Des avocats ont porté plainte devant la juge Ghada Aoun suite à l’importation de médicaments génériques iraniens au Liban. Ces derniers sont accusés d’être en violation des normes internationales et de ne pas respecter les procédures juridiques et administratives approuvées pour l’enregistrement des médicaments et des produits pharmaceutiques au Liban.

Cette plainte, déposée par les avocats Majd Harb et Elie Karlis, note que ces médicaments sont commercialisés sans analyse de laboratoire dans un laboratoire de référence et en l’absence d’informations scientifiques suffisantes sur leur qualité, la sécurité du contenu et l’exactitude de leur utilisation. Ils demandent pas conséquent l’arrêt de la commercialisation de ces produits et l’arrestation des personnes qui les importent.

Quant à la juge, elle a indiqué avoir transféré le dossier aux enquêteurs pour déterminer la réalité des choses reprochées.

Par ailleurs, une plainte parallèle a été déposée contre al-Qard Al-Hasan, une association financière proche du Hezbollah qui violerait selon les mêmes avocats, le code de l’argent et du crédit. Cette dernière avait été fondée en 1982 lors de l’invasion israélienne du Liban, opère comme une banque avec 30 filiales et cependant sans licence bancaire mais avec un permis du ministère de l’intérieur. Son fonctionnement serait conforme à la finance islamique avec un financement sous forme de donations.

Un commentaire?