Le Liban en état de siège financier (Gébran Bassil)

384

Le dirigeant du Courant Patriotique Libre (CPL) Gébran Bassil a estimé le Liban en état de siège financier imposé par les puissances internationales. Il s’agit désormais d’éviter tout conflit local.

Gébran Bassil a indiqué soutenir les négociations avec le Fonds Monétaire International, notant qu’elles pourraient mener à des pressions sur l’état afin de mener des réformes décrites comme nécessaires. Cependant, le Liban pourrait manquer de temps et toute aide ne doit pas être conditionnée à l’abandon d’une partie de la souveraineté du Pays des Cèdres.

Nous sommes soumis à un siège économique, financier et politique. Cela n’exonère pas l’état et les libanais de leurs fautes, la plus importante étant la corruption.
Quand il y aura un désir à aider le Liban, demain les portes s’ouvriront. Mais pour le moment, les grandes puissances bloquent les routes et le Liban n’a pas la capacité à les ouvrir.
Cependant, pour l’heure, la priorité absolue est de garder le Liban éloigné de l’anarchie et des conflits.

Il s’agit également de se protéger face à l’extrême pauvreté, souligne Gébran Bassil qui indique qu’aucun ministre est membre du CPL. Il estime par ailleurs que le gouvernement Hassan Diab pourrait “changer prochainement”.

“Nous ne sommes pas satisfait de cette productivité réduite du cabinet”, estime le dirigeant du CPL, qui appelle à la mise en place des réformes quelles que soient les pressions étrangères.

Concernant le risque de conflit, il estime qu’il y a une peur qui existe, appelant à l’unité nationale et au dialogue.

Gébran Bassil indique qu’un jeu international vise à affaiblir le Liban ou un parti au Liban, le Hezbollah plus particulièrement.