La corruption au Liban est un fléau omniprésent, touchant chaque aspect de la vie politique, économique et sociale. Que ce soit à travers les pots-de-vin, les détournements massifs de fonds publics ou le clientélisme généralisé, la corruption semble s’être installée au cœur des institutions libanaises. Certaines voix la lient à une tradition locale de « bakchich », où les citoyens paieraient pour accélérer des services. Cependant, réduire ce phénomène à une simple coutume serait ignorer les causes profondes et systémiques de cette dérive. Une question reste en suspens : qui porte la plus grande responsabilité dans ce système corrompu ? Est-ce le corrupteur ou le corrompu ?
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