fracture entre Joseph Aoun et Nawaf Salam s’aggrave, tandis que l’absence d’un consensus sur la souveraineté militaire plonge le pays dans l’impasse. Dans ce contexte, toute tentative de sortie de crise semble vouée à l’échec sans compromis stratégique.
Visite de Nawaf Salam à Tripoli : un engagement pour la sécurité et la...
#TRIPOLI: Nawaf Salam, chef du gouvernement libanais, a visité Tripoli, réunissant ministres et responsables au Sérail pour renforcer la sécurité. Il a prôné une coordination accrue entre forces de l’ordre et une fermeté contre les contrevenants, visant à restaurer la confiance dans l’État. Une rencontre avec les députés du Nord a suivi, dans une ville symbole des défis libanais : pauvreté, insécurité et marginalisation, accentués par la crise nationale.
Liban : Edgar Lawandos nommé directeur général de la Sûreté de l’État et promu...
#NOMINATION: Le Conseil des ministres libanais a approuvé la nomination du général de brigade Edgar Lawandos au poste de directeur général de la Sûreté de l’État, accompagné d’une promotion au grade de général de division. Cette décision s’inscrit dans un effort de réorganisation des forces de sécurité face aux défis du pays. Dans un communiqué officiel, Lawandos a exprimé sa gratitude tout en refusant toute célébration, invoquant la gravité de la situation nationale. Sa mission sera de renforcer la stabilité intérieure du Liban.
Liban : Les nouveaux chefs militaires et sécuritaires enfin nommés
#NOMINATIONS: Le Liban franchit une étape importante avec l’approbation de plusieurs nominations sécuritaires et militaires. Après des consultations entre le président Joseph Aoun, le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Nawaf Salam, un accord a été trouvé sur les postes clés de l'armée, de la Sûreté générale et des Forces de sécurité intérieure. Cet équilibre délicat entre les forces politiques permet de stabiliser les institutions du pays, bien que de nombreux défis restent à relever.
Liban : les enseignants en grève face à des salaires impayés depuis sept mois
#SOCIETE: Les enseignants contractuels libanais, impayés depuis plus de sept mois, sont en grève, laissant les écoles publiques à l’agonie. "Certains ont cessé d’enseigner, mettant en péril l’avenir de milliers d’élèves", tandis que le personnel réduit compromet la qualité de l’enseignement. La crise financière de l’État, incapable de payer les salaires, menace une génération et creuse les inégalités avec le privé, dans un pays où 80 % vivent sous le seuil de pauvreté.
Sud-Liban dévasté : 20 milliards pour reconstruire un pays à bout de souffle
ECO: Les frappes israéliennes ont ravagé l’infrastructure libanaise, coûtant 15 à 20 milliards de dollars, selon Amin Salam. Le Sud-Liban, avec 5 868 bâtiments détruits, subit des pertes massives en tourisme et agriculture. Le gouvernement de Nawaf Salam appelle à l’aide internationale, mais les donateurs exigent transparence et réformes. Dans un pays en crise depuis 2019, cette destruction aggrave une économie déjà fragile, menaçant des millions de déplacés d’un avenir incertain.
Deuxième jour des débats sur la déclaration gouvernementale avant le vote de confiance
Le deuxième jour des débats sur la déclaration gouvernementale a révélé les clivages au Parlement. Des députés ont insisté sur la souveraineté, la réforme judiciaire et la relance économique, tandis que d’autres ont critiqué le manque de clarté du programme. L’incident impliquant le bloc "Liban Fort" a ajouté à la tension. En vue du vote de confiance, plusieurs élus se disent prêts à soutenir le gouvernement, mais sous une surveillance étroite.
Liban : vers une fragmentation sécuritaire avec la montée des milices armées ?
Le Liban fait face à une montée en puissance des groupes armés dans plusieurs régions, notamment dans la Bekaa, le nord du pays et même Beyrouth avec l’émergence de Jnoud El Rab. Cette fragmentation sécuritaire met en péril l’autorité de l’État, alors que le gouvernement de Nawaf Salam peine à répondre à cette menace croissante. Entre influences régionales et crise économique, le pays semble pris au piège d’un retour progressif aux logiques des milices confessionnelles, ravivant le spectre de la guerre civile.
Le FMI prêt à soutenir le Liban : vers un nouveau programme d’aide
Le Fonds monétaire international a exprimé sa volonté de collaborer avec le Liban pour élaborer un nouveau programme d'aide économique. Cette annonce intervient après la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam et la nomination de Yassine Jaber au poste de ministre des Finances. Le Liban, en proie à une crise économique sévère depuis 2019, espère que cette collaboration permettra de restaurer la stabilité financière et de mettre en œuvre les réformes nécessaires.
Naeem Qassem : « L’État libanais ne doit pas exécuter les ordres d’Israël »
Le Liban traverse une période de tensions accrues alors qu’Israël doit se retirer des territoires occupés le 18 février. Cheikh Naeem Qassem, chef du Hezbollah, exige un retrait total sans négociation et accuse le gouvernement libanais de se plier aux exigences israéliennes après l’interdiction d’un vol iranien. Les tensions s’intensifient également après l’attaque contre la FINUL et la répression d’une manifestation pro-Hezbollah par l’armée libanaise.