L’avocat néerlandais Haroon Raza a déposé une plainte criminelle auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre 1 000 soldats israéliens, les accusant d’être impliqués dans des crimes de guerre. Cette initiative intervient dans un contexte où plusieurs plaintes ont déjà été déposées contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des violations présumées du droit international humanitaire.
Raza a affirmé que son équipe a recueilli plus de 8 000 éléments de preuve, comprenant des vidéos, des photographies, et des textes envoyés par des soldats israéliens eux-mêmes. Ces documents détaillent les actions militaires menées et les chronologies associées, constituant ainsi une base solide pour appuyer les accusations de crimes de guerre.
Netanyahu et Gallant sous le coup d’accusations similaires
En parallèle de cette nouvelle plainte visant des soldats israéliens, des plaintes similaires ont été déposées ces dernières années contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant. Ils sont accusés d’avoir supervisé des opérations militaires qui auraient causé la mort de civils, notamment lors des offensives israéliennes à Gaza. La CPI enquête sur ces actions dans le cadre de possibles crimes de guerre, mais Israël continue de rejeter la compétence de la cour, arguant que ses opérations sont menées dans le cadre de la légitime défense.
Ces plaintes touchant des hauts dirigeants israéliens soulignent la complexité et la gravité des accusations portées contre Israël. En 2021, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, avait déjà ouvert une enquête sur les crimes commis dans les territoires palestiniens, une décision qui avait provoqué des réactions diplomatiques hostiles de la part d’Israël et de certains de ses alliés.
Des preuves massives pour soutenir la plainte contre les soldats israéliens
La plainte déposée par Haroon Raza auprès de la CPI s’appuie sur une collecte de preuves importante. Plus de 8 000 éléments, incluant des vidéos, des photographies, et des témoignages écrits de soldats israéliens, ont été présentés pour démontrer les actions commises par les militaires dans les territoires occupés. Ces preuves visent à étayer les accusations de violations des droits humains et de crimes de guerre.
Pour l’avocat néerlandais, ces documents permettent de montrer que des actions systématiques ont été menées en violation du droit international. La plainte pourrait ouvrir la voie à des poursuites judiciaires si la CPI juge les preuves suffisantes pour lancer une enquête plus approfondie.