Le président de la Fédération des syndicats du tourisme, Pierre Al-Ashkar, a déploré que la majorité des pays occidentaux déconseillent à leurs ressortissants de venir au Liban. Le tourisme est pour l’heure limité aux ressortissants jordaniens, irakiens, égyptiens et aux représentants de la diaspora libanaise.

Si la décision d’exclure des tests PCR obligatoires les personnes vaccinées à leur arrivée à l’aéroport international de Beyrouth, une décision annoncée par le minsitre de la santé cette semaine, Pierre Ashkar estime que le principal facteur favorisant le tourisme reste la stabilité politique, chôse loin d’acquise au Liban, en plus des crises diplomatiques avec certains pays du golfe et des risques de conflits avec Israël.

Les élections législatives de mai 2022 pourraient ainsi nuire à toute hausse du nombre de touristes au printemps, “d’autant plus que nous arrivons à une bataille électorale parlementaire, à un moment où il n’y a pas de points positifs qui pourraient inciter les touristes arabes et étrangers à venir au Liban”, estime Pierre Ashkar tout en espérant une amélioration d’ici l’été.

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