S’exprimant devant le corps diplomatique présent au Liban, le Président de la République, le Général Michel Aoun, a accusé les 30 dernières années de gestion d’être à l’origine de la crise économique que traverse actuellement le Pays des Cèdres.

Le président de la République, le général Michel Aoun, a affirmé que plusieurs facteurs, notamment externes et certains internes, se sont conjugués pour produire la pire crise économique, financière et sociale qui a frappé le Liban.

Selon lui, depuis le début de son mandat, la situation économique et financière constituait sa plus grande préoccupation.

“J’ai fait de grands efforts pour les remèdes économiques, mais ils n’ont pas apporté tous les résultats escomptés parce que la situation était mauvaise et les obstacles étaient nombreux. La pression économique accrue a conduit des gens à descendre dans la rue avec de vraies exigences de vie et une demande collective pour tous les Libanais de lutter contre la corruption. “

Les manifestations, notamment au début, “constituaient une réelle opportunité de réaliser les réformes souhaitées en ayant bousculé les lignes rouges et les divisions sectaires. Cependant, le chef de l’état estime que

“Cependant, les tentatives d’exploiter certaines forces politiques des mouvements populaires ont conduit à la dispersion de certaines d’entre elles”, regrette le chef de l’état.

“Alors que l’armée et les forces de sécurité ont œuvré pour garantir le droit de manifester et la sécurité des manifestants. Mais cette situation a exacerbé la crise économique et a eu un impact négatif sur la situation. La sécurité a entraîné une augmentation du taux de criminalité de toutes sortes en dépit des progrès remarquables pour le réduire durant les deux dernières années.”

Concernant le gouvernement Hassan Diab I, le président de la République a précisé que son avènement “était attendu au cours de la semaine écoulée, mais que certains obstacles l’ont empêché”.”

Bien que nous n’ayons pas le luxe de le retarder, la formation de ce gouvernement nécessite la sélection de personnes dignes qui méritent la confiance du peuple et de la Chambre des représentants, ce qui a nécessité un certain temps. Nous continuerons à faire tous les efforts pour atteindre le gouvernement promis, en fournissant l’intérêt national suprême sur toute autre considération.”

Toujours sur le plan économique, le Président de la République s’est déclaré attendre des développements favorables, notamment “avec le début des activités d’exploration du Liban pour ses ressources naturelles dans sa zone économique”

Nous réaffirmons ici notre engagement à notre droit d’investir tous nos champs” Le pétrole, et nous avons rejeté toute tentative israélienne de l’attaquer, et notre accent sur la nécessité de stabiliser les frontières terrestres et de délimiter la marine. “

À ce sujet, il a rappelé l’adhésion du Liban à la résolution 1701, aux résolutions internationales et à la légitimité internationale fondées sur la justice et le droit de garantir la restauration de droits et sur les terres occupés et d’empêcher l’implantation des réfugiés au sein du pays des cèdres

1 COMMENTAIRE

  1. Le président dénonce 30 années de mauvaise gestion à l’origine de la crise… le problème c’est qu’il est partie prenante à hauteur d’au moins 10% (durée de son mandat), ce qui est considérable et inadmissible. Quelqu’un de son équipe devrait, peut être, l’informer que l’on n’est plus aux consultations parlementaires…. son épouvantable inaction, tactique élaborée du wait and see… inspirée de certains dictateurs voisins, ou tout simplement incompétence évidente (aucune réalisation concrète durant sa mandature). Il restera sans doute, de lui, la présidence la plus triste depuis les accords de Taef.

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